Plus utile qu’un hamster, aussi affectueuse qu’un lapin, moins dépendante qu’un chien, plus drôle qu’un poisson rouge, la poule peut être un agréable animal de compagnie.
Si vous êtes convaincu de vouloir des poules, ou si vous voulez approfondir vos connaissances sur le sujet, le livre « Tout Pour Ma Poule » répondra avec précision et humour à toutes les questions que l’éleveur amateur se pose.
Comment convaincre son conjoint d’avoir des poules ? Quelle race choisir ? Comment installer vos nouvelles pensionnaires ? Comment les choyer, les nourrir, les apprivoiser, vivre au quotidien en leur compagnie ? Quels sont les 400 coups que votre poule risque de vous faire voir ? A-t-elle trop froid, trop chaud, pourquoi a-t-elle la crête de travers, la plume en biais, pourquoi refuse-t-elle farouchement de quitter son nid, que faire quand elle s’évade chez le voisin, quand on la laisse un weekend ou pour les vacances ? Pourquoi une poule n’est-elle pas si bête qu’on le dit ?
Enfin, pourquoi avoir une poule est un acte écologique qui contribue à protéger la biodiversité ? Vous l’aurez compris : ce livre pose des questions et apporte des réponses aussi amusantes que très intéressantes…
Dans cet ouvrage iconoclaste, retrouvez les joies et les déboires quotidiens de l’amateur de poules et de ses protégées.
Chacun sait que la meilleure façon d’étudier scientifiquement un animal, c’est de le tuer. Et que sa mise à mort, tâche très délicate, ne peut être confiée qu’à un chasseur, esprit scientifique par excellence. Heureusement, notre président Nicolas Sarkozy s’en est soudainement rappelé, hier, lorsqu’il a demandé en toute urgence à la ministre de l’Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet de prendre un arrêté autorisant la chasse des oies « aux fins d’études scientifiques » du 1er au 10 février 2012.
Il était temps. La science française a failli passer à côté de grandes découvertes biologiques par la faute d’un Conseil d’État qui avait demandé au gouvernement de fixer la fermeture de la chasse aux oies au 31 janvier. Mais comment ose-t-on ainsi vouloir obstruer l’avancement de la science française ? Il y a pourtant l’exemple japonais qui crève les yeux. Voilà de nombreuses années que la science des baleines avance à pas de géant grâce à leur chasse scientifique qui sacrifie un millier de cétacés chaque année. Enfin… qui devrait, car cet arriéré de Capitaine Paul Watson de Sea Shepherd s’entête à leur couper la vague sous le pied.
Ce n’est pas tout, le gouvernement français vient également de décider l’abrogation des moratoires sur la chasse au courlis cendré et à l’eider à duvet, deux espèces en si mauvais état de conservation qu’elles sont classées sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Sans doute que, là encore, le sacrifice de ces oiseaux est rendu nécessaire par la curiosité scientifique. Et sans doute encore y avait-il urgence puisque l’État n’a même pas pris le temps de demander une évaluation scientifique au GEOC (Groupe d’experts sur les oiseaux et leur chasse), créé à la suite de la table ronde sur la chasse en 2008. Enfin, à la suite d’une récente rencontre avec les chasseurs à L’Élysée, Nicolas Sarkozy s’est engagé à rouvrir prochainement la chasse au grand tétras. Décidément, la France vise le prix Nobel en matière de recherche ornithologique. Ou en sciences électorales…
Mais pourquoi se limiter à la chasse aux oiseaux ? La France possède une biodiversité formidable qui pourrait faire progresser la science comme jamais. Modestement, voici ma proposition de nouvelles chasses scientifiques qui pourraient, par le plus grand des hasards, arranger chasseurs et éleveurs. Les chasses au loup et à l’ours pour étudier la digestion carnée. La chasse aux oiseaux de proie pour étudier le vol plané. La chasse à la tortue pour étudier les motivations d’un SDF. Mais aussi la pêche scientifique à l’anguille pour comprendre la mentalité d’une migrante. Il paraît que le Collège de France se tâterait pour créer une chaire de chasse scientifique…
Si le bourdon est un insecte plus ou moins connu, son étrange cycle de vie est très souvent complètement inconnu…
A la sortie de l’hiver, c’est généralement le premier insecte à pointer le bout de ses mandibules dehors. Comme il porte une fourrure, il résiste mieux que d’autres aux assauts du froid. En cas de baisse de température, c’est le seul pollinisateur qui assure la fécondation des arbres fruitiers et des fleurs de campagne. Il joue donc un rôle essentiel dans la bonne marche de la nature.
On élève d’ailleurs des colonies de bourdons afin que ces derniers fertilisent les fleurs de tomates cultivées en serre
Dès la fin février, de gros bourdons butinent les fleurs précoces des saules ou des primevères. A cette époque, il n’existe aucun mâle ! Tous sont des femelles fécondées, de futures reines prêtes à fonder une colonie. Elles reprennent des forces après un hiver en léthargie avant de chercher un site de nidification, généralement sous-terre pour le bourdon dit « terrestre ».
Si grâce à l’intervention de la buse ou du renard, une femelle trouve un terrier libéré de ses propriétaires, elle s’y installe. Avant toute chose, sa Majesté fait le ménage et transforme la caverne en « palais royal ». Contre la pluie, elle couvre le plafond d’une couche isolante de cire, parfois consolidée de résine prélevée sur des arbres.
Puis elle fabrique des urnes en cire, dans lesquelles elle pond ses oeufs. Ensuite, elle les couve exactement comme un…oiseau ! Pour maintenir une chaleur suffisante, elle n’hésite pas à faire régulièrement vibrer son corps.
Les premières ouvrières qui voient le jour sont petites car elles ont été rationnées. La reine mère devait en effet tout assurer : le bâtiment, la construction des berceaux, les courses au pollen, la couvaison, etc. Elle n’avait donc pas le temps de nourrir abondamment ses petites.
Plus tard dans la saison, la colonie commence à vrombir, les aides ménagères se multiplient et prennent le relais. Contrairement à l’armée des abeilles qui alignent leurs alvéoles en formes rigoureusement géométriques, les bourdons accumulent les urnes au hasard de la place disponible, et leur habitat donne une joyeuse impression d’anarchie…
A la fin de l’été, on peut compter plusieurs centaines d’ouvrières dans une colonie de bourdons terrestres. Avec la nourriture abondante aidant, apparaissent des mâles et des femelles fertiles qui s’accoupleront. A l’automne, tous les bourdons meurent, sauf les femelles fécondées, qui cherchent un abri pour hiberner. Et au printemps suivant, elles réapparaîtront…
Si le rôle important des bourdons vous intéresse, relisez donc notre article de Septembre 2011 où l’on vous explique comment réaliser des nichoirs spécifiques.

Le 25 janvier dernier, des agriculteurs sont venus manifester devant la préfecture d’Arras pour dénoncer la prolifération d’espèces causant des dégâts aux cultures, notamment les rats musqués et les lapins de garenne.
Certains agriculteurs demandent le retour à l’utilisation de produits chimiques comme la bromadiolone, pour empoisonner légalement les espèces qui posent des problèmes à l’agriculture. L’inefficacité et les dangers de cette méthode sont reconnus. Cet anticoagulant puissant provoque l’intoxication directe (ingestion des appâts) ou indirecte (ingestion des cadavres) de nombreuses espèces, entraînant des répercussions en cascade sur une faune déjà fragilisée par les activités humaines.
En novembre 2011, 14 cadavres de milans royaux et 8 cadavres de buses variables ont ainsi été retrouvés dans le Puy-de-Dôme, sur des parcelles traitées avec ce produit chimique. Face à cette hécatombe, le préfet du Puy-de-Dôme a interdit, le 8 décembre 2011, l’utilisation de la bromadiolone sur les 22 communes du département abritant des dortoirs de milans royaux, rapaces protégés rares. Le préfet a également décidé de déclasser temporairement le renard et les mustélidés de la liste des « nuisibles ».
Ces prédateurs naturels jouent en effet un rôle incontestable de régulation des rongeurs et micromammifères.
La gestion de ces espèces dans le Pas-de-Calais est catastrophique : renard, martre, putois et belette sont classés « nuisibles » et massivement détruits, alors qu’ils constituent les prédateurs naturels des rongeurs. Ce constat a d’ailleurs motivé l’ASPAS à déposer un recours contre ce classement incohérent auprès du Tribunal administratif de Lille.
À titre d’illustration, un renard consomme 3 à 6000 rongeurs par an. Chaque année 5000 renards sont détruits dans le département du Pas-de Calais. Le calcul est éloquent : ce sont des millions de rongeurs qui échappent chaque année à une prédation naturelle !
Par ailleurs, le lapin est un gibier très prisé par les chasseurs qui entretiennent ses populations pour favoriser la poursuite de leur loisir. Des associations spécialisées dans la défense de ce petit gibier oeuvrent ainsi dans le Pas-de-Calais avec comme objectif »de développer le lapin sur l’ensemble du département, petit gibier de base par excellence »… Les agriculteurs se trompent probablement de responsables !
Cette semaine, l’ASPAS a demandé instamment de refuser la lutte chimique aux conséquences catastrophiques sur la chaine alimentaire et de retirer de la liste des « nuisibles » renard, martre, putois et belette sur toutes les communes qui se plaignent des dégâts dûs aux rongeurs. Cette mesure représente le seul moyen efficace, naturel et gratuit pour lutter contre les dégâts causés aux cultures.
Introduire des éléphants en Australie pourrait permettre d’enrayer la prolifération d’une herbe d’origine africaine responsable de feux de brousse dévastateurs, suggère David Bowman, biologiste spécialisé dans les changements environnementaux à l’Université de Tasmanie, dans la prestigieuse revue scientifique Nature.
L’une des principales sources de carburant pour les feux de forêts dans les climats tropicaux humides, c’est « herbe de Gambie » (Andropogon gayanus), une herbe africaine géante qui a envahi les savanes du Nord de l’Australie. Trop grande pour que les herbivores marsupiaux, tels les kangourous et les wallabies, s’en nourrissent et pas assez appétente pour que les bovins d’élevage ou les buffles ne consomment cette graminée géante qui peut atteindre jusqu’à 4 mètres de hauteur.
Elle sèche donc durant la saison sèche et alimente les gigantesques incendies qui sévissent chaque année en Australie.
« Mais l’herbe de Gambie est un repas de choix pour les éléphants ou les rhinocéros », observe David Bowman, qui suggère de réfléchir à la possibilité d’introduire ces espèces africaines sauvages en Australie tout en reconnaissant que l’idée peut sembler étrange de prime abord. Mais les seules autres méthodes pouvant vraisemblablement combattre l’herbe de Gambie impliquent d’utiliser des substances chimiques ou de débroussailler physiquement le pays, ce qui détruirait l’habitat naturel…
Pic Vert (encore appelé pivert), Pic noir, Pic doré…Le plus répandu de nos pics est en fait le pic épeiche : un oiseau superbe avec son étonnant plumage noir et blanc. Le dessus du pic épeiche est principalement noir, avec de grandes taches blanches, ovales sur les ailes et des rayures sur les rémiges. En dessous, il est blanc avec une tache rouge écarlate sur le ventre, près de la queue. Le motif de la tête strié de noir entoure des joues blanches. Le mâle porte également une petite tache rouge sur la nuque, absente chez la femelle.
Comme de nombreux pics, le pic épeiche est spécialisé dans le martèlement des troncs et des branches d’arbres, car sa nourriture principale consiste en larves d’insectes xylophages. Il détache d’abord l’écorce à coups de bec latéraux, creuse ensuite des cavités dans le bois, jusqu’à 10 cm de profondeur, afin de dénicher les larves. Pour rappel
En hiver, le pic épeiche consomme régulièrement les graines de pommes de pin. Il détache alors une pomme de pin puis la transporte dans son bec afin de la caler dans une fourche d’arbre ou dans une fissure du tronc. Lorsque la fissure n’est pas assez grande pour accueillir le cône, il l’élargit à coup de bec précis de manière à adapter le réceptacle à la taille du cône. L’oiseau cale le cône entre son ventre et le bois de sorte que son bec est libre pour nettoyer la cavité réceptacle. Le pic épeiche procède de la même manière avec les noix et les noisettes qu’il trouve.
Le pic tambourine en moyenne 12 000 fois par jour !
Leur bec, au moment de l’impact, passe de 25 km/h à 0 km/h en quelques microsecondes, représentant une décélération de 1000 g, soit 1000 fois la force de gravité ressentie sur terre ! Une navette spatiale au décollage subit une accélération de 3 g et il est quasi impossible pour un humain de survivre à un choc au-delà de 50 g !
Une équipe de biomécaniciens chinois semble avoir percé le mystère de cette incroyable résistance, après avoir étudié un pic épeiche. L’inhabituelle souplesse de son crâne permet d’absorber les chocs et son bec, plus court, est à la base protégé par un fin morceau d’os, sorte de ceinture de sécurité, sans lequel le bec finirait par s’enfoncer dans le crâne.
Visiteur régulier des mangeoires du Relais du Vert Bois, il apprécie les cacahuètes, la graisse, l’orge, l’avoine écrasée, les noisettes et les noix coincées dans des fentes d’écorce ou dans une mangeoire-bûche. Il est aussi acrobate que les Mésanges pour se nourrir, la tête en bas.
Période électorale oblige, les sénateurs ont adopté jeudi à la quasi-unanimité, seuls les écologistes s’y opposant, une proposition de loi UMP sur la chasse, qui reconnaît le rôle des chasseurs comme instrument efficace de gestion de la biodiversité ». Une vision surprenante et inquiétante !
La proposition du député UMP Jérôme Bignon a déjà été votée par l’Assemblée nationale le 17 mai 2011. Le Sénat a toiletté et précisé le texte, mais sans en changer l’objectif de modernisation du droit de la chasse.
Cette proposition, « dont il faut relativiser la portée » et qui « n’est pas de nature à réveiller les vieilles passions », vise à « simplifier la pratique quotidienne de la chasse », a expliqué le rapporteur socialiste Jean-Jacques Mirassou, de Haute-Garonne.
Le Sénat, sur proposition du rapporteur, a élargi le domaine du chasseur en l’autorisant « dès la première validation annuelle du permis » de chasser sur l’ensemble du territoire national et non plus seulement dans son département. Il est important de rappeler que le nombre d’accidents de chasse n’a jamais été aussi important sur ces derniers mois, les experts rappelant que la connaissance des lieux permet d’éviter un accident de chasse plus de deux fois sur trois. A Gauche comme à Droite, ce point de détail a été sciemment éludé.
Il a également simplifié et assoupli les conditions de refus de délivrance des permis, délivrances désormais confiées au directeur de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Seul le groupe écologiste a voté contre le texte. « Encore un texte sur la chasse! En période de campagne électorale, les promesses vont bon train… Le président de la République sacrifie les oies cendrées sur l’autel électoral. D’ici fin avril, à ce rythme, une cinquantaine d’espèces protégées seront visées », a ironisé André Gattolin (EELV).
La France a décidément une relation très particulière avec la Nature en général…
Saviez-vous que sous un seul de nos pas grouillent plus de 7 millions de « petites bêtes » ?
Insectes, millepattes, araignées, vers, limaces et escargots se faufilent, se tortillent, volent et rampent sur notre planète.
Ces petites créatures sont si nombreuses et si variées qu’elles sont mal connues de la plupart d’entre-nous. Et bien malheureusement, elles inspirent trop souvent répulsion et craintes disproportionnées par rapport à leur taille !
Le livre « Sur la Piste des Insectes » est un bon moyen de les réhabiliter en aidant à comprendre la place qu’elles occupent dans l’organisation générale de notre environnement. N’oubliez pas que ce sont les petits rouages qui assurent la marche du monde et réfléchissez-y à deux fois avant d’écrabouiller sous votre semelle ce scarabée qui croise votre route !
Dès le mois de février on peut entendre des alouettes champêtres. Ce sont soit des individus de passage en migration, soit des résidents revenus tôt de leurs escapades hivernales pour fuir le gel et la neige. Mais, c’est au cours des mois suivants, jusqu’à fin juillet, que les chants jubilatoires de ces populaires oiseaux se manifestent pleinement et ce, avant le lever du soleil.
Comme chez toutes les espèces de passereaux, la parade nuptiale, puis la revendication d’un territoire exclusif pour la reproduction obligent les mâles à chanter.
La particularité des alouettes réside dans le fait que leurs chants s’effectuent quasi exclusivement en vol. C’est après être devenu une tâche noire dans le ciel à des dizaines de mètres du sol, que l’oiseau débite ses vocalises dans un torrent jaillissant de notes aux tonalités élevées. Le chant de l’alouette est un des plus long et continu qui soit. Une strophe peut durer entre trois et dix minutes.
Après le durable vol stationnaire dans les hauteurs aériennes, les alouettes, toujours en chantant, redescendent en spirale alternant battements d’ailes et glissades. Arrivés près du sol, elles se taisent et se laissent chuter brusquement ne rouvrant les ailes repliées qu’au dernier moment pour atterrir en douceur.
A partir de là, il est difficile de les repérer. Leurs évolutions s’effectuent au ras du sol en marchant les pattes fléchies. Elles n’apparaissent que de façon furtive en franchissant les mottes de terre et les touffes d’herbe. Inquiètes, elles se tapissent à terre avant de s’envoler in extremis sur de courtes distances. Ces oiseaux se perchent rarement au sommet d’une plante ou d’un piquet. C’est frustrant pour les photographes animaliers.
Les alouettes sont inféodées aux milieux ouverts: cultures, friches, landes herbeuses, pâturages, prés humides. En automne et en hiver les grains de blé glanés dans les éteules, les semences de divers renouées, crucifères et autres plantes des champs constituent l’essentiel du menu. A partir de la mi-avril les insectes et leurs larves, les araignées, les lombrics et petits mollusques dominent…On comprend alors que le développement de l’agrochimie ait fini par atteindre cette espèce : l’appauvrissement des populations d’insectes et de leur variété et la disparition de bon nombre « d’herbes sauvages » dans les cultures sous l’effet des pesticides rendent difficile la survie de l’espèce.
C’est au sol que les alouettes se nourrissent, dorment et nichent. Sans le couvert d’une végétation ligneuse protectrice dans leurs milieux d’adoption, adultes et couvées sont donc très exposés aux prédateurs: renards, mustélidés, éperviers, busards etc. Leur protection réside dans les couleurs terreuses et ternes de leur plumage qui ne les distinguent guère des lieux où ils évoluent et se dissimulent. Les spécialistes ont d’ailleurs constaté que ce mimétisme indispensable entraîne une variabilité individuelle de circonstance, de sorte que l’on trouve, selon eux, rarement deux sujets à la robe exactement pareille.
Cette espèce, comme toutes celles des champs, linottes mélodieuses, bruants jaunes, ou perdrix grises est en déclin depuis plus d’une vingtaine d’années. L’évolution des pratiques agricoles, comme l’emploi massif des pesticides, est le principal responsable. Dans bien des régions de France, ces petits oiseaux sont encore plumés, comme dans la chanson bien connue, par des chasseurs sans scrupules qui en tuent des dizaines de milliers !
L’alouette fait partie de ces espèces dont la chasse est une des causes majeures de la chute des effectifs après l’agrochimie : l’alouette est l’espèce la plus petite chassée en France. Lors de la dernière enquête nationale sur les tableaux de chasse à tir, il a été tué en une seule saison 637 550 alouettes ! Un chiffre qui caractérise la stupidité avérée de ce type de chasse. Heureusement, très peu de pays se permettent de chasser cette espèce. Seuls les Français, les Italiens et les Grecs trouvent distrayant de tirer sur de si petits oiseaux.
Aux Etats-Unis, la société OrthoPets, spécialisée dans la fabrication de prothèses pour animaux a offert quatre nouvelles pattes à Naki’o un jeune chien dont les pattes avaient été rongées par des engelures.
Conçues en fibre de carbone, ces quatre prothèses en fibre de carbone imitent parfaitement les mouvements des muscles et des os. Naki’o peut désormais courir après une balle aussi bien que les autres chiens de son âge. OrthoPets est une société novatrice qui fabrique des prothèses pour une large variété d’animaux du chat, au cheval en passant par le lama et l’outarde.
En Angleterre, le docteur vétérinaire Noel Fitzpatrick a de son côté réussi, pour la première fois, à implanter deux membres artificiels sur Oscar, un chat de bientôt 3 ans, amputé des deux pattes arrière suite à un accident agricole. Les deux broches intra-osseuses ont été façonnées de telle façon à laisser le tissu osseux se développer autour et à l’intérieur de l’implant. Peu de temps après son opération, Oscar a été capable de remarcher, courir et sauter comme n’importe quel chat…
Ces deux histoires en forme de happy end ne sont pas sans rappeler celle d’un petit garçon qui avait fabriqué un petit chariot « maison » pour un lapin paralysé du train arrière.