En réalité, les chevaux dorment debout et couché. Simplement, il ne s’agit pas dans les deux positions de la même sorte de sommeil. Debouts, les chevaux dorment d’un sommeil léger. Couchés, ils dorment d’un sommeil profond.
Les chevaux dorment debout quand ils se sentent plus ou moins en sécurité dans l’environnement dans lequel ils se trouvent. Il faut avoir à l’esprit que dans la nature, les chevaux ont toujours été des proies. Depuis la nuit des temps, la position allongée représente un danger pour eux puisque couchés dans les hautes herbes, les chevaux ne voient pas venir les prédateurs et mettent en conséquence plus de temps à se relever pour fuir.
D’ailleurs, en horde, il est intéressant d’observer qu’il y a toujours un ou plusieurs chevaux en « tour de garde » qui veillent lorsque les autres dorment couchés.
Ils échangent ensuite les rôles…
Les chevaux peuvent se permettre de dormir debout parce qu’ils ont un jeu de ligaments qui bloque l’articulation du fémur, du tibia et de la rotule. Ce jeu de ligaments particulier leur permet de rester debout très longtemps sans fatigue.
Les chevaux n’ont pas besoin de dormir autant et aussi profondément que les humains. En 24 heures, il leur faudra à peu près 3 heures de sommeil, au cours desquelles ils ne dormiront profondément que de 30 à 40 minutes. Pour le même laps de temps, les humains ont besoin de 7 à 8 heures de sommeil et de 1 heure et demi de sommeil profond. Quand le cheval se couche pour dormir, c’est plus souvent durant la nuit que durant le jour, et lorsqu’il se sent en totale sécurité. Il se couche alors sur le côté. Les jeunes chevaux dorment souvent sur le côté en début d’après-midi. Si le cheval entend un bruit alors qu’il est couché et dort, il se relèvera en une fraction de seconde.
Inoffensif pour l’homme, l’orvet est un ami du jardinier puisqu’il dévore toutes sortes d’invertébrés. Souvent considéré par le grand public comme un serpent mais contrairement aux apparences, l’orvet fait bien partie de la famille des anguidés qui est en fait un sous-ordre des sauriens… autrement dit, l’orvet aussi appelé serpent de verre, est un lézard sans pattes !
Du lézard, il a hérité la faculté d’autotomie, c’est-à-dire qu’en cas d’attaque d’un prédateur, il peut perdre une partie de sa queue.
Contrairement au serpent, l’orvet présente les mêmes écailles sur toute la surface de son corps et peut cligner des yeux puisqu’il est pourvu de paupières mobiles. Le tympan est également caché sous les écailles comme chez le lézard. L’on trouve cet animal communément dans toute l’Europe jusqu’en Russie mais aussi dans certains pays plus ensoleillés comme l’Iran, l’Algérie, la Turquie.
L’orvet se caractérise par un corps longiligne pouvant atteindre 50 cm, sans pattes, recouvert d’écailles minuscules et lisses dont la couleur varie du gris au brun. Le ventre chez la femelle est marqué par des bandes longitudinales sombres qui la rend notablement plus belle que monsieur. Son espérance de vie atteint allègrement 30 ans !
L’orvet se cache le plus souvent à proximité d’un point humide, sous les feuilles dans un coin ombragé, ou encore dans les hautes herbes, sous des cartons, une tôle, bref tout ce qui permet de garder une certaine humidité favorisant la présence de petits invertébrés dont il est friand. Son menu préféré se compose essentiellement d’escargots, de limaces, de vers de terre et autres lombrics, de chenilles, cloportes, araignées, larves diverses.
Au jardin, il est donc assurément un véritable ami du jardinier ! Un tas de compost est pour lui un superbe refuge pour trouver de la nourriture à profusion et une certaine chaleur à la saison froide.
Pendant l’hiver, l’orvet hiberne soit dans une cachette soit dans un terrier qu’il creuse par ses propres moyens et qu’il ferme avec de la terre et de la mousse.
La reproduction de l’orvet intervient à partir de la fin août. Il est vivipare et donne naissance à des petits formés.
La chambre haute du parlement allemand, le Bundesrat, a interdit en fin de semaine singes, ours, éléphants, girafes et hippopotames dans les cirques.
Estimant que les cirques ne pouvaient pas offrir des conditions de vie adéquates à ces animaux, le Bundesrat a interdit leur présence à compter du 1er décembre 2011. Il critique notamment le fait que ces animaux passent une grande partie de leur vie dans des espaces étroits, ce qui les rend malades à divers degrés ou les tue.
Cette décision a été saluée par les associations de protection des animaux, qui la réclamaient depuis de nombreuses années. Quand la France, suivra-t-elle les sages décisions de son homologue allemande ?
Le Parlement européen demande aux autorités françaises d’intervenir « dans les meilleurs délais » pour garantir la protection de l’ours brun, dont la situation est critique dans les Pyrénées françaises, selon l’association Pays de l’Ours-Adet.
Dans une lettre adressée le 13 octobre 2011 à la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet et récemment publiée par cette association pro-ours, la Commission des pétitions du parlement européen « demande aux autorités françaises de bien vouloir intervenir dans les meilleurs délais afin de garantir la protection de l’ours brun, espèce protégée par la directive ‘Habitats’ n 92/43, bénéficiant d’un statut de protection stricte ».
Selon l’association Pays de l’Ours-Adet, si la France ne prend pas rapidement des mesures crédibles, la Commission européenne pourrait bien la traduire devant la Cour de justice européenne pour infraction à la directive européenne « Habitats ».
La population des ours des Pyrénées repérée en 2010 par l’Equipe technique ours est de 19 individus minimum. Le plan de réintroduction d’ours slovènes dans les Pyrénées françaises a démarré en 1996 et 1997 avec le lâcher de deux femelles et un mâle. Dans la seconde phase du programme, et malgré la forte opposition des associations d’éleveurs, cinq autres ours en provenance de Slovénie ont été réintroduits en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées entre avril et août 2006.
Le plan ours a officiellement pris fin le 31 décembre 2009 sans qu’aucune reconduite n’ait été annoncée malgré les obligations européennes de la France. L’ours brun figure en effet sur la liste des espèces prioritaires au niveau communautaire.
En juillet 2010, Chantal Jouanno, alors secrétaire d’Etat à l’Ecologie, avait annoncé qu’il n’y aurait « pas de réintroductions massives » de l’animal, mais que « chaque ours mort accidentellement serait remplacé » comme dans le cas de Franska qui devait être remplacée au printemps 2011. Mais début juin 2011, le gouvernement était revenu sur cet engagement en renonçant à un lâcher afin de ne pas « pénaliser » les éleveurs touchés par la sécheresse.
Cette photo prise avant hier sous un joli coucher de soleil est celle de Quouros, l’un de nos six chevaux, né à la maison il y a bientôt 7 ans.
Autant dire qu’il ne peut laisser personne insensible tant il est facétieux, sympathique et malin, sans jamais un gramme de vice. Pour dire vrai, ceux qui côtoient nos chevaux sont toujours étonnés de leur caractère tranquille et de leur capacité à nous suivre sans longe et sans contrainte. Un mystère ? Certainement pas. Notre attention et notre bienveillance pour chacun de nos amis à poils et à plumes est basée sur le respect et l’écoute, sans jamais vraiment préjuger des aptitudes des uns et des autres. Nous n’avons jamais comparé notre intelligence d’humains à l’intelligence animale. Savoir, c’est observer avec une infinie patience.
L’intelligence du cheval est un sujet passionnant et les spécialistes du comportement animal ont dégagé certains critères permettant de classer les espèces selon le niveau de leurs aptitudes mentales. Ils ont remarqué que les animaux les plus aptes à la résolution de problèmes assez complexes sur le plan pratique et sur celui du raisonnement sont ceux qui mettent longtemps à devenir adultes, ont une vie longue et se reproduisent lentement, ce qui est le cas des grands herbivores dont le cheval.
Parce qu’une longue vie exige que l’animal s’adapte aux changements qui affectent son milieu au fil du temps, exige de lui qu’il comprenne ce milieu et se montre débrouillard. Pour cela, il faut aller longtemps « à l’école » des grands, être longuement éduqué par une maman qui ne soit pas débordée par une famille nombreuse. C’est le cas du cheval qui peut vivre jusqu’à 30 ans, parfois plus, comme Snittie, le poney de la famille tristement décédé à l’âge canonique de 35 ans. Le cheval ne devient adulte qu’entre 5 et 7 ans selon sa race et demeure assez longtemps près de sa mère qui le porte 11 mois et n’a qu’un poulain à la fois. Le jeu, activité favorite du cheval, développe chez lui une capacité à faire semblant, à imaginer et anticiper des réactions.
Le cheval ne naît pas intelligent (l’enfant non plus, à la base mais en a tout le potentiel), par contre, ce même cheval peut le devenir si les circonstances sont favorables. Or les circonstances, ce sont les hommes qui les fabriquent. D’où un optimisme mesuré : les hommes mettront sans doute un certain temps à repenser leurs habitudes et à réaliser que les muscles ne répondent bien et volontiers que lorsque le cerveau qui les commande est lui-même en bon état de marche. La majorité des chevaux domestiques passent leurs journées « au placard » (comprendre « un box d’écurie »), en dehors d’un espace naturel qui devrait être le sien. Osez seulement imaginer que, à peine 1 heure par jour, quelqu’un vienne vous voir et vous parle dans un langage qui vous est complètement étranger. Imaginez que vous êtes constamment dans un environnement que vous ne pouvez voir qu’en partie. Ne seriez vous pas angoissé par moments ? Pensez s’y : comment réagiriez-vous si vous étiez confiné 23 heures par jour dans une pièce à peine plus grande que l’espace d’un lit…
Seriez-vous l’être dit « intelligent » que vous pensez être ?
Qu’en serait-il de votre « intelligence » si vous étiez sans aucun stimulus extérieur pendant la majorité de notre vie ?
Le cheval domestique pourrait avoir un cerveau plus développé et plus évolué que celui qu’on lui connaît en général. Le cheval d’aujourd’hui, s’il était traité différemment et considéré comme un être à part entière aurait peut être une chance d’atteindre son plein potentiel et de ce fait, de paraître plus intelligent. Malheureusement, une large majorité de la pensée unique est encore loin d’admettre que le cheval puisse évoluer sur un niveau se rapprochant de l’intelligence dite humaine.
Si l’on veut qu’un cheval comprenne les besoins humains, il est impératif d’essayer d’abord de comprendre les besoins du cheval ! Si les chevaux du Relais du Vert Bois semblent aussi « bien dans leur tête », il faut juste penser au fait que nous créons pour eux un ensemble de circonstances le permettant de vivre et de s’exprimer pleinement…
Albert est sans nul doute le « Chef » incontesté de notre joyeuse petite troupe de paons. Arrivé le premier il y a désormais 5 ans, il jouit d’une excellente connaissance des lieux et c’est toujours lui qui mène le groupe lorsqu’il s’agit de partir en exploration dans la propriété…C’est également Albert qui veille sur les femelles lorsqu’elles celles-ci sont à la recherche d’un « géniteur »…
La Commission européenne vient de proposer d’interdire la coupe des ailerons des requins à bord des navires de pêche et le rejet à la mer les animaux encore vivants. Cette mesure vise ainsi à protéger les stocks de requins, dont une trentaine d’espèces sont menacées d’extinction dans le monde, essentiellement en raison de la forte demande d’ailerons qui, mijotés en soupe, sont un mets traditionnel en Chine et dans d’autres pays asiatiques.
« La proposition de la Commission est une étape positive pour la protection des requins », notamment dans l’Atlantique, a réagi la fédération d’ONG Shark Alliance. L’Union Européenne, en particulier l’Espagne, est l’un des principaux fournisseurs d’ailerons à l’Asie. La surpêche est responsable de la disparition de 73 millions de requins chaque année, selon l’association Environment Group (PEG), qui estime qu’une trentaine d’espèces sont directement menacées d’extinction.
A la différence des autres poissons, les squales sont fragilisés par leur cycle biologique car ils n’atteignent leur maturité sexuelle qu’après une dizaine d’années et n’ont que peu de petits à la fois. En Asie, les campagnes lancées par des ONG commencent à faire évoluer les traditions. Les hôtels de luxe Peninsula ont ainsi annoncé le retrait de la soupe aux ailerons de ses restaurants.
Un feu follet traverse le jardin et se pose sur une branche… Si vous restez discret, vous aurez alors la chance d’admirer la flamboyante beauté du Bouvreuil Pivoine.
La fin de l’automne et l’hiver est la meilleure période pour apercevoir cet oiseau magnifique, dont les superbes couleurs sont propres à inspirer les grands couturiers. Son plumage dense et lisse lui donne un aspect satiné qui accentue la beauté de cet oiseau.
Le froid, le givre et la neige le poussent à fréquenter les mangeoires installées dans nos jardins où les arbres dépouillés de leur feuillage ne dissimulent plus la superbe livrée des mâles. Parfois, les couleurs peuvent tirer sur le rouge vif, d’où son autre nom de bouvreuil ponceau. C’est à dire, couleur coquelicot…
Dès le premier janvier 2012, une loi européenne prévoyant l’interdiction des cages de batterie conventionnelles pour les poules pondeuses doit entrer en vigueur. Ainsi, au moins 51 millions de poules pondeuses, dans 11 Etats européens, deviendront hors-la-loi dans la mesure où leurs cages n’auront pas été correctement aménagées.
Cette nouvelle loi vise à permettre aux poules d’être élevées dans des conditions un peu plus décentes qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elle a surtout pour but d’éviter que les poules soient cantonnées à vivre sur une surface ne dépassant pas la taille d’une feuille de format A4 comme c’est encore parfois le cas.
La nouvelle loi prévoit que la surface minimale accordée à chaque poule soit d’au moins 750 centimètres carrés ou que les cages aménagées disposent d’un nid ou d’un perchoir dans la mesure où l’élevage au sol ou en liberté n’est pas pratiqué. La Commission européenne a récemment précisé qu’un courrier allait être adressé aux 11 Etats concernés que sont la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la Pologne, le Portugal et la Roumanie, pour savoir comment ils comptaient faire face à ce problème. commencera à ouvrir les procédures d’infractions dans les cas de non conformité le plus vite possible.
« La loi prévoit que les œufs ne seront pas commercialisables selon un circuit de distribution traditionnel et seront détruits », a précisé la ministre allemande Ilse Aigner, dont le pays a déjà appliqué le texte.
En voilà une question bien intéressante et posée récemment par un petit garçon de 5 ans qui regardait avec une grande curiosité notre grande volière : « Mais comment les oiseaux dorment-ils ? »
La plupart des oiseaux dorment la nuit et sont actifs le jour, tout comme les humains : ce rythme est inversé chez les rapaces nocturnes comme les chouettes et les hiboux, mais aussi chez certains canards comme l’Eider à duvet, la Sarcelle à ailes vertes et le Canard pilet. D’autres espèces comme le goéland argenté et le Canard noir dorment aussi bien le jour que la nuit. Il arrive aussi que certains dormeurs nocturnes fassent la sieste en plein milieu de la journée, lorsqu’il fait trop chaud pour accomplir quoi que ce soit d’autre !
L’oiseau adopte en général une position typique : les plumes sont plus ou moins ébouriffées, la tête est affaissée entre les épaules ou retournée vers l’arrière, et les yeux sont fermés. A intervalles réguliers (allant de quelques secondes à quelques minutes), un oeil ou les deux yeux s’ouvrent pour un court moment. Il semble alors que l’oiseau cesse de dormir et qu’il parcourt alors des yeux son environnement pour s’assurer qu’aucun prédateur ne s’approche.
La plupart des oiseaux dorment dans des endroits semblables à leur habitat de nidification. Ainsi, ceux qui construisent leur nid dans un arbre (comme le pinson, la corneille ou le geai) dorment le plus souvent perchés dans un arbre, tandis que ceux qui nichent dans des cavités (étourneaux, mésanges, pics, etc.) y passent aussi leurs nuits. Parmi les exceptions partielles à cette règle, on retrouve la Gélinotte huppée qui dort souvent sous la neige en hiver, et plusieurs espèces d’oiseaux de mer qui peuvent dormir sur l’eau.
Certaines espèces vont dormir en groupe, et il n’est pas rare que jusqu’à 500 000 étourneaux se rassemblent dans les roselières des étangs. Les moineaux dorment dans des dortoirs communs, et peuvent se rassembler à plusieurs centaines d’oiseaux, serrés les uns contre les autres, tout comme les cailles ! Ils se réchauffent ainsi mutuellement tout en se sentant plus à l’abri des prédateurs.
Détail intéressant, le Martinet noir, souvent confondu avec l’hirondelle, possède une technique unique pour se reposer : il dort en volant ! Sa technique est astucieuse : à la tombée de la nuit, il monte jusqu’à 1500 à 2000 mètres, donne des coups d’ailes pendant 4 secondes et se repose 3 secondes en planant les ailes bien étendues. Incroyable, non ?