Vendredi de bon matin…Charlotte sur son magnifique cheval hollandais Wiwi. Tim et Cachou sont eux aussi fin prêts pour une balade en forêt de Bord.
Le Relais du Vert Bois est enclavé dans ce vaste domaine forestier d’environ 4600 hectares près du confluent de l’Eure et de la Seine.
Constituée principalement de chênes, de hêtres et de pins sylvestres, la forêt de Bord vous permettra peut-être de croiser cerfs, biches, sangliers chevreuils, écureuils et plus de 100 espèces d’oiseaux répertoriées par l’Office National des Forêts.
Près de 100 kilomètres de sentiers équestres vallonnés, entrecoupés de futaies et de belles allées qui raviront de par leur variété cavaliers et cavalières !
De prédateur il est devenu proie puis victime…Inscrit sur la liste des espèces menacées d’extinction menacée depuis 1973, le couguar (que l’on appelle aussi puma) a officiellement disparu du grand Est américain.
La panthère de Floride, une sous-espèce du puma américain, reste quant à elle sur la liste des animaux menacés d’extinction. Elle serait aujourd’hui présente sur moins de 5% du territoire, dans le sud-ouest de l’Etat, et les services américains estiment entre cent vingt et cent soixante le nombre de spécimens encore en vie. Pour elle aussi, hélas, la fin semble proche… Et cette extinction ne pourrait n’être qu’un début : selon la revue Nature, trois-quarts des mammifères pourraient disparaître d’ici à 300 ans…
Dans le parc autour du Relais du Vert Bois, c’est un peu le paradis des paons !
Animal majestueux aux robes et couleurs souvent spectaculaires, le paon est un animal passionnant pour peu que l’on prenne le temps de l’observer avec attention (comme la plupart des animaux d’ailleurs…).
C’est un animal qui sait être particulièrement proche de l’Homme; curieux de nature, les paons analysent les changements environnementaux avec soin.
Lorsque je passe en tracteur dans les pâtures, il n’est pas rare que deux ou trois paons me suivent de près; une bien belle escorte me direz-vous !
À l’état sauvage, le paon vit en Inde, au Bangladesh, au Népal et au Sri Lanka (dont il l’est l’emblême du pays) dans les forêts et les bois. En Europe, il est surtout répandu dans les parcs zoologiques, et les grands jardins, souvent en liberté comme c’est le cas chez nous.
Cousin éloigné de la pintade et du dindon et parent plus proche du faisan, le paon mâle a un cri très reconnaissable souvent à près d’un kilomètre et que l’on associe souvent, chez les francophones, au prénom Léon. La femelle reste elle très silencieuse… Selon un rituel quasi immuable, au lever du jour, le paon s’envole de l’arbre où il a passé la nuit avec ses congénères pour gagner la terre ferme et chercher, seul, sa nourriture. Nos paons mangent des graines et céréales, fruits et baies, fleurs et insectes, et…les petites gourmandises qu’ils adorent venir nous chaparder !
Question habituelle des visiteurs du Relais du Vert Bois : quand et pourquoi le paon fait la roue ? Réponse simple : pour séduire les femelles. Les plumes très longues du dos forment une traîne qu’il déploie en éventail lors de la parade nuptiale. Mais cela lui sert également pour impressionner ses ennemis grâce à l’extrémité de ses plumes ornée d’un dessin en forme d’œil.
Quant aux reflets métalliques bleus et verts, il s’agit d’un effet d’optique dû à la réfraction de la lumière dans les nombreuses couches de kératine des plumes.
Originaire de Bretagne, le mouton d’Ouessant porte le nom de l’île qui l’a vu naître.
Il s’est adapté aux conditions rudes d’un climat venteux et d’une terre pauvre en végétation et il a progressivement diminué de taille. Plus anciennement, il peuplait les landes des cinq départements de Bretagne. On le tenait surtout pour sa laine, noire originellement, qui ne devait donc pas être teinte pour la confection de vêtements.
Ce petit mouton, l’un des plus petits au monde, a bien failli disparaître face aux grandes races plus rentables. Sa survie est due à une poignée d’éleveurs passionnés, qui dans les années 1970 ont recherché les quelques moutons d’Ouessant qui subsistaient chez les particuliers afin de reformer des troupeaux.
Le mouton d’Ouessant est de couleur noire, brune ou blanche « froment », dans les critères de race aujourd’hui acceptés. La femelle donne naissance à un seul jeune; les naissances gémellaires sont rares. C’est un petit mouton jouissant d’une excellente santé, de par sa rusticité. Il est surtout utilisé comme animal d’agrément et comme « tondeuse écologique ». Nos brebis Isis (de couleur blanche) et Ulynes (de couleur noire), aussi coquines que facétieuses, sont deux amours de brebis.
Forte de 45 000 membres, la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) est aujourd’hui l’une des premières associations de protection de la nature en France. Elle agit au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité, à partir de sa vocation de protection des oiseaux.
Le réseau des Refuges LPO est le premier réseau de jardins écologiques en France. Ce programme existe depuis la création de la LPO : en 1912.
Le nombre de Refuges n’a cessé de croître depuis cette date : de 250 refuges en 1924, le réseau compte aujourd’hui plus de 10 500 propriétaires dont le Relais du Vert Bois depuis plus de 6 ans. Les Refuges LPO sont présents dans tous les départements de France.
Dans un parc, un jardin, à votre porte, que ce soit à la ville ou à la campagne, la nature peut se révéler extraordinairement riche et variée. Même le plus petit espace, comme un balcon au cœur de la ville, peut devenir un refuge pour la nature. Malheureusement, de nombreuses espèces autrefois communes sont aujourd’hui en difficulté comme l’hirondelle de fenêtre, le bleuet ou encore le hanneton.
Vous pouvez agir pour protéger la nature et enrayer la perte de cette biodiversité par des gestes simples et un peu de bon sens. Le programme Refuges LPO apporte tous les conseils nécessaires pour protéger la nature de proximité, alors n’hésitez plus, créez vous aussi un Refuge LPO !
Le Relais du Vert Bois a été patiemment rénové durant 2 années et nous avons apporté un soin attentif à la décoration intérieure avec le souci constant de créer une atmosphère à la fois authentique, chic, sobre et…reposante !
De par notre respect et notre amour pour la Nature et les Animaux, il nous est apparu logique de laisser transpirer ce sentiment dans la décoration de chacune des pièces du Relais du Vert Bois.
Les animaux du Parc ont donc été croqués ça et là au hasard de jolis instants et vous pourrez les retrouver au travers d’une aquarelle, d’un fusain, d’une photo ou d’une belle toile.
Nicole V. Duvivier, peintre animalier, fait partie de ces artistes qui savent capturer une expression, un regard et une attitude au bon moment avec le doigté parfait. Nos oies du Canada illustrent ce savoir faire et la toile de Nicole Duvivier réhausse l’authenticité du boudoir du Relais du Vert Bois, une pièce conçue pour se retirer et lire ou se reposer en toute tranquilité.
L’encadrement a été réalisé par notre ami de toujours, « Rapha », menuisier-ébéniste de talent, en tirant parti d’une vieille poutre en chêne de la maison déposée au moment de la rénovation.
Nous sommes reconnaissants tant à Nicole qu’à Rapha d’avoir créer à quatre mains une oeuvre aussi magnifique qu’unique…
Note: certaines oeuvres de Nicole Duvivier sont disponibles en reproduction de très grande qualité auprès de la maison d’édition et de reprographie belge Artoday
Le Serengeti fait partie du patrimoine mondial de l’humanité. Il a été classé parmi les grandes richesses naturelles par l’Unesco. Avec ses 14 765 m2, ce haut plateau qui culmine à 1800 m d’altitude, est célèbre dans le monde entier.
Le Serengeti est le plus connu des parcs nationaux de Tanzanie.
La densité de sa faune est véritablement impressionnante : on y voit couramment guépards et léopards, lions en meute ou gros attroupement de buffles ou d’éléphants, des milliers d’oiseaux, des échassiers, des rongeurs tout un monde animal se rencontre au Serengeti ce qui fait la joie des safaris.
Le Serengeti accueille la célèbre grande migration des gnous et herbivores, quelques deux millions d’individus qui se déplacent du Serengeti en Tanzanie vers le Masaï Mara au Kenya ! Ce phénomène est unique au monde et se produit chaque année à différentes périodes liées à la densité de pluies sur la région. En général c’est fin juin que l’on observe les premiers rassemblements. Les herbivores sont à la recherche de nouveaux pâturages et se rassemblent en nombre dans les zones encore vertes avant de migrer peu à peu durant plusieurs mois.
Dans son incroyable capacité à détruire ce que la nature a mis des milliers d’années a construire, l’être humain et particulièrement le gouvernement tanzanien s’est mis dans la tête il y a deux ans de construire une autoroute qui traverserait le Serengeti, sur les pas de la migration. Une destruction programmée de l’habitat de centaines de milliers d’animaux ! Sous le poids et la menace de centaines d’associations internationales de défense de l’environnement et de l’UNESCO, le gouvernement tanzanien a précisé la semaine passée que le « projet de route bitumée traversant le Serengeti était repoussé ».
L’association écologiste « Serengeti Watch » annonce « qu’il n’y a pas lieu de se réjouir » car le terme « repoussé » ne laisse rien présager de bon.
Dans le cadre de sa série de guides pour aller à la rencontre des animaux, One Voice vous invite à découvrir l’univers tendre et fascinant des peuples bovins et ovins.
Loin des idées reçues, la vie des vaches et des moutons s’y révèle sous un nouveau jour.