LA BIODIVERSITE FRANCILIENNE EN DECLIN

A l’occasion des troisièmes rencontres naturalistes d’Île-de-France, l’agence pour la nature et la biodiversité Natureparif a dressé le 20 décembre dernier un bilan sur la résilience, (c’est-à-dire la capacité du vivant à retrouver un fonctionnement normal à la suite d’un traumatisme) de la faune et de la flore dans la région. Malgré les efforts récemment consentis par la Mairie de Paris, il n’est pas rassurant.

L’agence a étudié cinq grands groupes d’espèces – les oiseaux, les papillons, les chauve-souris les escargots et les végétaux – entre 2001 et 2010 de manière à appréhender l’évolution de ces populations sur le long terme. 

« La situation des oiseaux de la Région se confirme : une régression des effectifs est constatée […] Plus inquiétant encore, alors que les effectifs de l’ensemble des espèces observées en France augmentent de 12 % au niveau national en moyenne, ceux-ci baissent de 5% en Île-de-France », déplore Natureparif, qui cite l’exemple des mésanges bleues et des charbonnières. L’état des populations de bruant jaune est encore plus alarmant, les effectifs ayant diminué de 13 % aussi bien en Île-de-France que sur le plan national durant la période étudiée.

« La biodiversité francilienne n’échappe pas à l’érosion observée au niveau national et met en lumière l’importance de changer notre rapport à la biodiversité et nos pratiques : plus de laisser faire, pour favoriser la résilience et encourager le développement du vivant », analyse l’agence. En milieu urbain comme dans les champs ou en forêt, la région Île-de-France est de moins en moins accueillante pour la faune et la flore. En cause selon Natureparif, la perte d’habitats naturels, la pratique intensive de la monoculture et le réchauffement climatique.

D’une manière générale, l’urbanisation compliquerait elle aussi l’adaptation du vivant à la ville en limitant notamment les interactions entre les espèces, qui sont pourtant indispensables.

Imaginez-donc les conséquences affolantes de la mise en place et de l’extension du fameux « Grand Paris » : une raison de plus à ne plus douter de l’incohérence et du manque de clairvoyance des politiques face au monde qui les entoure…

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DES MILLIONS DE CHAUVE-SOURIS SUCCOMBENT A UN MAL ETRANGE


Entre 5 et 7 millions de chauves-souris ont succombé aux Etats-Unis et au Canada au syndrome dit « du nez blanc »
, selon une dernière estimation du service fédéral de la pêche et de la vie sauvage (FWS).

Ce syndrome provoqué par le champignon Geomyces destructans, encore objet de recherche, a été détecté pour la première fois à l’hiver 2007 dans l’Etat de New York. Il décime depuis les populations de chauves-souris dans 16 Etats du Nord-Est des Etats-Unis et quatre provinces canadiennes avec, dans de nombreux sites, un taux de mortalité de 100%.

Les chauves-souris atteintes de ce syndrome ont des comportement inhabituels comme voler à l’extérieur en plein jour durant les mois froids d’hiver ou encore se regrouper près des entrées de grottes et de mines, leur lieu normal d’hibernation.

Des chauves-souris ont été découvertes malades et mourantes en nombre sans précédent près de ces lieux d’hibernation.

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PERIL JAUNE

Les abeilles, omnubilées par les champs de colza en oublient de polliniser les plantes sauvages !

La pollinisation permet d’obtenir des graines et des fruits pour une centaine de productions végétales comme les plantes oléagineuses dont le colza, certaines légumineuses et de nombreux arbres fruitiers.

Le rôle des abeilles dans la pollinisation des espèces sauvages est également très important et permet le maintien de la biodiversité de la flore ainsi que de la faune dans nos campagnes.

C’est un fait : la culture du colza n’a cessé d’augmenter en Europe, notamment depuis que l’on en extrait du biocarburant. Des chercheurs du centre d’études biologiques de l’université de Würzburg (Allemagne), ont découvert que cette évolution avait un effet inattendu : à proximité de ces champs à la couleur et à l’odeur envoûtante, la pollinisation des plantes sauvages est plus faible qu’ailleurs. Les insectes trouvant dans ces champs beaucoup plus de pollen et de nectar.

Exemple : la primevère officinale produit 20% de graines en moins parce que les bourdons ne les fréquentent plus autant qu’il y a quelques années…

Plusieurs directives rappellent aux agriculteurs qu’en cas d’utilisation de produits phytosanitaires, il suffit de quelques mesures de précaution et de bon sens pour sauvegarder ces auxiliaires de l’agriculture. La première chose à faire, c’est d’observer sa culture : pas de problème = pas de traitement !

Si au contraire, l’intervention est nécessaire, il faut bien choisir son produit avec la « mention abeille » et respecter l’utilisation et les doses prescrites sur les emballages. Il est impératif pour les agriculteurs de traiter en dehors de la présence des abeilles, et le meilleur moment pour le faire c’est la fin de la journée. En effet, les butineuses sont rentrées à la ruche et le produit appliqué sur la culture sera partiellement résorbé le lendemain matin quand les abeilles reviendront sur les plantes. Par ailleurs, il est préférable de traiter en l’absence de vent pour éviter les dérives de produits sur les haies et les talus voisins.

Chiffre important : l’impact des pollinisateurs sur le rendement des cultures est de 30%. Cela veut dire que sur un rendement de 35 quintaux /ha, 10 quintaux proviennent des insectes pollinisateurs, l’abeille étant le principal. Mais ce n’est pas tout, il y a d’autres avantages à la pollinisation du colza : on observe une meilleure synchronisation du mûrissement des grains, de plus, les graines ont une meilleure teneur en huile, ainsi qu’un meilleur pouvoir germinatif. On le voit, l’impact des abeilles sur le colza est loin d’être négligeable  mais quoiqu’il en soit un projet de l’Union européenne va tenter de recenser les moyens permettant de garantir la pollinisation des plantes sauvages proches.

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« PAPOUF » & « LA MISS » UN COUPLE DE PERROQUETS HEUREUX

« Un Perroquet, ça change la vie… »

Décider de partager la vie d’un couple de perroquets Gris du Gabon comme « Papouf » et « La Miss » n’est pas anodin et doit faire l’objet d’une sérieuse réflexion. C’est en effet prendre une très grande responsabilité…et pour très longtemps, si l’on tient compte d’une espérance de vie pouvant aller jusqu’à 60 voire 80 ans !

Sachez que l’arrivée d’un perroquet dans une maison bouleverse toutes les habitudes….il faut lui consacrer beaucoup de temps, faire preuve d’une infinie patience et de beaucoup de psychologie.

Bien trop de perroquets sont malheureux parce que leurs propriétaires ne leur prêtent pas l’attention qu’ils méritent ou ne leur prodiguent pas les soins qui leurs sont nécessaires. 

La faculté de parler n’est pas la seule qualité du perroquet : il est avant tout un petit être extrêmement sensible, à la personnalité presque plus complexe qu’un être humain dont il perçoit de manière très subtile toutes les émotions ! Selon l’espèce, les perroquets peuvent être espiègles, drôles, loquaces, malicieux et…incroyablement affectueux.

Il est aussi important de savoir que les perroquets, contrairement aux chiens, ne vont pas aimer quelqu’un simplement parce qu’il s’intéresse à eux ou leur donne à manger. Les raisons pour lesquelles un perroquet n’aime pas quelqu’un ne sont pas toujours claires, mais il est certain que si vous avez peur, il aura peur, si vous êtes en colère, il sera en colère. Autant vous dire que votre nature influencera celle de votre compagnon à plumes. Après toutes ces années passées avec mes perroquets, j’en ai appris autant sur eux que…sur moi !

Est-il nécessaire de rappeler que comme tous les animaux, les perroquets ne sont nullement un jouet ?  Prenez le temps de beaucoup réfléchir avant d’acquérir un perroquet et de vous lancer dans une aventure qui ne sera merveilleuse qu’à une seule condition : vous devrez vous en donner quotidiennement les moyens ! 

Au fil des articles présentés dans notre blog, vous avez probablement constaté que l’environnement du Relais du Vert Bois apparaît comme une sorte de cocon tant pour l’homme que pour l’animal. Sachez pourtant qu’il n’y a point d’angélisme et que la vie ici ne se fait pas dans l’improvisation. Tant la quiétude que le bon état physique et psychologique de nos amis à poils et à plumes n’est pas un fait du hasard. Ils sont le fruit d’un très long processus, basé sur des années d’observation ici et ailleurs, sans oublier une remise en question permanente. La connaissance est absolument cruciale (vous seriez surpris de constater le nombre incroyable de livres et magazines tant en français qu’en anglais présents dans ma bibliothèque !) pour celui ou celle qui désire aller plus loin dans la relation homme-animal…

La vie d’apparence « tranquille » au Relais du Vert Bois est à ce prix !

Vous découvrirez au fil des prochains mois et avec plus de détails, la vie de nos perroquets, mais si d’ici là vous désirez en savoir un peu plus sur ces incroyables animaux, allez-donc faire un tour sur le site internet de Suzy Liebaert-Guasch qui parle avec autant de passion que de sincérité des perroquets et qui a fait naître Papouf et La Miss… Une « grande » dame dont l’énergie n’a d’égale que la détermination de bien faire.

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MESHAK DECOUVRE L’ATTELAGE

Comme à son habitude, notre âne miniature « Meshak » a été particulièrement « zen » face à une situation nouvelle.

C’est en effet hier dimanche et sous un joli soleil que Meshak a découvert un attelage à sa taille – autant dire minuscule ! – confectionné à Dallas, Texas… Impossible à trouver en Europe, il n’y a qu’au pays de l’infiniment grand ou petit que l’on pouvait trouver pareille « carriole ».

Avec l’aide de Cyriane, la fille de notre ami vétérinaire, mon épouse Charlotte a aidé Meshak à réaliser sans encombre son premier tour de la maison, dans un sens puis dans l’autre. Mission réussie !

Nous ne doutons pas un seul instant du plaisir qu’auront les enfants à partager les joies de l’attelage avec Meshak lors de leur prochain séjour au Relais du Vert Bois.

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LA DOUCEUR DE L’HIVER PERTURBE LA BIODIVERSITE

Après l’automne 2011, désigné comme le deuxième plus chaud de France depuis 230 ans, l’année 2012 démarre avec un hiver exceptionnellement doux.

Des papillons qui virevoltent, des bourgeons qui pointent et des abeilles qui se promènent… Trompée par l’exceptionnelle douceur de ces dernières semaines, la nature s’affole. S’il serait hâtif d’y voir une preuve irréfutable du réchauffement climatique, la clémence des températures  reste tout de même inhabituelle et a un impact sur la biodiversité et les cultures agricoles. La faune et la flore ne s’adaptent en effet pas assez rapidement à ces conditions climatiques.

L’hibernation tardive de certains animaux, le gazouillement des oiseaux ou encore l’apparition de fleurs printanières au mois de janvier sont les signes d’une douceur hivernale d’autant plus ressentie que l’hiver précédent était particulièrement rigoureux. Selon une étude du CNRS de Montpellier (Hérault), les animaux et les plantes devraient s’adapter à ces températures inattendues en remontant vers le nord pour y trouver des habitats naturels plus froids et plus appropriés, mais ils peinent à suivre l’évolution du thermomètre. En une vingtaine d’années (1990-2008), les températures moyennes ont augmenté en Europe d’environ 1°C, ce qui revient à un décalage des températures vers le nord équivalent à 249 km.

Les papillons affichent par ailleurs un « retard » d’environ 135 kilomètres par rapport à l’évolution des températures. D’après une étude du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, les oiseaux, eux, ont accumulé un retard de 212 kilomètres, ce qui montre « à quel point les changements climatiques réorganisent rapidement et profondément la composition de la faune en Europe, avec d’inquiétants décalages dans la réponse des différents groupes d’espèces ». Localement, les animaux sont déboussolés. Les espèces pondeuses par exemple sont déjà en situation de ponte, ce sans que quiconque puisse présager du devenir des œufs si le gel finissait par arriver.

« On a eu une période de froid, puis une période très douce. La nature a réagi comme si c’était le printemps », résume Bruno Philippe, membre de la société d’horticulture de Soissons (Aisne). Car si les animaux tardent à suivre la courbe des températures, la flore, pour qui l’hiver représente une période de repos végétatif au cours de laquelle les fleurs interrompent leur activité, s’adapte avec encore plus de difficultés à la douceur hivernale. A l’apparition précoce des bourgeons qui accroît le risque de gel et diminue la probabilité d’obtenir des fruits au printemps s’ajoutent les maladies, les parasites et les insectes, lesquels voient dans des températures plus élevées les conditions idéales pour se développer. Le froid hivernal tue généralement ces populations, ramenant ainsi un équilibre préoccupant entre la flore et les effectifs de nuisibles : des arbres fruitiers comme les cerisiers ou les pruniers, ont besoin de froid l’hiver pour que les hormones qui activent la floraison soient suffisantes. 

En 1956, un début d’hiver très doux, suivi d’un des pires coups de gel qu’ait connu la France, a décimé les oliviers de Provence et des dizaines de milliers d’arbres en forêt. Dans les bois autour d’Aix-en-Provence, les spécialistes s’inquiètent de voir pointer les fleurs de pins, genêts et genévriers.

En dehors même du risque de gel, les plantes s’affaiblissent. Elles sont en pleine activité, alors même que l’activité solaire, elle, reste faible. Du coup, ces plantes puisent dans leurs réserves sans pouvoir les reconstituer grâce à la photosynthèse.  Elles seront donc moins résistantes face à tout type de stress,  aléa climatique ou attaque de parasite.

Côté apiculture, aux environs du mois de décembre, les abeilles forment des grappes et ne bougent presque plus. Cette année, les grappes ne sont quasiment pas formées et les abeilles sortent tous les jours sans pour autant trouver à butiner. Dès lors, elles se fatiguent et puisent dans les réserves qui sont censées leur faire passer tout l’hiver.

Bouleversant les habitudes des jardiniers amateurs et professionnels, la clémence de l’hiver préoccupe également les agriculteurs, qui ont déjà dû faire face à la sécheresse l’an passé. Bien que les cultures céréalières du nord de la France ne soient pour le moment pas menacées, les vignerons de Champagne-Ardenne affichent ainsi leur inquiétude vis-à-vis des vendanges à venir. S’il intervient avant le mois d’avril, le gel ne constitue pas un risque pour les viticulteurs qui constatent l’apparition de bourgeons sur leurs pieds de vigne, ce qui influence la qualité du vin. Plus sucré et moins acide, le nectar deviendrait plus difficile à équilibrer.

Difficultés de la biodiversité à s’adapter, bouleversement des cultures agricoles : autant de raisons qui incitent à considérer avec le plus grand sérieux ces « drôles » de températures hivernales.

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CES ANIMAUX QU’ON ASSASSINE

Le trafic des animaux est devenu en quelques années l’une des activités criminelles les plus importantes après celles des armes et de la drogue. Il est évalué à vingt-cinq milliards d’euros, mais quatre fois plus si la valeur des ingrédients tirés de ces animaux est prise en compte : les os de tigre, la bile d’ours, les ailerons de requins, les défenses d’éléphants, les cornes de rhinocéros, mais aussi les viandes de gorilles, de chimpanzés, de pangolins, de baleines, de dauphins…

Désormais « géré » par les grandes mafias du monde, en Asie, au Japon, en Italie, en Amérique du Nord et Amérique centrale, ce trafic s’est largement amplifié en 2010 et au cours des premiers mois de 2011. Celles-ci ont investi ce secteur peu surveillé, diffus, très rémunérateur et rarement sanctionné et cette activité est désormais démultipliée par les ventes sur internet. Les braconniers ne sont plus les paysans affamés d’autrefois, mais de véritables guerriers, équipés d’hélicoptères, de fusils à infra rouge, de systèmes GPS, et de plus en plus intégrés dans des réseaux de professionnels du crime.

Dans son enquête à travers le monde, Louis Bériot nous fait découvrir, au cours de l’année 2010, année du Tigre pour les Chinois, l’ampleur de ce trafic, son développement, les nations impliquées et leur impuissance à le combattre. Il révèle aussi le courageux combat de centaines d’ONG pour tenter de le contrer, parfois au péril de la vie de leurs militants. Tous les pays sont responsables, à commencer par la Chine, épicentre de tous les trafics, suivie de près par l’Asie et l’Amérique du Nord, au nombre des plus vastes marchés dans le monde.

L’ouvrage « ces animaux qu’on assassine » est une enquête détaillée, précise, et inquiétante. Selon l’auteur, cette razzia sur la faune menace non seulement des milliers d’espèces, mais aussi les grands équilibres naturels et au bout de la chaîne, l’Homme. Un réquisitoire sur le comportement humain à l’égard de la vie.

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LA TRACE DE L’OISEAU

Les oiseaux sont les seuls êtres à avoir des plumes. Tout à la fois légères, souples et robustes, les plumes sont d’une conception ingénieuse. 

L’ensemble des plumes, généralement plusieurs milliers, forme le plumage, dont les fonctions sont de protéger le corps de l’oiseau du milieu ambiant, notamment contre l’eau, le froid, les radiations solaires, de permettre le vol et de se camoufler. Mais il a aussi une fonction sociale et reproductive.

La plume est faite de kératine, substance que l’on retrouve dans les cheveux et dans les ongles humains.

Bien sûr, l’observation d’une plume (comme ici retrouvée au Relais du Vert Bois) ou du plumage peut permettre de déterminer l’espèce, le sexe, l’âge ou la santé d’un oiseau.

L’oiseau passe une bonne partie de son temps à entretenir et à réparer ses plumes. Il se sert de son bec pour rattacher les petits crochets ainsi que pour nettoyer ses plumes afin de les rendre imperméables. La plume provient d’une papille dermique comme le follicule d’un cheveu chez l’homme. L’ancienne plume doit d’abord tomber pour qu’une petite hampe, semblable à une paille, se mette à pousser. A l’intérieur de ce minuscule tuyau, les barbes et les barbules sont enroulés en spirale. la partie supérieure de la hampe se fends peu à peu, permettant à la plume de se déplier et de prendre forme progressivement.

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PLUS DE QUARANTAINE POUR LES ANIMAUX DE COMPAGNIE AU ROYAUME-UNI

Le Royaume-Uni a allégé depuis 1er janvier 2012 les règles pour l’entrée sur son territoire des animaux de compagnie – chiens, chats et furets -, mettant fin à la quarantaine de six mois imposée depuis le XIXe siècle,  désormais largement dépassé par les avancées scientifiques.

Les animaux de compagnie devront simplement être vaccinés contre la rage mais un délai de 21 jours entre la vaccination et l’entrée au Royaume-Uni reste obligatoire.

Auparavant, les propriétaires de chiens et chats devaient placer leur animal en quarantaine pendant six mois à partir de la date d’un test sanguin obligatoire. Le test sanguin et la quarantaine disparaissent pour les animaux provenant de tous les pays de l’Union européenne ainsi qu’une liste de pays comprenant les Etats-Unis et l’Australie. Pour les autres pays tels que le Brésil, l’Inde et l’Afrique du sud, le test sanguin et une quarantaine réduite à trois mois restent obligatoires.

Le Royaume-Uni, l’Irlande, la Suède et Malte, qui faisaient exception jusqu’à présent au régime européen sur le voyage des animaux de compagnie, mettent ainsi leurs règles en conformité avec celles de l’UE au 1er janvier, selon le ministère de l’Environnement.

Il était temps ces règles soient mises en place après avoir entraîné bien des tracas pour des générations de propriétaires d’animaux de compagnie et ceux qui avaient besoin d’un animal pour les aider, comme les handicapés… Well done.

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MON CHAT, UN FAUVE ?

Le livre « Mon Chat, Un Fauve ? » est un voyage original auquel nous convient les auteurs : observer et découvrir les innombrables similitudes qui demeurent dans le comportement, les aspects physiques et les instincts de nos chats domestiques et des félins sauvages.

Grâce à des textes comparant à chaque fois le chat de son cousin le félin, les auteurs nous parlent de stratégies de chasse, de feulements, de toilette, ou encore de sommeil, de camouflage, de saut ou de bagarre mais aussi d’accouplement ou de l’activité crépusculaire, chez l’un comme chez l’autre.

Les photos renforcent incroyablement les ressemblances puisqu’à chaque fois, le chat et le félin sont pris de même façon, sous le même genre de lumière ou le même décor, et sont placés face à face sur la double page. Le lecteur en conclura facilement que chez son animal favori dort, peut-être, un fauve redoutable !

Marie-Luce Hubert est biologiste éthnologue, inconditionnelle des chevaux et des Loups tandis que Jean-Louis Klein est passionné d’ornithologie et de photographie animalière. Ils se consacrent depuis de nombreuses années à la photographie animalière. Leurs images sont plusieurs fois primées au prestigieux concours du BBC Wildlife Photographer of the Year.

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