Chaque année en cette saison, les ornithologues campés sur le site d’Eyne (Pyrénées-Orientales) voient passer des milliers d’oiseaux – principalement des rapaces – en quête des ascendants thermiques qui permettront leur migration vers le sud. On y observe parfois des cigognes. Et, parfois, comme il y a quelques jours, des cigognes noires. Une espèce beaucoup plus rare en France que sa cousine blanche…
La cigogne noire est un précieux indicateur de la bonne santé des milieux. De la qualité des forêts, où elle installe son nid. Mais aussi des zones humides (petits ruisseaux, vasières, marais), où elle recherche sa nourriture.
Depuis hier et jusqu’à ce soir dimanche 23 septembre, à Châlons-en-Champagne (Marne), un colloque international, organisé par l’Office national des forêts (ONF) et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), lui est entièrement consacré. Un événement quadriennal auquel sont pour la première fois associés des pays d’Afrique, terre d’élection hivernale de la cigogne noire.
Comme la cigogne blanche, la cigogne noire emprunte pour s’y rendre le détroit de Gibraltar, ou celui du Bosphore quand elle part de l’Est de l’Europe. Contrairement à l’oiseau qui orne les cheminées alsaciennes, la cigogne noire, en revanche, ne choisit jamais la proximité de l’homme pour nicher.
Solitaire et sauvage, cette espèce forestière disparut ainsi en toute discrétion du paysage français durant le XIXe siècle. Pour s’y réinstaller, tout aussi subrepticement, au milieu des années 1970.
Aujourd’hui, on estime de 30 à 60 le nombre de couples nicheurs qui reviennent chaque année dans le centre et l’Est de la France. Inscrite sur la liste des oiseaux protégés, l’espèce bénéficie d’une surveillance accrue durant les périodes de reproduction. En juillet, deux jeunes cigognes noires ont ainsi été observées en forêt de Chaux, dans le Jura. C’était la première fois depuis 1977. Et ce regain d’intérêt de la cigogne noire pour nos contrées ne concerne pas que la France.
Les conditions de vie en Europe occidentale lui sont-elles plus favorables que naguère ? Se dégradent-elles en Europe orientale et méridionale, où niche l’essentiel des effectifs de l’espèce (entre 6 500 et 19 000 couples, cette très large fourchette étant due au manque de précision sur les populations de Russie et de Turquie) ?
Au milieu des années 1990, les premiers à s’intéresser à ses zones d’hivernage sont des chercheurs tchèques. Sous leur impulsion s’ébauche un programme européen, grâce auquel 43 cigognes sont équipées de balises Argos entre 1996 et 2000.
Ce premier suivi satellitaire permet de préciser les deux voies de migration – l’une vers l’Afrique de l’Est via le Bosphore, l’autre vers l’Afrique de l’Ouest via Gibraltar. Il conforte aussi la collaboration internationale autour de cette « espèce parapluie », qui n’a depuis lors cessé de croître : organisée pour la première fois en 1992, la conférence qui se tient actuellement en France réunit les représentants de quinze nations.
Parmi eux, trois pays africains : la Mauritanie, le Burkina Faso et le Maroc. Trois pays que l’on sait essentiels dans le parcours migratoire de l’élégant volatile… sans en savoir beaucoup plus. Comment traverse-t-il le Sahara ? Où, quand, pourquoi s’arrête-t-il ? Ses sites d’hivernage sont-ils affectés par le changement climatique ? Par la cohabitation avec les villageois ?
Le suivi satellitaire a fourni quelques milliers de localisations en Afrique de l’Ouest. Mais ces données, partielles, doivent être approfondies et valorisées sur place et conduire à un état des lieux.
Car l’avenir de l’espèce, comme celui des écosystèmes qui l’hébergent, se joue autant sur les oueds africains que sur nos ruisseaux. Et sa protection nécessite la mise en place d’une vraie solidarité, scientifique et financière, entre les deux continents. Présenté ce week-end, le programme le plus abouti dans ce domaine est actuellement… en cours de montage et prévoit de suivre dans cette zone, située au sud du pays, le comportement des cigognes de fin septembre à fin février.
Certaines cigognes restent là tout l’hiver. D’autres l’utilisent comme zone de reposoir et d’engraissement avant de poursuivre leur migration…
Lieu privilégié des balades dominicales lors d’un séjour au Relais du Vert Bois, la forêt reste un milieu sauvage…
S’introduire dans les bois aux heures matinales ou tardives, s’enfoncer discrètement dans la pénombre lorsque le silence est d’or assure sans aucun doute son lot de sensations fortes pour les amoureux de Nature.
A l’approche et au début de l’automne, un cri rauque, guttural et puissant retentit, suivi de plusieurs séries d’autres… L’auteur de cette soudaine agitation n’est autre que le cerf dit « élaphe », le roi des forêts normandes !
Bien que nous lui ayons déjà consacré un article en Octobre 2011 (relire ici), il me semble important d’évoquer à nouveau à cet animal extraordinaire que l’on trouve tant en Europe qu’au Moyen-Orient sous l’appellation de « Cerf Elaphe » contrairement au « Cerf de Virginie » que l’on trouve du Canada au Brésil…
Le cerf se distingue de la biche par son gabarit (le cerf pèse entre 140 et 200 kg tandis que la biche se limite à un poids compris entre 80 et 120 kg) mais aussi par ses bois qui tombent à la fin de l’hiver.
Au fils des quatre saisons, le cerf a une vie très occupée :
1) L’automne est la période qui fait sa réputation, celle où l’on peut entendre le fameux brame. Il résonne dans toute la forêt de septembre à début octobre. C’est aussi la période où l’on peut le voir le plus facilement.
Les vieux mâles regagnent la harde de biches et la veillent jalousement. La période est intense pour le cerf qui doit surveiller jour et nuit les femelles, s’accoupler avec elles lorsqu’elles sont prêtes, empêcher les autres mâles de venir conquérir les belles – d’abord par la voix puis par la force si nécessaire ! Les combats peuvent être intenses comme je vous le précisais dans le précédent article.
2) En hiver, Après l’excitation du rut, on entre dans une période plus calme où chacun va devoir tenter de survivre à la rudesse de l’hiver et à la chasse. Les cerfs quittent la harde pour se regrouper entre mâles ou pour vivre en solitaires; c’est alors une vieille biche qui va devenir responsable de la harde (on l’appelle « la Bréhaigne« ). Les autres biches vont surveiller les petits de l’année et leurs ventres vont commencer à s’arrondir avec les futurs faons du printemps prochain.
3) Au printemps, Les biches ayant été fécondées à l’automne précédent vont mettre bas après environ 240 jours de gestation, au mois de juin. Les débuts de la vie du cerf sont très rarement observés, la biche se retire toujours à l’abri des regards. Le jeune faon naît en général la tête la première. Sa mère coupe le cordon ombilical, déchire la poche qui l’entoure encore et la mange. Vient ensuite une longue séance de nettoyage qui va créer des liens très étroits entre le faon et sa mère. Puis très rapidement le faon va faire ses premières tentatives pour se lever et enfin il aura sa première têtée !
Le jeune est appelé « faon » jusqu’à 6 mois. De 6 mois à 1 an, c’est un « hère ». A partir de 1 an c’est un « daguet ». Par la suite il est classifié selon ses bois.
4) En été, les biches et leur faons vivent calmement, c’est la fin de l’allaitement des faons de l’année. Les cerfs par contre se préparent à l’automne et au rut. Ils accumulent des réserves, font leur graisse en se délectant d’herbes, graminées et fruits. C’est une grande épreuve physique qui les attend. Les cerfs ne sont pas avec la harde, ils se sont regroupés en petits groupes. Pour se débarrasser des parasites et se rafraichir, ils ont l’habitude d’aller se rouler dans des mares de boue appelées « souilles » qui les aidera à se créer de véritables carapaces de terre.
Les tenues de camouflage ne sont pas une invention de l’homme.
Dame Nature a innové bien avant lui par le truchement des adaptations et de la sélection : de nombreux invertébrés sont ainsi capable de se fondre dans le décor pour échapper à leurs prédateurs ou pour mieux surprendre leurs proies…
On connait les capacités du caméléon à changer de couleur pour se fondre dans le paysage mais il n’est pas le seul. Ses facultés à se dissimuler font même pâle figure à côté de celles de certaines espèces.
Certains animaux adoptent les couleurs du milieu qu’ils fréquentent et l’on parle alors d’homochromie. L’imitation par la couleur, ou homochromie, s’explique par la présence de cellules de couleur changeante, les chromatophores, qui contiennent elles-mêmes des pigments colorés, rassemblés en granules qui se déplacent à l’intérieur des cellules ou restent fixés sur une partie du chromatophore. Les cellules nerveuses contrôlent cette pigmentation : un caméléon en colère, à l’affût ou en saison des amours, montre son humeur par une coloration particulière, que ses congénères ou ses ennemis sauront déchiffrer.
Le criquet et la mante religieuse sont les champions en la matière dans les prairies et autres surfaces herbeuses. Sans oublier les papillons nocturnes, aux couleurs d’écorce ou de lichens, qui passent inaperçus aux yeux des oiseaux lorsqu’ils demeurent immobiles.
Certaines araignées crabes adoptent la couleur de la fleur sur laquelle elles se tiennent à l’affût pour se délecter des insectes passant à proximité.
Plus forts encore sont ceux doués d’homotypie, qui en plus de la couleur, peuvent prendre la forme de certains éléments du décor, d’un objet inanimé de l’environnement immédiat de l’animal. Quelques exemples : très vulnérables, les chenilles qui constituent la principale alimentation de nombreux insectes restent immobiles, telles des branches, ou choisissent un feuillage où elles passeront inaperçues. Les chenilles Arpenteuses se jouent de la ressemblance d’une modeste brindille, ressemblant à s’y méprendre au rameau qui leur sert de support. D’autres espèces de chenilles sont aussi capables de faire les mortes, et d’attendre que le danger s’éloigne, tel le papillon tigré !
Certaines couleuvres vont même jusqu’à émettre l’odeur d’un corps en décomposition pour dissuader les curieux.
L’engoulevent, un oiseau vivant dans nos forêts, tout comme le hibou, joue le même spectacle : il demeure immobile et son plumage, qui rappelle étrangement les feuilles mortes, lui assure une nuit tranquille. A l’identique, certains oiseaux simulent une aile ou une patte cassée pour éloigner le prédateur du nid, puis ils s’envolent brusquement.
La surpêche et le braconnage menaçant de plus en plus sérieusement la biodiversité mondiale, les Nations Unies (ONU) réclament en conséquence une augmentation des zones protégées afin de pérenniser l’avenir de certaines espèces menacées. Selon un rapport publié récemment par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et rédigé en partenariat avec plusieurs ONG de défense de la nature, la superficie des terres ayant un statut privilégié est passée de 8,8 à 12,7 %, tandis que les aires maritimes protégées sont passées de 0,9 à 4 % de la surface totale des océans.
Selon les objectifs internationaux fixés en 2010, le pourcentage de zones terrestres et maritimes protégées par rapport aux superficies globales devraient atteindre respectivement 17 % et 10 % d’ici 2020.
Deux objectifs qui semblent hors de portée au regard du rythme actuel de la progression. A titre de comparaisons, c’est une zone faisant deux fois la taille de l’Argentine (soit presque 3 millions de kilomètres carrés) qui doit être régie par des lois garantissant la protection de la faune et de la flore terrestre et une autre de la taille de l’Australie (un peu moins de 8 millions de kilomètres carrés) pour les océans.
Selon le rapport précité, la moitié des sites importants pour la biodiversité ne sont pas encore en place. Directrice générale de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), Julia Marton-Lefèvre souligne que les « les aires protégée ont grandement contribué à la conservation de la biodiversité de la planète ». Aussi « une augmentation de leur couverture et de leur efficacité est-elle essentielle pour une planète prospère ».
Si des progrès considérables ont été faits pour faciliter la mise en place de zones protégées internes à chaque pays, la création d’une réserve transfrontalière reste encore complexe, notamment au niveau des droits de pêche, et il est difficile de juger l’efficacité de certaines initiatives. La Banque mondiale pour le développement durable, a appelé les ONG à tisser plus de liens étroits avec les entreprises locales, souvent suspectées de violer les aires protégées.
Il reste en tout cas beaucoup de chemin à parcourir pour assurer une protection plus importante des écosystèmes planétaires.
Le Comité radicalement anticorrida (Crac Europe) pour la protection de l’enfance et l’association Droits des animaux ont donc transmis au Conseil d’Etat une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur l’illégalité de cette exception, ce qui rendrait du même coup les corridas inconstitutionnelles et donc interdites.
Deux députés girondins avaient obtenu cette dérogation en 1951 pour les combats de coqs et les spectacles tauromachiques « à condition qu’ils se déroulent dans des localités où une tradition ininterrompue peut être établie ». C’est le classement de la corrida à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français en janvier 2011 qui a abouti à la requête en examen de conformité avec la loi de la corrida déposé par les deux associations auprès du conseil constitutionnel.
Comment peut-on classer au patrimoine national un acte de cruauté envers un animal réprimé par deux ans de prison et 30 000 euros d’amende sur 90% du territoire ?
Les trois-quarts des Français seraient opposés à la tauromachie…
Alors que la requête était examinée mardi 11 septembre par le Conseil constitutionnel, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a estimé que la tauromachie était « une culture à préserver » !
Pour rappel, la corrida n’est autre chose qu’un rite sanglant consistant à torturer six taureaux durant un quart d’heure chacun.
En premier lieu, le picador enfonce une lance (jusqu’à trente centimètres de profondeur) et fouille la plaie, afin de cisailler le ligament de la nuque et contraindre l’animal à baisser la tête. Il ouvre ensuite la blessure en y plantant six harpons de quatre à sept centimètres : les banderilles. L’animal est enfin mis à mort, au mieux d’un seul coup d’épée, mais c’est rarissime. Une épée plus courte et un poignard sont alors nécessaires pour porter les coups ultimes. Triste record détenu à ce jour : trente-quatre tentatives ! « Une Culture à préserver », Monsieur Valls ?
Des chercheurs suisses viennent de mettre au point un système insolite pour protéger les moutons des attaques de loups. Le dispositif est constitué d’un collier qui mesure la fréquence cardiaque des ovidés et avertit les bergers par SMS si celle-ci devient anormalement élevée.
À l’automne prochain, un prototype de collier devrait être mis au point, surement testé dès 2013 en Suisse et en France.
En Suisse comme en France, les loups avaient disparu pendant presque 100 ans. Ils ont ensuite réapparu progressivement en France à partir de 1992 .
Les loups « français » sont venus d’Italie dans les Alpes et on ne sait toujours pas si cette réintroduction a été naturelle ou organisée par l’homme dans la mesure où des organismes de protection de l’environnement militent pour augmenter le nombre de loups sur le territoire. Par exemple, dans les Vosges, des loups polonais ont été délibérément introduits par une association de défense de ces animaux.
Mais ces types d’organismes se confrontent aux éleveurs depuis de nombreuses années. En effet, alors que les loups semblent désormais bien réinstallés (on en compte à ce jour un peu plus de 200 dans l’hexagone), certains de leurs actes créent des polémiques.
L’Etat cherche des solutions tous azimuts : en subventionnant par exemple des chiens Patous, en installant des clôtures électriques ou en développant des appareils diffusant par intermittence des flashs lumineux et de la musique ! Jusqu’alors, rien n’a vraiment été concluant
D’où le caniche tire-t-il son nom ? Pourquoi le braque français est-il surnommé « braque Charles X » ? Quels sont les liens entre le bulldog anglais et le bouledogue français ? Le berger allemand est-il une race ancienne ? Le basset hound est-il vraiment anglais ? Que doit le fox terrier à poil dur au chien de Tintin, le célèbre Milou ? Le Saint-Bernard est-il vraiment un chien suisse ?
Du barbet au whippet, en passant par le caniche, le dalmatien, le lévrier, ce livre nous présente donc de façon originale et particulièrement soignée, plus de 80 races de chiens originaires du monde entier !
Une belle double page pour chaque chien, illustration à l’ancienne (des chromos, autrement dit un procédé lithographique de reproduction en couleurs par impressions successives) et des explications autant concises que précises nous renseignent sur l’origine du chien, ses caractéristiques, son lieu d’origine, ses habitudes…
Il existe certes une multitude d’ouvrages sur les chiens, mais celui-ci attire toute de suite l’attention tant dans sa forme (format tenant bien en main et couverture matelassée de belle facture) que dans son contenu !
Qui n’a jamais rêvé de comprendre ce que se disent les oiseaux à longueur de journée ? De savoir pourquoi certains poussent de petits cris tandis que d’autres se lancent dans de grandes tirades ?
Thierry Aubin, lui, y est parvenu en partie. Directeur de recherche au CNRS, bioacousticien et responsable de l’équipe communication acoustique à l’université Paris-Sud-Orsay (Essonne), l’homme parcourt le monde depuis plus de 25 ans pour décrypter leur langage. De l’Antarctique à l’Amazonie, du Sri Lanka aux forêts de l’Essonne, le bioacousticien en a observé des dizaines de variétés.
Saviez-vous, par exemple, que chez les passereaux, comme la mésange ou le rouge-gorge, le langage n’était pas inné ? Si vous prenez un de ces oiseaux encore dans son œuf et que vous l’élevez vous-même, il ne sera pas capable de chanter. Il leur faut une phase d’apprentissage, de babillage, comme pour les enfants !
Et si certaines espèces ont la capacité d’apprendre tout au long de leur existence, d’autres ne peuvent emmagasiner les vocalisations que pendant quelques semaines. Du coup, les petits volatiles qui se seront montrés mauvais élèves traîneront des lacunes par la suite. Chanter n’est en effet pas si facile. Dans une récente interview, Thierry Aubin précise même que les oiseaux ont une syntaxe et ont même des règles de grammaire. Le cri, qui leur sert entre autres pour se localiser ou pour donner une alerte, est un langage dont le codage est assez simple. Mais pour le chant, c’est nettement plus complexe…
Utilisé par les mâles pour attirer les femelles en période de reproduction et pour éloigner les autres mâles de leur territoire, le chant regorge d’informations. L’oiseau ne chante pas par plaisir, souligne le chercheur. Un rouge-gorge va nous dire Je suis un rouge-gorge, j’habite en Ile-de-France, et il va même donner son nom. C’est un véritable dialecte. Et qui dit dialecte, dit variations. Une mésange de Bretagne ne va pas avoir le même accent qu’une mésange parisienne !
Les études sur les gazouillis ont des applications très concrètes, comme celle à l’essai actuellement dans les aéroports d’Orly et de Roissy contre le rique aviaire parfois fatal pour les avions. L’équipe d’Orsay a mis au point des effaroucheurs acoustiques d’oiseaux, destinés à éloigner les volatiles des pistes. Et Thierry Aubin de préciser que ce sont de simples cris d’alerte interspécifiques.
J’ai écouté ce sujet particulièrement intéressant sur France Culture, une émission que vous pouvez retrouver ici
Contre toute attente, le mois de Septembre s’annonce radieux et même si chacun d’entre nous apprécie le soleil, il ne faut pas oublier qu’il n’est pas le meilleur allié de nos animaux. Chaque année, nombreux sont ceux qui en sont les victimes malheureuses, bien souvent otages de notre propre négligence. Quelques-uns meurent même, le plus souvent prisonniers pendant quelques heures seulement, de véhicules garés en plein soleil.
Les chiens et les chats sont aussi sensibles qu’un nourrisson. Ils ne régulent pas leur température interne comme les humains, et quelques minutes suffisent pour les mettre en danger. Un phénomène qui touche plus particulièrement certains animaux comme les chiots, les chatons et les animaux âgés.
Il est donc impératif de veiller à ne pas laisser son animal enfermé dans une voiture, même si celle-ci est à l’ombre (le soleil tourne), même fenêtre entrouverte. Idem pour un laps de temps très court : la température dans l’habitacle peut en effet atteindre et dépasser les 40°C en moins de 10 minutes et être fatale pour l’animal qui s’y retrouve prisonnier.
Autre menace qui pèse sur nos amis : l’asphalte. Pour les chiens, les promenades peuvent vite tourner au cauchemar, la température du bitume pouvant atteindre 50 C° au sol et plus de 40°C à 15 centimètres de hauteur. Les moments les plus frais de la journée, c’est-à-dire avant 12h et après 20h, sont à privilégier pour les balades qui doivent s’effectuer de préférence à l’ombre. Les coussinets, sujets aux brûlures, sont à surveiller de près. Quant à la plage, elle est à proscrire aux heures les plus chaudes !
Au quotidien, il est important d’adopter des gestes simples mais efficaces : eau fraîche (mais non glacée) disponible en permanence, volets fermés, ventilateur, brumisateur, serviettes humides. Même si la Normandie n’est pas me Sud de la France, nous n’hésitons pas – au plus fort de l’été – à doucher ou brumiser certains de nos animaux comme nos chevaux et perroquets. Et contrairement aux idées reçues, les chats apprécient aussi de temps en temps un petit filet d’eau ! Les vétérinaires recommandent d’ailleurs les fontaines à eau pour les félins, qui ont tendance à ne pas s’hydrater suffisamment ».
Si l’on est témoin d’une situation où un animal est enfermé dans une voiture au soleil, il est important d’agir vite en avertissant la police ou la gendarmerie locale. En effet, l’article 20 de la loi du 6 janvier 1999 [codifié sous l'article 214-23 (3°) du Code rural, NDLR] vous permet de faire procéder à l’ouverture du véhicule stationné en plein soleil lorsque la vie de l’animal est en danger, en présence d’un gendarme ou d’un policier.
Quant à l’article 122-7 du Nouveau Code de procédure pénale, il précise que « n’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien ». Mais cette bonne action engageant votre responsabilité, le propriétaire du véhicule peut se retourner contre vous et porter plainte pour « effraction ». La difficulté résidera alors dans la preuve du « danger actuel ou imminent » que vous devrez apporter devant le juge. Mieux vaut donc être accompagné d’un agent assermenté dans une telle situation.
Sorbonnou est notre chien Labrador de 12 ans et…9 mois pour qui la sieste est un moment sacré. Et pas seulement parce qu’il est un vieux toutou : pour tout vous dire il a toujours été un très gros dormeur !
Nous l’avons trouvé en forêt à l’âge de 2 ans après qu’il se soit enfui du balcon d’un appartement sur lequel il était enfermé 365 jours par an ! Nous avons fait de notre mieux depuis lors pour que notre ami puisse pleinement s’épanouir et profiter de tous les meilleurs moments de notre existence, tous ensemble…
Nous sommes aujourd’hui très fiers que notre vieux Sorbonnou prrofite tranquillement et sans stress de ses…18 heures de sieste quotidienne !
Si vous aussi vous vivez aux côtés d’un vieux chien, rappelez-vous quelques points importants :
- Les besoins alimentaires des vieux chiens peuvent fluctuer d’un individu à l’autre mais, en règle générale, un chien âgé, naturellement moins actif qu’un jeune, a besoin d’une alimentation moins énergétique (environ 20% de calories en moins). Le système digestif du chien devient moins efficace avec l’âge : c’est pourquoi il convient d’ajuster son alimentation ou de lui faire suivre un régime spécial recommandé par votre vétérinaire.
Pour la petite histoire, nous avons toujours privilégié une nourriture de très grande qualité pour tous nos chiens. Vous seriez surpris de constater à quel point une majorité de marques (y compris celles vendues en cabinet vétérinaire) constitue un ensemble de qualité nutritionnelle relativement très moyenne. Nous utilisons depuis très longtemps les croquettes Origen qui ne contiennent aucun sous-produit animal ou végétal (pas de soja ni gluten), aucun OGM, pas de conservateur chimique et aucun additif de saveur. Fabriquées au Canada et uniquement constituées de viandes fraîches, de légumes, de fruits et d’herbes très spécifiques, les croquettes Origen sont primées mondialement comme meilleure nourriture canine. Origen commercialise une nourriture qui ne vaut pas plus cher que ce que vous pourrez trouver dans les enseignes spécialisées !
- Toilettez le avec délicatesse en utilisant une brosse à poils souples, car sa peau, devenue plus fine, est plus fragile
- Brossez lui régulièrement les dents, afin d’éviter les infections des gencives et le tartre
- Enlevez régulièrement les excès de mucus autour des yeux avec un coton humide et nettoyer ses paupières
- Examinez régulièrement l’intérieur du pavillon des oreilles, pour vérifier qu’elles ne se bouchent pas ou qu’il ne s’y développe aucune infection
- Massez ses muscles et articulations, après la sieste, pendant que votre chien est encore au repos
- Jouez avec lui, mais ne pas le forcer à agir contre son gré, tolérer ses petites manies et montrez vous aussi doux que très patient à son égard.