Le moineau domestique, naguère familier des villes et des campagnes, tend à disparaître en Europe. Un phénomène qui en dit long sur la dégradation des milieux naturels.
En Grande-Bretagne, ce petit passereau est même désormais inscrit sur la liste des espèces menacées !
Les causes de ce déclin sont multiples mais on invoque surtout la pénurie alimentaire due aux pesticides et aux engrais chimiques qui éliminent les insectes dont se nourrissent principalement les moineaux.
De nombreux poussins de moineaux meurent ainsi de faim en juin et en juillet avant de quitter le nid.
Autre cause possible : la disparition des sites de nidification dans les villes où les bâtiments vétustes qui offraient des cavités servant de nids ont disparu au profit de bâtiments neufs bien entretenus…
Si comme au Relais du Vert Bois, vous souhaitez participer à la protection des moineaux, rappelez-vous que ceux-ci aiment vivre en groupe : ils doivent donc trouver des lieux où se réunir, dormir (arbres, arbustes) et se nourrir (plantes sauvages). Il est ainsi possible de planter des haies de bouleaux, sureaux, chèvrefeuilles, troènes, houx et rosiers. Pour aider cette espèce granivore à trouver, surtout en hiver, des graines qui assurent son alimentation, on peut planter des céréales sauvages (graminées) ou cultivées, ou des plantes comme le mouron, le séneçon et le plantain…
Le moineau aime également les fruits de l’aubépine, du sureau et de l’ampélopsis : cette dernière espèce, comme le lierre, lui offre le gîte et le couvert. La conservation de parcelles en friches permet au Moineau domestique de se nourrir et d’accueillir de nombreuses autres espèces de passereaux…
En Indonésie, la production d’arbres fruitiers a considérablement diminué en raison de la disparition des chauve-souris. Ces dernières se nourrissant de pollen, elles contribuaient à la pollinisation de ces mêmes arbres.
La raréfaction de ces mammifères est dûe à la destruction de leur habitat, principalement les grottes sur-exploitées pour le calcaire.
Le cycliste Thomas Voeckler, héros du dernier Tour de France, a beau tirer la langue pour se donner du coeur à l’ouvrage, il a pourtant fini par s’incliner face à la puissance d’Othello Bourbon, magnifique cheval de trot attelé.
Les deux sportifs se sont mesurés l’un à l’autre lors d’une récente course d’exhibition à l’hippodrome des Sables d’Olonne. Deux manches sur trois ont été remportés par Othello.
Une équipe de la BBC qui tournait un documentaire sur les manchots adélie dans une île reculée de l’Antarctique, a réussi à filmer une scène étonnante : au milieu de la cohue d’une colonie de ces oiseaux, un mâle a dérobé un à un les cailloux constituant le nid de son voisin, dès que celui-ci avait le dos tourné…
A Ross island, dans l’Antarctique, un demi-million de manchots Adélie colonisent chaque année l’île à la saison de reproduction. Une population qui forme alors une cohue indescriptible. « Vous êtes « bombardés » de son. Il y a là 250.000 mâles reproducteurs construisant leur nid, et derrière, des groupes d’adolescents qui sont juste là, sur le passage, causant des troubles. (…) Chaque mâle construit son nid juste au-delà de la portée des coups de bec de ses voisins. (…) Les adélie sont comme ces fans présents à des festivals, surchargés en caféine : agressifs et hyperactifs« , explique Jeff Wilson, qui a dirigé sur place, durant 4 mois, une équipe de tournage pour un documentaire intitulé Frozen Planet bientôt diffusé sur la BBC.
C’est dans ce contexte, où le mâle qui a le plus beau nid a le plus de chances de séduire une femelle, que le caméraman a réussi à filmer une séquence rare : tandis qu’un individu faisait des aller-et-retour pour consolider son nid en y apportant de nouvelles pierres, son voisin dérobait celles-ci une à une pour les intégrer ‘mine de rien’ à son propre ouvrage, dès que le propriétaire légitime tournait le dos pour retourner « à la pêche » aux cailloux.
Mais la scène n’a pas été facile à filmer. Comme ces oiseaux ne mesurent que 45 centimètres environ, le caméraman a dû passer de longues heures à plat ventre, constamment harcelé par la curiosité des volatiles, avant d’obtenir ces images…
Les camélidés andins constituent une famille composée de quatre espèces : le lama, l’alpaga, la vigogne et le guanaco. Les deux premiers sont domestiqués tandis que les deux autres vivent à l’état sauvage. On les retrouve principalement au Pérou, en Bolivie, en Argentine et au Chili, mais aussi en Équateur et plus rarement en Colombie.
La famille des lamas est un élément essentiel de la culture andine. Depuis les peintures rupestres préhistoriques jusqu’aux céramiques de l’époque inca, on retrouve des représentations de cet animal sacré. Domestiqué depuis plus de 5000 ans, il sert principalement de moyen de transport. Il peut porté jusqu’à 60 kg mais il ne peut pas être monté. Traditionnellement des caravanes de lamas assuraient le transport sur de longues distances pour les échanges économiques. Aujourd’hui, les caravanes sont davantage une attraction touristique.
Jamais très loin des ânes et des chevaux, nos cinq jolies femelles lamas adorent passer leurs journées dans la partie du parc face au Relais du Vert Bois. Curieuses comme des pies, elles surveillent avec une grande attention l’activité environnante et l’on finit parfois par mieux comprendre pourquoi le lama est considéré (et pas seulement en Amérique du Sud) comme un excellent gardien de troupeaux d’ovins : sans l’avoir appris le lama sait souvent parfaitement réagir contre les agressions des chiens errants et renards.
Contrairement à la légende popularisée par Tintin, le lama crache très rarement sur l’homme, mais il peut manifester de cette façon bruyante et malodorante son mécontentement envers ses congénères !
Si vous désirez en savoir un peu plus sur les lamas et comprendre un peu mieux notre passion pour ces adorables animaux, lisez l’excellent ouvrage « Lamas et Alpagas, les Connaître, les Elever » de Christiane et Bernard Giudicelli, deux éminents spécialistes en la matière.
Les colombiers en Normandie sont très nombreux et possèdent une grande importance dans l’histoire. Dès le XIIIe siècle, les terres seigneuriales devenant de moins en moins rentables, il fallait trouver une production agricole susceptible d’assurer un revenu important. A cette époque les œufs et la chair de pigeons étaient fort appréciés. Les convenances voulaient également qu’un seigneur honore ses obligations en offrant un couple de pigeons à ses créanciers.
La plupart des colombiers en Normandie furent édifiés entre le Moyen Age et la Révolution, période à laquelle le droit de colombier fut aboli. Laissés à l’abandon par leur propriétaires, les pigeons s’abattaient sur les récoltes provoquant le courroux des paysans.
Les colombiers se présentent comme des grosses tours, massives par leurs formes, élégantes et raffinées par leur décorations, à l’écart d’une ferme, sur le côté d’un château. Composée de pierres, de silex, de briques et de colombages, son architecture est en général circulaire, mais on en trouve des hexagonaux, des octogonaux et un dodécagonal (rare).. Il est surmonté d’un toit en forme de poivrière, couvert de tuiles, d’ardoises et plus rarement de chaume, avec des lucarnes ou lanternons, d’où les pigeons s’envolaient. Au sommet du toit l’épi de faîtage en plomb sert de reposoir au seul pigeon dressé. Il est important de raffiner le décor du colombier et de graver ses armes au-dessus de l’étroite porte.
De passage au Relais du Vert Bois, prenez le temps de vous rendre au Manoir d’Ango à Varengeville-sur-Mer, où se trouve l’un des plus originaux et somptueux colombiers de Normandie.
Dernière précision : les colombiers abritent des pigeons et non des colombes !
Chaque année en France, la pratique de la chasse provoque des dizaines d’accidents, dont un nombre bien trop élevé se révèle mortel, rappelle l’Aspas (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), qui souligne que c’est « la seule activité de loisir qui blesse ou tue chaque année des dizaines de personnes qui ne participent pas à l’activité en question ».
La majorité des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour où nombre de personnes se retrouvent dans la nature pour pratiquer des activités aussi diverses que la randonnée, le VTT, le kayak, les balades à cheval ou la simple promenade familiale.
Pour rappel, la France est le seul pays européen où l’on chasse 7 jours sur 7 et celui qui compte également le plus d’accidents de chasse.
Le Muséum National d’Histoire Naturelle met à la disposition de chacun une base de données unique sur l’internet francophone.
En se connectant sur le site internet du Muséum, on a effectivement accès à près de 25 millions de données sur la faune, la flore et les habitats du patrimoine français. L’Inventaire national du Patrimoine naturel est l’aboutissement d’un long travail qui associe scientifiques, collectivités territoriales, naturalistes et associations de protection de la nature en vue d’établir une synthèse sur le patrimoine naturel en France.
Les informations mises en ligne aujourd’hui sont doublement vivantes. Elles sont vivantes d’une part parce que ce site est un outil pour la connaissance et la gestion du vivant, et, d’autre part, parce qu’il évolue en fonction des apports de tous les partenaires.
Rendez-vous sur www.mnhn.fr/inpn
Quand un chien de petite taille tombe d’un ponton dans la mer déchaînée, il faut agir vite. Pas le temps d’attendre les secours, les vagues sont hautes et le pauvre animal parvient difficilement à se maintenir à flots.
La maîtresse de l’animal, désemparée, fait tout ce qui est en son pouvoir pour appeler son compagnon à 4 pattes afin qu’il s’approche du rivage. Mais le courant est fort.
Un jeune homme passe par là et assiste à la scène tragique. Touché, il retire ses vêtements alors que la température est loin d’être clémente et se jette à l’eau sans plus réfléchir. Il saisit le chien malgré la houle et le ramène du mieux qu’il peut vers le rivage. Sa maîtresse le réceptionne et fond en larmes dans les bras du sauveteur.
Une histoire comme celle-ci a de quoi réchauffer le cœur !
Le saviez-vous ? Le corail est un animal.
Des millions de polypes microscopiques se fabriquent un squelette en calcaire qui, avec la contribution d’algues, d’éponges et de mollusques, formera le corail définitif.
Certains sont vieux de 5000 ans. Les récifs coralliens constituent à eux seuls un gigantesque écosystème : un million d’espèces vivent parmi ces ombrelles géantes, buissons, branchages, dentelles ou fleurs, véritable forêt sous-marine idéale pour la reproduction de poissons et d’invertébrés.
Grâce à la pêche, le corail nourrit près d’un demi-milliard d’humains. Formant de gigantesques barrières, les récifs protègent les atolls, empêchant qu’ils ne soient submergés par les eaux. Déjà utilisé dans le traitement du sida et la lutte contre le cancer, le corail est l’objet d’études dans le cadre des maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
Pourtant, l’avenir du corail est grandement compromis. 20% de l’ensemble des récifs coralliens sont déjà perdus, 60% sont menacés. Les causes de sa disparition progressive sont diverses : pollution, pêche intensive, acidité de l’océan, pesticides et peut-être réchauffement de la planète