LE CHANT DES INSECTES

Certains insectes « chantent », mais chacun d’eux a sa propre méthode.

Ainsi, ce sont les mâles qui chantent chez les cigales (dès que la température est suffisamment élevée – environ 25 °C) en faisant vibrer des expansions situées de chaque côté de leur abdomen, appelées cymbales. La cymbalisation est le résultat de la déformation d’une membrane (un peu comme le couvercle d’un bidon) actionnée par un muscle. Le son produit est amplifié dans une caisse de résonance et s’évacue par des évents. La fréquence et la modulation de la cymbalisation caractérisent les différentes variétés de cigales. Le but de cette cymbalisation est d’attirer les femelles de la même espèce.

Les grillons, quant à eux, frottent leurs tibias sur une nervure de leurs ailes antérieures rigides, appelées élytres, de la même manière qu’un archet sur les cordes d’un violon. Sauterelles, criquets et courtilières (encore appelées « taupes-grillons »), utilisent la même méthode… On appelle cela la stridulation.

Dans tous les cas, il s’agit de chants très mélodieux pour les amoureux de la sieste que nous sommes au Relais du Vert Bois !

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LA VIE SAUVAGE DES ANIMAUX DOMESTIQUES

Tout le monde connait les trois petits cochons et pourtant personne ne sait qu’ils existent vraiment. Personne sauf Dominique Garing.

Le réalisateur de « La vie sauvage des animaux domestiques » est en effet parvenu à réunir dans le même film une dimension documentaire, au plus près de la vie réelle des animaux avec ce qu’elle comporte de tragique et de cruel et une part de fiction pleine d’innocence et de fraicheur à même de fédérer un public aussi large qu’éclectique.

Ainsi, la vie porcine est, certes, filmée de la naissance au départ pour l’engraissage qui symbolise de manière habile le funeste sort de ces jambons sur pattes, mais la jeunesse des porcelets, dont trois se distinguent par leur appétit de découverte, donne lieu à une scène de baignade et de course dans les champs de blé digne des grands classiques du dessin animé ou du conte.

Du conte, La vie sauvage des animaux domestiques en a d’ailleurs gardé la narration et c’est sans nul doute sa plus grande prouesse. La voix d’André Dussollier qui accompagne le spectateur dans les méandres de la ferme est un pur délice pour les oreilles. C’est elle qui au travers des mots drôles et attachants du commentaire signé Marie-Pierre Duhamel Muller permet d’humaniser les animaux pourtant filmés dans des situations bien réelles et dénuées de tout anthropomorphisme. Là ou un simple documentaire verrait une poule à la recherche d’espace pour pondre, La vie sauvage… préfère parler « de crise du logement sans précédent » chez les gallinacés. Le ton est donné.

Vif et authentique, le rythme de ce film singulier interpelle également. Qu’importe les règles élémentaires de la dramaturgie ou les exigences de la fiction, le dindon n’aura jamais la vivacité de la souris. Le chat sera toujours moins alerte que le renard et c’est tant mieux car ce sont toutes ces petites imperfections qui rappellent l’authenticité des comportements filmés. Certains pourront reprocher la longueur de quelques scènes, mais il faut bien se rendre à l’évidence que la célérité n’est pas la raison de vivre de l’escargot et que suivre un hérisson nécessite certaines aptitudes dont l’impatience et l’empressement sont définitivement exclues !

La musique souligne d’ailleurs à merveille les particularités de chacune des espèces. A chaque animal correspond ainsi un thème dont l’orchestration évolue en fonction de la dramaturgie qui lui est associée. Cet ingénieux système permet de donner à une course poursuite entre un chat et une souris, somme toute banale, des allures de cartoon à faire pâlir de jalousie Tom et Jerry.

Associant avec adresse la rigueur du documentaire à la folie de la fiction, La vie sauvage des animaux domestiques est un film aussi plaisant que pédagogique dans lequel l’ennui n’a décidément pas sa place. Bref, l’immersion à la ferme dans la peau d’un chat ou d’une poule vaut vraiment le détour, ne serait-ce que pour le plaisir d’un face à face de quelques instants avec un hérisson. Rare.

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TOMBER DU NID…

Tomber du nid fait partie des aléas de la vie d’oiseau et certains oisillons téméraires de plusieurs espèces (chouettes, grives, merles) quittent leur nid avant de savoir voler, au péril de leur vie. Mais, la plupart du temps, leurs parents ne sont pas loin et attendent que nous nous soyons éloignés pour revenir s’en occuper.

Avant d’agir, il faut donc s’assurer que l’oisillon est réellement en détresse. Dans un premier temps, conservez vos distances avant d’aller vers lui et regardez s’il est seul, blessé ou en danger.

S’il s’agit d’un oisillon en duvet ou peu emplumé, replacez-le dans son nid si ce dernier est intact et sinon, essayez d’en fabriquer un sommaire au même endroit. Si l’oisillon est bien emplumé (presque volant), qu’il sautille au sol et ne vole pas encore, il peut avoir quitté son nid trop tôt ou être à quelques jours de son envol.

Laissez faire ses parents. Si vous l’avez déjà recueilli, remettez le vite où vous l’avez trouvé. S’il se trouve en un lieu particulièrement exposé (chats, routes…), essayez de le mettre en sûreté sur une branche, un muret, dans une haie ou un buisson et à proximité du lieu où vous l’avez recueilli. Les oiseaux, contrairement aux mammifères ont un odorat très peu développé. Le fait de les toucher n’entraînera donc aucun rejet par les parents.

Si, toutefois, l’oiseau vous paraît trop jeune ou faible, et dans l’éventualité où des dangers naturels (piscine, route..) ou des prédateurs domestiques (chat, chien) le menacent, vous pouvez tenter un sauvetage, d’autant plus que certains appartiennent à des espèces menacées qu’il faut impérativement sauvegarder. Cependant, après l’avoir recueilli, vous devrez l’acheminer vers un centre habilité. En effet, la plupart de ces oisillons sauvages sont intégralement protégés par la loi et leur détention est rigoureusement interdite. Dans le doute et afin d’éviter tout geste irréparable, contactez le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage le plus proche. Il vous donnera des conseils pour le sauvetage de votre oiseau.

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PROTEGEZ LES HERISSONS

Reconnaissable de loin par sa toison hérissée de piquants creux qui le protège des agressions, le hérisson d’Europe est un animal protégé dont les jardiniers apprécient l’aide au jardin puisqu’il dévore inlassablement escargots, araignées, vers et autres nuisibles. Il serait selon les spécialistes un animal dont les origines remontent au temps des dinosaures. Il est bon de savoir que le hérisson est protégé par l’annexe 3 de la Convention de Berne. Sa chasse est ainsi interdite tout comme sa capture et son transport.

Le hérisson passe le plus clair de son temps à dormir (18 heures par jour ! ). S’agissant d’un petit animal semi-nocturne, dès le crépuscule, la nuit est consacrée à la chasse. Il peut d’ailleurs faire énormément de bruit en mangeant : le hérisson n’hésitera pas à mastiquer bruyamment, à grogner, et envoyer la terre relativement loin tout en grattant le sol et en fouillant parmi les feuilles. A part ces bruitages dignes d’une bête féroce (;-) on peut également entendre le hérisson caqueter lors des moments de grande excitation ou encore émettre un sifflement lorsque les jeunes sont à la recheche de leur mère. S’il voit mal, l’organe sensoriel le plus développé est l’odorat suivi de près par ailleurs une ouïe très fine.

Le hérisson devrait vivre en moyenne 7 à 10 ans mais l’espérance de vie réelle de ce petit animal sympathique se réduit comme peau de chagrin depuis une vingtaine d’années : souvent moins de 2 ans avec une mortalité infantile de plus de 20%. Les raisons sont diverses :
- ingestion directe de pesticide dans les jardins et cultures
- accidents dus au trafic routier
- prédation (ses principaux prédateurs sauvages étant le blaireau, le hibou grand-duc, le renard, le sanglier, la buse et la fouine)
- disparition du bocage
- maladies infectieuses
- accidents divers (noyades dans les mares et piscines, chute dans les trous, etc.)

Pour éviter ce déclin et envisager une protection de bon sens du hérisson, il existe quelques règles simples :
- ne jamais épandre de produits chimiques
- maintenir ou planter des haies
- laisser des petites gamelles d’eau (jamais de lait !) en cas de forte sécheresse
- ne pas brûler les tas de feuilles ou les tas de bois en hiver et au printemps
- ne pas séparer les jeunes de leur mère (éviter « d’enlever » un hérisson que vous trouveriez dans la nature car il pourrait s’agir d’une mère à la recherche de nourriture pour ses petits)
- ne pas perturber un hérisson pendant son sommeil hivernal
- ne pas donner à manger toute l’année (ce qui le détournerait de ses proies naturelles)
- préparer un abri protégé des courtants d’air, de l’ensoleillement direct et de l’humidité. Le hérisson n’est pas très exigeant : une simple caisse de bois retournée, recouverte de feuilles avec une entrée suffit à l’acceuillir. Vous l’installerez dans un endroit tranquille, à l’abri des vents dominants, de l’ensoleillment direct et de la pluie (sous une haie, contre un mur), l’entrée orientée au sud-est. Ne mettez rien à l’intérieur du gîte : laissez le hérisson apporter ses propres matériaux.

Au cas où vous trouveriez un hérisson et que vous souhaitiez en faire un peu plus que le regarder, n’hésitez pas à contacter le Sanctuaire des Hérissons, une association loi 1901 qui comme son nom l’indique recueille, soigne et sauvegarde les hérissons blessés ou orphelins afin de les aider à réintégrer leur milieu naturel.

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LE PERCE-OREILLE

Le forficule couramment appelé « perce-oreille » est un insecte très courant dans nos jardins. Inoffensif, il est considéré comme un auxiliaire du jardinier puisqu’il se délecte essentiellement des insectes nuisibles comme les pucerons.

Le perce-oreille est un animal polyphage : il se nourrit de végétaux en limite de décomposition comme des fruits très mûrs et de nuisibles comme les pucerons et les psylles (nuisibles des arbres fruitiers). Long de 1 à 2 centimètres, cet insecte se reconnaît par ses deux cerques formant une sorte de pince en prolongement de son abdomen. Sa couleur oscille entre le brun foncé et le brun clair.

Le perce-oreille est un insecte lucifuge (il fuit la lumière). Le jour, il se terre dans les crevasses du sol sous les écorces de bois mort ou encore sous les pots de fleur. La nuit, il s’active pour partir à la recherche de nourriture.

Pendant l’hiver, la plupart des mâles meurent alors que les femelles survivent. Les jeunes adultes sortent de leur terrier vers le mois de juillet. Ils sont plus petits que les adultes et n’ont pas d’ailes. Lorsque la saison d’été est humide, les perce-oreilles ont tendance à proliférer dans le jardin.

Même si globalement ces insectes sont plutôt bénéfiques, le surnombre peut provoquer des dégâts notamment sur les fruits à noyau comme les pêches, les prunes et les abricots. En cas d’invasion, il est possible d’installer des pièges à perce-oreille dans les arbres fruitiers en plaçant des pots de fleurs retournés remplis de paille ou de papier journal. Le pot pourra être déplacé ensuite vers des plantes infestées de pucerons et de psylles pour que les perce-oreilles les dévorent goulûment.

L’origine du surnom du forficule est inconnue mais l’on pense que le nom de perce-oreille aurait été donné à ces insectes puisqu’on les retrouvaient souvent au cœur des fruits à noyaux très mûrs. Sachant que les quartiers d’abricot et de pêche sont appelés des oreilles ou des oreillons, le nom de perce-oreille est ainsi resté.

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LES DIFFERENTES VIES DE L’ABEILLE

Tout au long de sa courte vie, l’abeille à miel connaît différents « métiers » auxquels elle se dévoue avec la même énergie.

Il n’y a pas d’enfance pour celle qui consacre sa vie à la colonie. A peine éclose, la jeune abeille se consacre en effet au nettoyage des alvéoles rendues libres après les éclosions. Le temps de permettre à ses glandes nourricières de parvenir à mâturité. Cela fait, elle est promue « nourrice » et distribue alors de la gelée royale aux jeunes larves.

Du dixième jusqu’au dix-huitième jour de sa vie, cette ouvrière est tour à tour « magasinière » pour stocker pollen et nectar et « ventileuse » pour assurer, par le battement de ses ailes, le maintien de la ruche à la bonne température. La petite abeille, décidément bien courageuse, passe au rang de « cirière » et peut participer à la construction des alvéoles. Cela ne l’empêche pas pendant ses rares moments de liberté d’être « agent de sécurité » en tenant à distance guêpes et faux-bourdons entre autres…

A partir du vingt-deuxième jour et jusqu’à épuisement (la mort survient environ 3 semaines plus tard), l’abeille parcourera les alentours de la ruche dans un rayon de 2 kilomètres pour butiner les fleurs et rapporter nectar, pollen et propolis.

Songez alors lorsque vous verrez des abeilles sur les fleurs de votre jardin, que vous avez affaire à des sacrés petits animaux !

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L’OISEAU DE TOUTES LES VERTUS

Dans l’histoire de la peinture, ils sont présents dans tous les tableaux de champs de batailles et dans tous ceux de paysages désolés d’hiver. Ils symbolisent la tristesse et le malheur. Suprême opprobre, ils ont même donné leur nom aux dénonciateurs anonymes.

De robe noir jais, croassant fort, souvent en très grand nombre et volontiers charognards, il n’est guère étonnant que du temps où la superstition remplaçait la science, les corbeaux aient reçu une telle charge symbolique, mais totalement injustifiée. En cela, ils ont connu le sort de bien d’autres animaux : chouettes effraies, chauves-souris, crapauds, couleuvres et bien sûr le loup. En réalité pourtant, les corbeaux ont des comportements qui sont ou étaient considérés comme des vertus par les hommes : fidélité, courage, prudence, intelligence et sociabilité.

Fidèles et sociables : les couples restent unis pour la vie. Courageux : il n’hésitent pas à houspiller les rapaces, braver le danger sur les routes pour se nourrir des animaux écrasés. intelligents : jamais ils ne se font happer et le Grand Corbeau possède l’un des plus gros cerveaux de toutes les espèces d’oiseau lui procurant ainsi plusieurs habiletés telles que la résolution de problème ainsi que d’autres processus cognitifs comme l’imitation et l’intuition.

Par corbeaux, on entend communément dans nos régions, trois espèces très différentes : la corneille noire, le corbeau freux et le choucas des tours.

  1. La corneille noire est parmi ces espèces familières, la plus grande. Elle est entièrement noire, yeux et bec compris.
  2. Le corbeau freux, noir également, a cependant le bec en partie gris, apparaissant plus long car dégarni de plumes à sa base, ce qui fait paraître une zone de peau nue blanc-grisâtre. Autres signes distinctifs par rapport à la corneille, le front plat et le crâne pointu.
  3. Le choucas des tours se démarque nettement de ses cousins. Plus petit, il a la nuque gris clair et l’iris gris pâle, très visible dans le masque noir.

Au-delà des critères anatomiques, Il existe une constatation flagrante s’agissant de différences visibles entre le Corbeau et la Corneille : le premier marche tandis que la seconde sautille. Simple constatation me direz-vous, mais néanmoins très efficace pour les reconnaitre !

Corbeaux, Corneilles et Choucas des Tours ont en commun d’être d’excellents « pilotes », capables de toutes les figures de haute-voltige, le plus acrobate étant le choucas des Tours. Celui-ci a adopté les édifices de nos villes où il a trouvé, pour nicher, l’équivalent des falaises naturelles, son milieu d’origine ; il y trouve également une pitance de déchets plus abondante, alors que les campagnes sont largement expurgées des insectes et micro-mammifères par les désastreux traitements à base de pesticide.

Le principal atout, commun à ces trois espèces, est précisément d’être largement omnivores : graines de céréales, baies, fruits. légumes, mollusques, lombrics, insectes à tout stade, oeufs, oisillons, grenouilles, petits mammifères, charognes et détritus divers.

Toutes ces espèces sont constituées d’ oiseaux intelligents. Bien des observations le prouvent et notamment celle qui permet de voir des corbeaux ayant chapardé des noix, les laisser choir de haut sur une surface de rocher ou de béton pour en briser la coque. Se fiant à la fable de La Fontaine, il serait donc assurément hasardeux de miser sur le vainqueur présumé d’une confrontation d’astuce et de ruse entre le corbeau et le renard. Pour toutes ces raisons, les corbeaux, au contraire de bien d’autres espèces dont le déclin est déjà fort avancé, ont les meilleures chances de pouvoir s’adapter à un environnement en mutation profonde. Rien que pour cela, ils méritent bien la paix des braves…

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LE SEUL MAMMIFERE VOLANT

La chauve-souris a la particularité d’être le seul mammifère capable de voler…

Elle se déplace dans les airs grâce à une aile formée par une membrane de peau entre le corps, les membres et les doigts.

Elle n’est pas forcément appréciée et pourtant sa fonction dans les éco-systèmes est irremplaçable principalement en terme de régulation des mouches et des moustiques : une seule chauve-souris brune peut facilement capturer 600 moustiques à l’heure !

Dans la culture populaire, l’image de la chauve-souris peut être bénéfique ou maléfique selon les pays. A cause de leur aspect étrange et de leur vie nocturne et, par voie de conséquence, du mystère qui entoure leur mode de vie, elles sont souvent victimes d’idées reçues qui leur ont valu longtemps d’être persécutées par l’homme.

La chauve-souris appartient à la famille des chiroptères (du grec « cheir » : main et « ptéron » : aile) dénombrant plus de 1000 espèces distinctes. En France, on retrouve principalement le Grand Murin et la Pipistrelle, cette dernière étant présente toute l’année dans un bâtiment ouvert à proximité du Relais du Vert Bois. De moins en moins présente dans les pays occidentaux du fait principalement de la prolifération des pesticides, la chauve-souris fait l’objet de mesures de protection très encadrées. Beaucoup d’actions sont d’ailleurs menées en Europe pour favoriser sa survie et notamment des aménagements d’entrées de grottes, de clochers ou encore de ponts sous lesquels sont installées des briques creuses.

Très maladroite à terre, elle se repose en se suspendant aux aspérités par les griffes des orteils. Généralement active la nuit, la chauve-souris est dotée d’un système de direction par émission d’ultrasons ultra perfectionné, parfaitement inaudibles à l’oreille humaine. Les ultrasons qu’elle émet lui permettent de se diriger mais aussi de repérer les insectes en plein vol. Cliquez par exemple sur le lien suivant pour écouter la voix de la pipistrelle : son.

Les chauve-souris vivent en colonies nombreuses de près de 500 individus. Lors de leur hibernation, tout leur organisme vit au ralenti. Le coeur passe alors à 1 pulsation toutes les 3 minutes tandis que la température du corps descend à quelques degrés seulement. Pendant l’hibernation, la chauve-souris va utiliser pour survivre environ 1/3 de ses réserves de graisses accumulées pendant l’été… Au printemps, elles sortent de leurs refuges pour se nourrir et procréer. Le rythme de sommeil d’une chauve souris pendant la belle saison est ponctué de 20 heures de sommeil la tête en bas pour 4 heures de chasse nocturne.

Si une chauve-souris, égarée ou éblouie, est prisonnière dans une pièce de votre habitation : ouvrez les fenêtres, éteignez la lumière et quittez la pièce. La chauve-souris retrouvera son chemin grâce à son sonar…

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NOS TROIS CHEVRES NAINES

La chèvre descend tout droit de ses cousins le bouquetin et le chamois dont elle a hérité de la spectaculaire agilité. Ce n’est qu’au début du XXe siècle que l’on commence, suite au succès grandissant que connaît la chèvre en France (tant comme laitière dans les fermes que comme animal d’ornement) à différencier les standards, qui évolueront ensuite en différentes races (plus de 200 actuellement).

Les plus connues en laitières sont l’Alpine et la Saanen . Dans sa déclinaison plus familiale, la chèvre naine, toujours issue de croisements entre les plus petits sujets, est particulièrement appréciée car elle est plus rustique et donc plus facile d’entretien que la laitière qui fait 2 à 3 fois sa taille ! Elle nous vient tout droit du Sénégal et du Tibet. En effet, les conditions de vies difficiles sur ces contrées (climats hostiles et nourriture rare) ont influencé sa petite taille et sa rusticité.

Capricieuses, joueuses, gaies et affectueuses, nos trois chèvres Biquette, Grisoutte et Gribouille (de gauche à droite sur la photo)  sont particulièrement attachantes.  En revanche, rappelez-vous que comme tous les animaux de compagnie, la chèvre naine n’est ni un jouet ni une peluche que l’on offre en cadeau et que l’on oublie au fond du pré une fois qu’on en a fait le tour !

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UN TAS DE BOIS DANS LE JARDIN

Le tas de bois constitue un vrai refuge pour de nombreuses espèces du jardin, qui viennent y faire leur nid, s’abriter des intempéries ou se préparer à passer le prochain hiver. Associé à des brindilles et des feuilles mortes, il assure un abri bien confortable !

Les coccinelles s’installent par exemple entre les bûches de bois morts, pour l’hiver, attendant le retour des beaux jours pour se dégourdir les ailes et dévorer les pucerons du jardin.

Les grenouilles, les crapauds ou les tritons viendront aussi se mettre à l’abri pour l’hiver si le tas de bois n’est pas trop éloigné d’une mare ou d’un ruisseau.

Le hérisson est aussi un visiteur bien connu des tas de bois, qui vient y faire son nid et élever ses petits. Un sacré coup de pouce pour les jeunes hérissons, pour qui l’hiver est très souvent fatal ! Enfin, le tas de bois mort accueille aussi des jeunes pousses, lichens et mousses.

Le tas de bois mort constitue une source de nourriture importante pour tous les insectes mangeurs de bois (appelés xylophages), notamment, les coléoptères, comme le lucane cerf-volant, une espèce protégée au niveau européen. Très souvent, ce sont les larves qui sont xylophages. Les insectes pondent leurs œufs dans le bois. Dès l’éclosion, les larves trouveront ainsi toute la nourriture nécessaire pour leur développement.

En accueillant ces espèces qui participent à la décomposition des matières végétales dans votre jardin, vous favorisez la formation d’humus et le bon renouvellement des sols. Mais n’ayez crainte, ces insectes ne s’attaquent pas au bois vivant ! Aucun risque donc pour vos vergers ou arbres de plein vent !

Le tas de bois mort laissé dans votre jardin sera aussi rapidement colonisé par les mousses, champignons, insectes et autres petits invertébrés. C’est pourquoi vous pourrez y observer aussi oiseaux, batraciens ou petits mammifères qui se délectent des vers, limaces, escargots, champignons, fourmis, carabes, chenilles ou autres araignées. Citons par exemple le pic vert ou le crapaud commun qui visitent fréquemment les tas de bois mort à la recherche de nourriture.

Si comme au Relais du Vert Bois, vous désirez faire de votre jardin un lieu d’accueil pour « le vivant » partez à la découverte du livre « Mon Jardin Paradis » de Gilles Leblais qui vous donnera les clefs pour faire de votre pelouse fleurie, votre tas de bois, votre mare… un refuge de nature. De bons conseils à suivre et à mettre en oeuvre dans son jardin pour préserver la biodiversité.

 

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