LA CHARTE DU PROMENEUR AU RELAIS DU VERT BOIS

LA CHARTE DU PROMENEUR

Lors de mon séjour au Relais du Vert Bois, si je fais une randonnée ou une promenade dans la forêt environnante, je dois respecter la nature et la biodiversité du lieu où je me rends, dans un souci de respect de l’environnement et de développement durable.

- Je ne cueille pas de fleurs car elles sont peut-être protégées
- Les animaux sont chez eux : je les laisse en paix en évitant de faire trop de bruit
- Je respecte les interdictions d’accès à certains endroits
- Je sais que les feux de bois sont interdits
- A vélo, j’emprunte les chemins assez larges afin de ne pas dégrader l’environnement proche
- A cheval, j’emprunte les sentiers cavaliers
- Je n’abandonne pas mes détritus dans la nature.

La forêt est un espace fragile, c’est un bien commun qu’il nous faut protéger et préserver.

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LES OISEAUX DE LA NATURE ET L’EAU

Tous les oiseaux ont besoin tout au long de l’année, en particulier lorsqu’il fait très chaud ou bien très froid. Offrir un point d’eau est important car les oiseaux de la nature vont alors pouvoir se désaltérer mais aussi se baigner.

Le corps d’un oiseau est composé d’environ 60 % d’eau et jusqu’à 85 % chez certains juvéniles.

Cette eau intervient dans de nombreux processus vitaux. Pour la renouveler en permanence, l’oiseau l’ingère directement en buvant ou bien l’absorbe indirectement dans son alimentation.

L’eau est un élément vital pour tout être vivant, il est donc indispensable de la renouveler en permanence. Suivant l’oiseau, il l’ingérera directement en buvant ou la trouvera dans sa nourriture en fonction de son régime alimentaire.

Suivant leur régime alimentaire, les oiseaux trouvent plus ou moins d’eau dans leur nourriture. Ainsi, les rapaces et les oiseaux d’eau ne boivent presque jamais car leurs proies sont très riches en eau. Les granivores consommant des graines sèches boivent plus que les insectivores se nourrissant de vers, chenilles et autres insectes.

La majorité des passereaux recueillent l’eau dans leur mandibule inférieure et effectuent un mouvement de la tête en arrière pour la projeter dans leur gosier. Par contre, les pigeons et tourterelles boivent d’un trait en aspirant longuement l’eau sans relever la tête. Quant aux hirondelles et aux martinets, ces derniers préfèrent boire en vol en effleurant la surface d’un plan d’eau.

Le régime des oisillons étant souvent insectivore, ils n’ont pas besoin de boire. Les adultes peuvent toutefois, en cas de canicule, apporter de l’eau dans leur gorge et la laisser couler dans le bec des petits.

L’été, avec ses fortes chaleurs, est une période particulièrement critique. L’oiseau maintient sa température constante en évaporant de l’eau corporelle. Les oiseaux ne pouvant transpirer (ils ne possèdent pas de glandes sudoripares), ils halètent donc en ouvrant le bec.

La canicule ayant tôt fait d’assécher flaques et petites mares, un abreuvoir est donc indispensable.

En hiver, et contrairement à certaines idées reçues, la plupart des oiseaux ont aussi besoin de boire, car leur régime devient plus granivore. On voit parfois des oiseaux qui, faute de mieux, « boivent » de la neige, gaspillant ainsi de leur précieuse énergie pour la faire fondre. L’eau naturelle étant souvent inaccessible à cause du gel, un apport régulier est nécessaire.

Toute l’année, les oiseaux aiment en général se baigner pour laver leurs plumes des traces de boue, de fruits collés… mais surtout pour les humecter. Cela facilite la répartition uniforme  de la sécrétion huileuse qui protège le plumage et l’imperméabilise chez presque toutes les espèces.

En été, sa fréquence peut diminuer faute d’eau propre. Il peut reprendre sous une pluie d’orage ou bien dans la végétation humide.

En hiver, les oiseaux tolèrent des conditions météorologiques médiocres pour se baigner. Ils utilisent même de la neige pour se « baigner » si l’eau manque. Il est donc important de proposer des baignoires aux oiseaux quelle que soit la saison. Cependant, par très grand froid, mieux vaut éviter de leur permettre de se baigner car, risquant de ne pas se sécher assez vite, ils pourraient se refroidir brutalement et mourir.

En hiver, il est vital de ne surtout rien ajouter à l’eau ! Ni alcool, ni sel, ni huile et bien sûr ni antigel, tout cela étant dangereux voire mortel pour les oiseaux ! En cas de gel, il ne faut pas oublier de casser régulièrement la glace et de verser de l’eau chaude.

A toutes saisons et au moment du bain ou à l’issue du bain (en fonction des espèces), le « lissage » permet, en tant que toilette minutieuse, d’éliminer les corps étrangers (comme les parasites) et de réajuster les barbules entre elles.

Au Relais du Vert Bois, nous disposons de nombreux points d’eau naturels ou artificiels.

Naturels, au travers par exemple de notre mare peuplée par nos familles d’oies du Canada et de cygnes…. Artificiels grâce aux abreuvoirs constitués de larges soucoupes en terre cuite, en résine ou en plastique. Peu profonds, pour que les oiseaux « aient pied » en se baignant, et disposant d’une pierre au centre du récipient d’où ils pourront se percher, ces abreuvoirs sont disposés à différents niveaux. Le point commun est sans nul doute l’accessibilité afin de changer l’eau très souvent (au moins une fois par jour en plein été et trois fois par semaine en hiver), afin de compenser les pertes d’eau  par évaporation et d’éviter les risques d’épidémies.

Les oiseaux aiment à se baigner dans un endroit calme et abrité où ils peuvent sécher leur plumage alourdi. Toutefois, installez votre point d’eau suffisamment loin d’un endroit où un prédateur pourrait se poster.

Que vous soyez citadin ou rural, il demeure facile de contribuer aux petits bonheurs de la nature. Les ou les points d’eau que vous installerez sur votre balcon ou dans votre jardin deviendront de merveilleux terrains d’observation tout en permettant à la gente ailée de s’épanouir de la meilleure façon qui soit !

 

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A LA RENCONTRE DES PLUS BEAUX VILLAGES DE FRANCE

Lorsque deux jeunes illustrateurs talentueux se retrouvent sur les routes de France et associent pinceaux et crayons, cela donne un magnifique carnet de voyage où aquarelles, esquisses et croquis s’entremêlent pour le plaisir des yeux.

Sillonner les routes de France, se perdre dans les villages, sentir les vieilles pierres… L’ouvrage « A la Rencontre des Plus Beaux Villages de France«  a également une dimension humaine en offrant tant un témoignage qu’un éclairage particulier sur le mode de vie de ces villages. L’entraide, l’échange et la tradition y sont ainsi très présents.

Dans chaque village, il est question d’âme, d’histoire et de mémoire. A chacun sa technique : le dessin au crayon pour Alexandre Marion et l’aquarelle pour Thibault Prugne, qui, combinés ensemble, donnent un résultat saisissant de justesse et de vibration, dévoilant ici une  particularité architecturale, là un jeu d’ombre et de lumière. Ils restituent avec sensibilité et virtuosité tout l’esprit des lieux.

A la rencontre des plus beaux villages de France est un ouvrage tout à la fois émouvant et captivant, un témoignage riche et émouvant de la France rurale d’aujourd’hui, et une invitation à prendre la route, à la découverte de la beauté de ces régions.

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LA PERRUCHE A COLLIER « PARISIENNE » SOUS SURVEILLANCE

Membre de la famille des psittacidés, la perruche à collier est capable, comme bien d’autres perroquets – en captivité – d’imiter la voix humaine.

S’agissant de nos propres perruches à collier installées dans une vaste volière extérieure, celles-ci s’expriment plutôt bruyamment, mais plutôt dans leur propre langage !

On connaissait déjà la perruche à collier dans la Rome antique, à l’époque de Jules César, où un oiseau doué pouvait coûter plus cher qu’un esclave. Haute d’une quarantaine de centimètres, elle est dotée de magnifiques couleurs généralement unies (à part pour certaines hybridations) pouvant aller du jaune au vert, en passant par le bleu et le gris. Toutes les perruches à collier sont pourvues d’une longue queue et pour les mâles, d’un collier noir. Depuis une trentaine d’année et insidieusement, elle a entrepris de mettre sa touche de couleur et d’exotisme dans les parcs, bois et jardins franciliens.

Comme c’est souvent le cas, une espèce peut devenir endémique d’un lieu, d’une région ou d’un territoire plus vaste après s’être échappée de lieux de captivité plusieurs générations en arrière… Reine de l’évasion, les Anglo-Saxons l’ont surnommée la perruche Houdini. Une cinquantaine d’individus se seraient échappés d’un conteneur sur la zone aéroportuaire d’Orly en 1974. Le scénario s’est reproduit dans les années 1990, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Depuis cette époque et la nuit venue, les perruches sont nombreuses à se regrouper tant en dortoir à Wissous à quelques kilomètres à vol d’oiseau (le mot pour rire…) d’Orly ainsi qu’à Roissy (95) en bordure des pistes. Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO), on dénombrerait aujourd’hui près de 1 500 individus en Ile-de-France.

À Antony, en région parisienne et toujours à proximité de l’aéroport d’Orly, certains habitants sont partagés. Depuis quelques années, une colonie a élu domicile dans le parc d’une résidence. Si l’oiseau et ses couleurs chatoyantes ravissent quelques personnes qui parfois les nourrissent, les déjections qui s’accumulent sur les voitures garées en contrebas ne sont pas du goût de leurs propriétaires…

On peut également en apercevoir au parc de Sceaux, au parc de la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry, dans le bois de Vincennes et au parc Monsouris. En Grande-Bretagne, où elle est apparue à la fin des années 1960, la population de perruches à collier s’élève désormais à environ 20 000 individus , dont 10 000 pour Londres et sa banlieue ! Et on la trouverait jusqu’au sud des Highlands. Dans le reste de l’Europe une colonie d’environ 10 000 individus vit dans la région bruxelloise. On la retrouve aussi à Zurich, Hambourg, Barcelone… Psittacula krameri manillensis est le psittacidé le plus répandu dans le monde. Celles qui se sont adaptées à notre pays sont originaires du sous-continent indien. Là-bas, elle est considérée comme nuisible. Elle mange en abondance des fruits et des graines. Elle serait responsable de la perte de près de 20 % des récoltes de maïs.

Comme le rappelle le journaliste Philippe Martinot, depuis 2008 l’observatoire de la faune britannique Natural England, a mis l’oiseau sous surveillance et autorise, sous condition, un propriétaire foncier à le tirer sans demander un permis.

Xavier Japiot, ornithologue à Paris Nature, le pôle biodiversité de la Mairie de Paris, explique qu’en France cet oiseau ne bénéficie d’aucun statut particulier. Cela n’empêche pas que certains ornithologues soient inquiets : la perruche à collier cause des dommages aux cultures, surtout aux arbres fruitiers, dans son aire de nidification naturelle. De plus, l’oiseau, cavernicole, est soupçonné de chasser d’autres espèces nichant dans les cavités comme les pics, les sittelles, les étourneaux voire les chouettes et même les écureuils.

En Ile-de-France, des ornithologues surveillent avec attention la progression de l’oiseau. Si l’état actuel et l’impact de cette population restent faibles, des études estiment cependant qu’elle pourrait être multipliée par dix dans les dix ans qui viennent. Parmi les mesures envisagées, ils préconisent de proscrire le nourrissage direct par le public, cause de la prolifération sauvage des espèces exotiques. Une mesure de bon sens, pour éviter que la perruche à collier ne devienne une «peste» céleste.

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DEUX CHEVREUILS DEVANT LE RELAIS DU VERT BOIS

Jolie scène de coucher de soleil à proximité des champs de blé du Relais du Vert Bois

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DES HOMMES ET DES OISEAUX

A l’occasion du centenaire de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), l’ouvrage « Des Hommes et des Oiseaux » rassemble plus de 300 illustrations et photographies, une chronologie détaillée pour repérer les événements clés de la protection des oiseaux et une abondante documentation internationale qui mobilise des millions de passionnés…

Au début du siècle, les ornithologues établissent des inventaires d’espèces disparues. Partout, des chasseurs, des paysans, des amoureux  de la nature, de simples citoyens observent la régression des populations d’oiseaux.

Dès lors, on se mobilise pour réformer la société. Mais, cela ne suffit pas car notre monde moderne fait peser sur les oiseaux de nouvelles menaces plus complexes : pesticides, marées noires, réchauffement climatique.

Des Hommes et des Oiseaux retrace cette histoire longue et tumultueuse faite de combats au quotidien. Les protecteurs des oiseaux ont transformé le monde, en obligeant la science à réformer ses pratiques et en contribuant à la naissance de l’écologie.

Ce livre très pédagogique nous invite à nous interroger sur notre relation aux animaux sauvages, sur  notre sensibilité face à la souffrance animale, ainsi que sur notre place dans la nature. Sans nul doute, une belle lecture que vous pourrez retrouver dans la bibliothèque du Relais du Vert Bois

 

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LE PISSENLIT DE NOTRE ENFANCE

Dans l’enfance, ce sont souvent les premières fleurs que nous cueillons pour nos mamans ravies de ces tendres bouquets, et ces preuves de notre affection abondent opportunément le jour de la Fête des mères.

Le pissenlit se rencontre à l’état sauvage dans nos champs, les chemins et dans……les  prairies champêtres du Relais du Vert Bois comme en atteste cette photo prise hier après-midi sous un soleil radieux de printemps !

Le pissenlit est facilement reconnaissable à ses longues feuilles vert foncé aux allures de dents de lion. Regroupées en petites touffes au raz du sol, les feuilles poussent au plus près de la base pendant que la tige creuse de la fleur s’allonge pour dénicher le soleil. Après la floraison d’une jolie fleur jaune vif qui a lieu de fin mars à septembre et dont raffole les insectes butineurs en raison de son caractère très mellifère, la fleur du pissenlit laisse apparaître des akènes à aigrettes qui sont ensuite dispersés par le vent ou par quelques bambins trop contents de voir de la neige en plein été.

Le pissenlit est une plante dite « hermaphrodite », qui a donc des organes mâles et femelles. Grâce à eux et à ses multiples fleurs dans son réceptacle, un insecte (abeille ou autre) peut lui permettre de s’autoféconder et ainsi de se multiplier.

Pour le reste, il s’agit surtout d’une plante comestible et nutritive aussi bien pour ses fleurs que pour ses feuilles. Ses feuilles sont riches en minéraux comme le potassium, le calcium, le cuivre et le fer, et en vitamines A (il y a davantage de bêta-carotène que dans les carottes), du complexe B, C et D. On peut les utiliser en salade, les cuire comme légume d’accompagnement. Elles peuvent également remplacer les épinards, ou compléter certaines soupes. Autrefois les fleurs entraient dans la coloration du beurre.

Ses propriétés médicinales diurétiques, dépuratives et toniques en font une plante amie du foie. Il est aussi une bonne source de fibres et des minéraux divers, particulièrement le fer et le calcium. A poids égal, le pissenlit est plus riche en calcium que le lait.

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ÉPAREUSES EN FOLIE

Les bords de route, lorsqu’ils sont convenablement gérés, constituent de véritables garde-manger pour les butineuses et les insectes auxiliaires : on peut y observer une véritable richesse floristique et faunistique. Les bords de routes, chemins, talus et fossés représentent plus de 500 000 hectares en France soit 47 villes comme Paris.

Au début, l’idée de faucher le bord des routes partait d’une bonne intention : donner une meilleure visibilité aux panneaux de signalisation et éviter les incendies de forêt dans les zones à risque.

L’utilisation généralisée des épareuses a rendu la tâche si facile que le désolant résultat est visible : les bords de route sont souvent ridiculement rasés jusqu’à la limite des champs cultivés, offrant un spectacle affligeant de pauvreté.

Il n’existe apparemment pas de texte de loi régissant le fauchage en bord de route, laissé à la libre appréciation des acteurs concernés, communes et DDE.

Beaucoup de professionnels du secteur sont convaincus du bien-fondé du « fauchage raisonné » mais les obstacles pour son application sont dûs en grande partie à la méconnaissance de la population de l’impact du fauchage sur l’environnement. Pour beaucoup, « un travail bien fait, c’est un travail qui se voit ». Ils n’hésitent pas à faire pression sur les différents organismes chargés de l’entretien des bords de route pour demander plus de propreté, proche du syndrome « terrain de golf »…

Pourtant il existe une solution que l’on appelle le « fauchage raisonné », avec des règles simples à comprendre et à appliquer, ayant l’avantage d’améliorer la sécurité routière, tout en économisant l’argent public et en minimisant l’impact négatif sur la biodiversité.

Tous ces objectifs et enjeux sont résumés dans une excellente plaquette d’information du SETRA (Service d’Etudes sur les Transports, les Routes et leurs Aménagements) , disponible ici et dont voici un bref résumé ci-dessous :

- Délimiter clairement la chaussée
- Maintenir visible la signalisation
- Permettre l’arrêt des véhicules et permettre aux piétons de circuler le long de la chaussée
- Optimiser les opérations d’entretien en adaptant la fréquence de fauchage et les périodes de coupe
- Maintenir un couvert végétal pour limiter l’érosion des pentes.
- Rendre compatible l’entretien des dépendances vertes avec le maintien de la faune et de la flore
- Contrôler la végétation non désirée : éviter la prolifération des plantes invasives

1) La Bande de Sécurité : l’espace situé immédiatement au bord de la route sur une largeur d’environ 1,50 m dans les lignes droites et 2 m dans les virages doit être fauché plusieurs fois dans l’année, pour des raisons évidentes de sécurité (d’où son nom), pour que l’herbe ne dépasse pas 40 cm de haut. Malgré tout, il est très important  de ne pas faucher en-dessous de 8 cm. Economiquement, cela coûte moins cher à la collectivité et écologiquement c’est mieux pour la biodiversité !

2) Fossé, talus et berme : dans cette partie du bord de route la sécurité de l’usager n’est plus en jeu. Ce n’est pas pour autant qu’il ne doit pas y avoir de fauchage mais celui-ci doit être tardif (de fin juin à début septembre en fonction de la présence ou non de plantes invasives) pour préserver la diversité, donner le temps aux plantes de fleurir et aux animaux de trouver dans la végétation la nourriture et un abri nécessaire. Ces zones de fauchage tardif doivent être évidemment sélectionnées avec soin en respectant les principes de la sécurité routière.

Certains pays, comme la Belgique ou les Pays-Bas ont déjà mis en place des plans ambitieux dans ce domaine. Les îles britanniques ont récupéré leurs espèces de bourdons en voie de disparition par le micro-aménagement de ces voies vertes, peu gourmand en place et de plus, efficace.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur ce sujet, consultez le document   »Influence du développement durable sur l’entretien des espaces verts, des routes et de la voirie », disponible ici en pdf. Autre lecture intéressante : La gestion différenciée des bords de route également disponible ici en pdf.

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RECONNAÎTRE FACILEMENT LES CHAMPS

Dominique Poulain, spécialisé en agronomie et en histoire de l’agriculture a mis ses connaissances au service d’un guide fort pratique intitulé « Reconnaître facilement les champs ».

Il n’est en effet pas si rare que cela de se retrouver à passer près d’un champs et de se dire : « Est-ce du trèfle ou de la luzerne ? ». La question n’est certes pas d’une importance capitale, mais le simple fait de « savoir » a sa propre importance et pas seulement…philosophique !

Ce livre présente en détail une soixantaine d’espèces de plantes cultivées dans les champs et les prairies de nos campagnes.

Des graminées céréalières les plus communes (comme le blé et le maïs) aux plus plus anecdotiques (lin, houblon, pavot), sans oublier, le colza, le trèfle et la fameuse luzerne, toutes les espèces végétales sont passées en revue.

L’auteur présente leur origine et leur histoire mais aussi leurs utilisations et leur importance.

Des photos de qualité et des dessins facilitent leur identification et évite toute confusion. Vous n’aurez donc plus d’excuses pour ignorer la nature des champs environnants lorsque vous séjournerez au Relais du Vert Bois !

Pour rappel, le territoire français métropolitain représente environ 55 millions d’hectares parmi lesquels 28 millions sont utilisés en terres agricoles. Environ 18 millions de ces terres sont arables, le restant étant constitué de surfaces herbeuses qui ont diminué de 25% en quelques 50 ans. Les terres arables en question sont occupées pour moitié par les céréales et par des cultures fourragères pour l’autre moitié.

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LA CAMPAGNE NORMANDE DE BON MATIN

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