En 2010, 16000 participants de 130 pays ont tenté leur chance au prestigieux concours du magazine National Geographic qui récompense le meilleur cliché reflétant la réalité de l’instant capturé. Trois catégories sont ouvertes : “people” (les gens), “places” (les lieux) et “nature”.
Ci-dessus, l’arbre des araignées composé de millions d’araignées qui tentent d’échapper aux crues suite aux inondations pakistanaises de 2010, et qui s’accrochent aux rares supports disponibles non immergés…
Des images toutes aussi étonnantes que les autres prises par des photographes de talent témoignent de la beauté d’une nature étrange et merveilleuse. C’est à voir ici.
Des chercheurs américains ont détecté un parasite de mouche qui conduit les abeilles domestiques à quitter leur ruche, les désoriente et provoque leur mort…
Un meilleur « décryptage » de ce parasite appelé « Apocephalus borealis » pourrait aider à avancer dans les recherches pour déterminer la ou les causes de la disparition massive des abeilles. L’infestation d’une ruche commence quand une mouche dépose ses oeufs dans l’abdomen d’une abeille. Les larves, après éclosion, se développent et modifient le comportement de l’abeille. Ces dernières abandonnent leurs ruches pour se rassembler près de sources de lumière avant de tourner en rond, sans aucun sens de l’orientation.
Apparu en 2006 aux USA, ce phénomène mystérieux a décimé les populations d’abeilles domestiques au rôle essentiel dans la préservation des récoltes, qui en dépendent pour leur pollinisation.. 80% des plantes à fleurs sont pollinisées par l’animal et les abeilles sont considérées comme les meilleurs pollinisateurs. 30% de ce qui est dans nos assiettes est lié à la pollinisation. Sur la table du petit déjeuner, sans les abeilles, pas de confiture, de jus d’orange et de café. Ou, du moins, pas au même prix ni à une telle qualité. Bref, des dizaines de milliards d’euros sont en jeu…
Des analyses génétiques dans les ruches infestées, montrent qu’abeilles et mouches étaient souvent aussi porteuses d’un virus déformant les ailes et d’un champignon microscopique Nosema ceranae, d’origine asiatique, susceptible de provoquer des infections fongiques. Des entomologistes ont pointé du doigt ce virus et ce champignon comme les causes potentielles de la disparition des abeilles et de leur abandon des ruches.
Didier Clech, ornithologue amateur mais distingué, passionné par les oiseaux nocturnes, propose au travers de son magnifique livre « Légendaires Oiseaux de Nuit » un formidable voyage à travers les écrits et autres créations culturelles, d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs.
À parcourir ainsi fables, contes et autres histoires dans un livre richement illustré, le lecteur approfondit l’histoire de ces animaux fascinants et découvre le cheminement qu’a été celui des oiseaux nocturnes dans les mentalités.
La chouette, par exemple, a bénéficié d’une image très positive en symbolisant la déesse Athéna à l’époque de la Grèce antique et a ensuite été totalement persécutée au Moyen-Âge.
À cette époque, les chouettes et les hiboux étaient en effet associés aux sorcières et aux personnes en dehors des normes de l’Église. L’assimilation des oiseaux nocturnes à tout un tas de choses négatives comme les fantômes et la mort a ainsi été très forte jusqu’à la Renaissance, époque à laquelle les choses ont basculé grâce aux scientifiques.
Puis, au XIX e siècle, des textes très utilitaristes visant à les protéger ont été produits en direction des agriculteurs. Ces derniers avaient tout intérêt à protéger ces mangeurs de rongeurs…Si le regard des hommes a changé sur les chouettes, elles sont malheureusement toujours victimes des voitures, des pesticides, des remembrements et de la disparition des talus…
Ce matin…un lapin dans la clairière. Mais au fait…lièvre ou lapin ? Lièvre d’Europe ou lapin de Garenne ?
Lièvre et lapin ont finalement peu de choses en commun :
- Les lièvres, sont en général plus grands que les lapins. Ils ont des oreilles plus longues et une fourrure faite de poils plus longs et noirs au sommet. Les lièvres ont un comportement solitaire. Ils nichent en plein air dans un gîte, un trou peu profond.
La saison des amours du lièvre commence dès la fin décembre. La femelle appelée « hase » met bas jusqu’à l’automne, 2 à 4 portées de 2 à 4 levrauts chacune qui naissent avec les yeux grands ouverts, couverts de poils et sont capables de courir quelques minutes après leur naissance, prêts à fuir en cas de danger.
Le lièvre est un animal nocturne. C’est la nuit qu’il s’accouple et qu’il recherche sa nourriture, composée de toutes les semences et plantes de bois, des champs, des prés, des vignes. Il ne s’attaque aux écorces des jeunes arbres qu’en cas de disette, lorsque l’hiver est rigoureux.
- Les lapins sont divisés en plusieurs genres. Ils ont une silhouette moins élancée, des oreilles moins grandes et des pattes nettement plus courtes.
Les lapins vivent en groupe d’une dizaine d’individus dont les terriers communiquent, plusieurs familles se regroupent en colonies constituant une garenne. Les lapereaux naissent aveugles et nus, et doivent donc rester cachés dans un nid sous terre pendant plus d’une semaine avant de sortir à l’air libre.
Issu du lapin européen, le lapin domestique est élevé dans le monde entier.
Cet hiver est contre toute nature…
Nous sommes le 5 Janvier et il fait tout de même 10°C ici en Normandie. A proximité du verger du Relais du Vert Bois, une toile d’araignée scintille dans la rosée du matin.
L’araignée fabrique le fil de soie de sa toile directement dans son abdomen. C’est d’abord un liquide qui sort goutte à goutte par de petits « tubes », appelés les filières. Au contact de l’air, il devient solide. L’araignée allonge le fil en le tirant avec ses pattes arrière. Cette soie est plus solide qu’un fil d’acier de même diamètre et peut s’étirer jusqu’à environ 40% sans se rompre !
Ce fil de soie est à la fois un support chimique (de phéromones déposées par le mâle, la femelle, ou les petits) et un signal vibratoire qui alerte ainsi l’araignée sur le fait qu’une proie est tombée dans son piège ou qu’un mâle s’approche. L’araignée peut aussi détecter la position d’une proie immobile en impulsant une vibration à la toile et en analysant l’écho de cette vibration en retour. Chaque espèce produit des signaux particuliers par vibration de l’abdomen ou par vibration produite par les pattes, à la manière d’un doigt qui fait sonner la corde d’une guitare.
L’araignée produit plusieurs types de soies. Pour tisser sa toile, elle fabrique une soie collante, puis elle enduit ses pattes d’une substance spéciale pour éviter de s’engluer. Elle sécrète d’autres sortes de soies pour emballer ses proies, pour envelopper son cocon ou pour tisser les fils auxquels elle se suspend.
Selon une étude menée par le Butterfly conservation, l’organisme britannique chargé de la préservation des papillons et de leur environnement, les populations de lépidoptères vivent mal les conditions climatiques de plus en plus extrêmes. Tempêtes, tornades, inondations, sécheresses chroniques : ces épisodes météorologiques extrêmes ont marqué l’année 2011.
Particulièrement violents, ils pourraient témoigner d’un dérèglement climatique profond et ont en tout cas affecté la répartition géographique de plusieurs colonies de papillons. Alors que le printemps très chaud a entraîné une apparition de certaines espèces qui se manifestent généralement en été, d’autres ont mal vécu l’augmentation des températures.
Les conséquences en Grande-Bretagne ont permis aux scientifiques d’observer des espèces peu communes en Europe du nord, la région ayant été soudainement assaillie par des papillons en provenance du sud de l’Europe. Des papillons de nuit ont notamment été aperçus, par exemple des spécimens de l’espèce rhodometra sacraria, exotique et implantée d’ordinaire dans le Sud de la France. D’autres espèces sont arrivées quelques mois en avance à cause des températures exceptionnellement élevées en avril et en mai. Ainsi le porte-queue noir, un papillon qui fait habituellement son apparition en juin et qui a été vu dès le mois de mai…
Le beau spectacle qu’ont pu offrir certaines espèces exotiques aux scientifiques britanniques ne doit cependant pas occulter l’autre corollaire du réchauffement climatique, qui modifie en profondeur l’habitat naturel de nombreuses espèces. Parmi elles, les papillons, qui pourraient à terme ne plus trouver les ressources nécessaires à leur survie…
En 2009, une étude menée par des chercheurs venus de plusieurs pays européens et présentée par le Dutch butterfly conservation (Pays-Bas) soulignait la sensibilité des papillons aux changements de températures. Testant plusieurs scénarii, ils avaient calculé qu’une augmentation du thermomètre mondial de 2,4 degrés celsius d’ici 2080 pourrait entraîner la destruction de l’habitat naturel de quelque 147 espèces de lépidoptères. Les experts avaient par ailleurs insisté sur les risques encourus par la biodiversité, alertant qu’une soixantaine d’espèces migraient déjà vers le nord et les régions de hautes montagnes. Deux ans plus tard, certaines paraissent déjà en grand danger…
Le muséum d’histoire naturelle du Havre propose, jusqu’au 1er avril 2012, une exposition intitulée « Savane, un océan d’herbes ». Orchestrée par les photographes Christine et Michel Denis-Huot, elle se veut un voyage au coeur de l’Afrique de l’Est et ambitionne de sensibiliser aux enjeux de conservation d’un milieu aujourd’hui menacé.
Mélange d’images et de son sur plus de 500 m2, l’exposition réunit également une superbe collection d’animaux naturalisés et permet la découverte de données scientifiques récentes tout en sensibilisant les visiteurs aux enjeux de conservation d’un milieu aujourd’hui menacé.. Des ateliers sont disponibles pour les enfants. Une visite alliant l’utile à l’agréable lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois.
L’association norvégienne Green Warriors vient de transmettre à l’excellent Rue89 les résultats catastrophiques de son étude sur l’impact environnemental de l’élevage du saumon, question ultra-sensible à Oslo…
Critiquer l’industrie du saumon est de très mauvais goût en Norvège. La pêche y est en effet le troisième secteur d’exportation après le pétrole et le gaz.
Et la France est le plus gros importateur de saumon norvégien, l’essentiel de ce que nous consommons (dont 30% pendant les fêtes de fin d’année) vient des fjords de ce pays. Un marché multiplié par trois en vingt ans, qui pèse 416 millions d’euros annuels.
Derrière les vertus connues des Oméga-3 pour la santé, une autre réalité du saumon norvégien est bien dissimulée. Selon l’enquête de Green Warriors :
- 10 à 20% des saumons d’élevage meurent dans les cages, du fait de la surpopulation, de malformations et de maladies ;
- les études vétérinaires montrent que presque la moitié des saumons souffrent d’inflammation cardiaque, neuf sur dix de dépôts graisseux supplémentaires au cœur ;
- les vaccins inoculés aux saumons provoquent des effets secondaires, comme des péritonites ;
- les déchets alimentaires des fermes aquacoles s’élèvent à 7% – il y a donc 70 000 tonnes de restes rejetés en mer et qui sont ensuite mangés par les poissons sauvages à proximité.
Si les effets sur la santé humaine font l’objet d’une controverse scientifique, la catastrophe environnementale de l’industrie du saumon norvégien ne fait plus de doute. Un reportage diffusé sur France 3 l’an dernier a montré que l’aquaculture norvégienne n’avait rien à envier aux élevages de porc intensifs bretons : entassement des animaux, traitements aux antibiotiques, épandages nocifs pour l’environnement…
Le ministre français de l’Agriculture Bruno Le Maire, inquiet d’apprendre l’usage du diflubenzuron dans les fermes norvégiennes, avait écrit à son homologue, Lisbeth Berg-Hansen. Il s’étonnait que ce pesticide, ne disposant pas d’autorisation de mise sur le marché en Europe, soit utilisé pour lutter contre le pou de mer dans les élevages norvégiens.
Sur la notice de produit, il est clairement écrit qu’il est « très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets indésirables à long terme pour le milieu aquatique. Ne doit pas être utilisé à moins de 30 m des fossés de drainage, des ruisseaux, des barrages ou de grands plans d’eau ». Lisbeth Berg-Hansen avait tranquillement répondu à Bruno Le Maire que ce produit était légal dans son pays pour la lutte contre le pou de mer.
La Norvège ne cesse de se justifier auprès de ses pays-clients et qui lui demandent des comptes. Ainsi, en réponse aux demandes de l’Agence européenne de sécurité sanitaire, l’Institut norvégien de recherche sur la nutrition, les poissons et crustacés vient encore de répondre qu’après examen, le niveau d’arsenic trouvé dans le poisson était bien plus bas que ce que soupçonnait l’Europe.
Le gros problème est qu’aucune expertise indépendante n’existe. Et pour cause : la ministre norvégienne de la Pêche possède elle-même des participations dans des sociétés de pêche, à hauteur de plusieurs millions d’euros et nomme les directeurs des trois organismes publics censés contrôler l’industrie de la pêche (l’Agence norvégienne pour la sécurité alimentaire, l’Institut national de recherche sur la nutrition, les poissons et crustacés, et l’Institut de la recherche marine).
Sous couvert d’anonymat, un journaliste de la télévision norvégienne précise que « l’industrie piscicole et la politique sont très connectées, cela ne dérange pas vraiment les Norvégiens, et peu de journalistes enquêtent sur ces sujets. Après l’embargo russe, lié aux quantités excessives de cadmium et de plomb retrouvées dans le saumon, la Norvège a déjà des difficultés à exporter en Chine et aux Etats-Unis. Elle ne veut pas se priver du marché français ».
Kurt Oddekalv, président de Green Warriors, est le justicier vert qui a mené l’enquête avec les moyens du bord. Grâce à son mini sous-marin équipé d’une caméra (un temps confisquée par les autorités), il a pu filmer les fonds marins et constater leur dégradation ou eutrophisation. Une épaisse couche blanche l’a alerté : ce rejet, provenant des nutriments des fermes aquacoles, contamine les fonds marins (notamment avec du sulfure d’hydrogène) et chasse les saumons sauvages, lieux noirs et autres morues des fjords.
La contamination de tout ce qui vit dans les fjords autour des élevages est un gros sujet d’inquiétude pour les amateurs de nature en Norvège. Les nutriments donnés aux saumons des fermes s’échappent des immenses filets et terminent dans la bouche de la faune avoisinante.
Pour l’un des fondateurs (qui tient à rester anonyme) de Salmon Camera, une association qui commence à compiler les études scientifiques sur le sujet, c’est le principal sujet d’inquiétude : « Quand on pêche un poisson sauvage, on ne sait pas combien de jours se sont écoulés depuis qu’il a absorbé le diflubenzuron échappé des filets. Ce pesticide menace les crustacés, le plancton, toute la vie sauvage autour des élevages. Pour le saumon d’élevage, il y a des contrôles, normalement les éleveurs attendent que les traces de ce pesticide disparaissent de leur organisme, mais ce n’est pas le cas pour le poisson sauvage autour ».
Avec les Green Warriors et le parti écologiste norvégien (qui n’est pas représenté au Parlement), ce pêcheur plaide pour un confinement des fermes qui éviterait qu’elles contaminent leur environnement. Tous demandent aussi des contrôles plus stricts sur la nourriture qui est donnée aux poissons.
Née il y a bientôt 4 ans dans la ferme de l’une de nos bonnes amies, « Minette » est la compagne de notre Maine-Coon « Django », trois fois plus gros qu’elle !
Qualifiée de petit modèle, Minette est une petite tigresse au coeur tendre qui n’a pas son pareil pour prendre la poudre d’escampette dès que la porte de la maison est ouverte… Discrète, sensible, particulièrement câline et adorant par-dessus-tout les caresses et les siestes devant la cheminée ou devant les baies vitrées « léchées » par les rayons du soleil, Minette est une petite boule d’amour qui a trouvée sa place à la maison, dès le premier jour.
Avec Minette, l’amour ne connaît pas de demi-mesure !
Notre « Django » est un Maine coon, une race féline apparue à la fin du XIXème siècle aux États-Unis.
Pourquoi « Maine coon » ? La réponse est assez simple : « Maine » du nom de l’état américain d’où il est historiquement originaire, et « coon » , diminutif de racoon (raton-laveur en anglais), du fait de sa queue plus longue que la normale et agrémentée d’anneaux… comme le raton-laveur ! La légende voudrait d’ailleurs qu’il soit issu d’un mariage entre un chat et un raton-laveur, ce qui est génétiquement impossible, bien évidemment !
Sa véritable origine serait plutôt un croisement entre des chats sauvages nord-américains et des chats importés d’Europe à une époque ou une autre (les hypothèses allant des premiers vikings, aux chats angoras de Marie-Antoinette !).
Quoi qu’il en soit, c’est à la base un solide chat de ferme qui fut sélectionné à ses origines pour son gabarit hors-norme (c’est le plus grand chat connu à ce jour), sa sociabilité et son look peu commun de « petit lynx », la nature ayant fait le reste !
En dépit de sa taille massive et de son poids hors-norme (Django pèse 11 kg et n’est absolument pas gros), son caractère est celui d’un « gentil géant ».
Souvent décrit comme un « chat-chien » de part son caractère proche du chien, le maine coon est effectivement un chat hors du commun et Django ne fait pas exception à la règle : très sociable, joueur, câlin, « pot de colle » et champion des parties de caresses et de mamours langoureux ! Bref…vous l’aurez compris, c’est un amour de chat !