Dans moins d’un mois, du 9 au 13 mai 2012 aura lieu la 6ème édition de la Fête de la Nature, un événement national qui propose chaque année aux Français, de métropole et d’Outre-mer, de célébrer la nature à travers plusieurs milliers de manifestations « nature » gratuites à l’initiative des professionnels ou des bénévoles, qui ont pour mission de protéger et de valoriser la nature, d’éduquer et de veiller au maintien de la biodiversité.
Depuis sa création en 2007, la Fête de la Nature rassemble tous les acteurs de la protection de la nature et le grand public. Ouverte à tous, elle permet aux particuliers, associations, entreprises, établissements publics, etc. d’organiser et de vivre une ou des manifestations gratuites.
Chaque année, la Fête de la Nature met l’accent sur une thématique fédératrice. Véritable appel à projet, elle donne le ton de l’événement et caractérise les spécificités de la programmation annuelle. La Fête de la Nature 2012 mettra les oiseaux à l’honneur parce qu’ils sont visibles sur tout le territoire et suscitent une émotion sans cesse renouvelée. Clin d’oeil à… la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui fête cette année ses 100 ans d’actions pour les oiseaux.
En 2012, les organisateurs de la Fête de la Nature inviteront chacun à observer les oiseaux, à imiter ou reconnaître leurs chants, à découvrir les aménagements nichés au fond des jardins ou en haut des immeubles pour les accueillir, à rencontrer des passionnés…
Cette année, la Fête de la Nature lance un défi à tous les amoureux de nature : installer 10 000 nichoirs d’ici le mois de juin pour accueillir des oiseaux. Des modes d’emploi et plans de nichoirs seront distribués dès le mois d’avril pour permettre aux volontaires, petits et grands, bricoleurs du dimanche, de construire et d’installer leurs propres nichoirs.
Pour retrouver plus d’infos sur cet évènement, consultez le site www.fetedelanature.com
Pour rappel, la Fête de la Nature a été lancée en 2007 par le Comité Français de l‘UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et par le magazine Terre Sauvage. La Charte Fête de la Nature, signée le 26 mars 2007 par le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, a permis d’encadrer l’organisation de la manifestation.
Cette Fête a été imaginée par des amoureux de la nature pour donner à tous le plaisir de (re)découvrir les richesses de la nature, de renouer avec elle des liens forts et s’émerveiller à son contact. Le public est invité à découvrir des espèces emblématiques ou méconnues, à arpenter des territoires parfois familiers sous la conduite de guides naturalistes, de s’intéresser au travail et à la passion des gestionnaires d’espaces naturels, des forestiers, des acteurs de la protection de la nature qui veillent au maintien de la biodiversité.
Cette année encore, la Fête de la Nature s’organise à l’international : la Suisse, le Portugal et les Pays Bas fêteront également la nature. Plus de 50 partenaires, associations, entreprises ou institutions, reconnus et impliqués dans la préservation de la nature se sont engagés à soutenir l’édition 2012 de la Fête de la Nature.
Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour faire de jolies balades autour du Relais du Vert Bois…
Certains les apprécient pour des vacances qui ont le charme de la lenteur. Mais, pour la plupart, les écluses représentent un moyen de mieux travailler. Le principe est toujours le même : on crée des barrages pour maîtriser le courant et les crues.
Il faut alors monter ou descendre les bateaux pour rattraper les différences de niveaux.
Le métier d’éclusier consiste à entretenir et réguler le passage des bateaux sur plus de 8 000 km de voies d’eau que compte la France, rendues navigables grâce aux 1 800 écluses aménagées sur le territoire. Au-delà de 30 m de dénivelé, il faut soit les multiplier, soit imaginer d’autres systèmes, tel le plan incliné, sorte de funiculaire à bateaux, comme à Arzviller, dans les Vosges, sur le canal de la Marne au Rhin.
Les éclusiers sont au service des mariniers, qu’ils soient pour le commerce ou les loisirs. C’est un peu comme pour les avions avec les tours de contrôle : le bateau prévient de son arrivée par radio, et l’heure et les écluses disponibles lui seront indiquées, car il y en a souvent deux (une « montante » et une « descendante »).
Une seule écluse comme celle de Suresnes, près de Paris, fait passer environ 40 bateaux par jour, transportant ainsi 8 millions de tonnes par an, ce qui allège d’autant le transport routier. La plus étonnante est certainement La Roue de Falkirk, en Écosse, un ascenseur à bateaux rotatif. Cette sorte de grande roue de fête foraine comporte deux nacelles diamétralement opposées, permettant de monter un bateau et d’en descendre un autre simultanément. Construite en 2002, elle permet d’éviter onze écluses pour relier Glasgow à Édimbourg.
Mais c’est la Chine qui va bientôt battre un record en 2014, avec l’ascenseur à bateaux le plus grand du monde, celui du barrage des Trois-Gorges. Des péniches de 3 000 tonnes seront hissées à plus de 122 m de haut, soit l’équivalent d’un immeuble de… quarante étages !
Lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois, vous pourrez profiter d’une magnifique promenade sur les bords de Seine avec comme point de départ les écluses et le barrage de Poses.
Ce sera le moment de visiter l’atelier de peinture bucolique de Madame Ratel et de faire une petite halte « restauration » à l’auberge du Halage…
Le minéral m’a toujours autant fasciné que l’animal et le végétal… Occupé à créer une deuxième mare, plus petite que celle colonisée par nos Bernache du Canada et nos cygnes, je suis allé faire un tour à l’une des carrières de sable et de granulats très présentes dans la région. La géologie des sous-sols normands est particulièrement riche .
A la carrière Cemex de Val de Reuil, on peut par exemple trouver des roches et rochers de toutes tailles et de toutes formes qui serviront à la constitution de magnifiques rocailles. Et c’est bien là ce que je suis venu chercher !
En chemin, avec mes chiens à l’arrière du 4×4, je n’ai pu m’empêcher de m’arrêter auprès du magnifique lac des Deux Amants. A proximité immédiate du Relais du Vert Bois, je vous conseille vivement d’aller vous y promener lors de votre séjour.
Mon Canon G12 n’étant jamais très loin, voici donc le souvenir des premières caresses du soleil autour du lac.
Sources, ruisseaux, mares, étangs et bassins de jardins grouillent de vie.
Il existe un nombre impressionnant de plantes et d’animaux qui habitent les endroits humides et il est fascinant de les observer.
Pour comprendre le mode de vie et l’écologie de ces animaux et de ces plantes, il existe un ouvrage qui ne tient jamais très en place dans la bibliothèque de mon bureau : La Vie dans les Etangs, les Ruisseaux et les Mares convient à tous ceux, grands et petits, qui désirent en savoir plus afin de mieux protéger les habitants des endroits humides…
Une courte description vous donne les signes distinctifs importants et des textes préliminaires expliquent le développement et le mode de vie de chaque groupe d’animaux.
Toutes les plantes et tous les animaux aquatiques décrits sont représentés par des dessins et des photographies couleurs. Des photographes animaliers célèbres montrent les principales espèces animales dans leur biotope.
Une importance toute particulière a été attachée aux rapports à l’écologie, afin de mieux comprendre les relations complexes entre les organismes et leur environnement.
En France, la plus connue des espèces (on en connaît près de 50 !) de faisan est appelée faisan de Colchide, que l’on appelle encore « faisan commun ». Celui-ci, qui se reproduit dans la nature, est souvent malheureusement élevé de manière artificielle pour la chasse.
Originaire d’Asie, le faisan a été introduit en Europe par les Romains et en Angleterre par les Normands. Au Relais du Vert Bois, il pénètre parfois en automne et surtout en hiver par mauvais temps, dans nos prairies situées en bordure de forêt. On voit alors plus souvent les coqs car les poules restent dans les bois.
Il se comporte parfois de manière très apprivoisée, allant jusqu’à se nourrir dans les mangeoires des autres oiseaux. Au printemps et en été, c’est l’appel de nos paons et paonnes qui le rend curieux et l’amène au plus près du Relais du Vert Bois.
Le faisan est omnivore : il gratte le sol ou les feuilles mortes pour trouver des graines ou des glands. Mon ami le faisan apprécie aussi les bourgeons et les fruits sur les arbres sans oublier au pied de ces derniers quelques insectes, escargots, limaces, et autres vers de terre. En hiver, il mange des feuilles, des herbes et des racines.
Le mâle est polygame. Son beau plumage attire les femelles et il peut y en avoir jusqu’à 18 dans un seul harem.
Les femelles se nourrissent avec le mâle territorial pendant environ six semaines, afin de faire des réserves de graisse en vue de la nidification. Le mâle est vigilant envers ses femelles, les protégeant des prédateurs et des autres mâles. Le faisan est un animal suffisamment proche de la poule domestique pour être capable de « flirter » avec elle : il produira alors des « hybrides », mais ceux-ci seront stériles.
Les magnifiques couleurs du mâle attirent aussi les prédateurs (renards et hermines), alors que la femelle et les jeunes sont protégés par leur plumage terne. S’il se sent menacé, le faisan préfère s’enfuir en courant plutôt que de s’envoler pour s’éloigner du danger. Comme la plupart des oiseaux forestiers, il dort dans un arbre la nuit.
Le triton est un drôle d’amphibien qui discrètement se dissimule dans un coin de notre jardin, sous des plantes, des pierres, des feuilles, des souches, des paillis ou même dans de la mousse.
Véritable allié du jardinier et carnivore confirmé, il se délecte de chenilles, de limaces et autres invertébrés dont on peine souvent à se débarrasser.
De nombreuses espèces de tritons sont présentes en France : entre le triton ponctué, le triton alpestre, le triton marbré, le triton palmé ou même le triton crêté, ces joyeux petits compagnons nous réservent bien des surprises ! Ce sont des amphibiens urodèles , très proches des salamandres, mais à la différence de ses proches cousines, le triton possède une queue aplatie latéralement, et sa taille fait rarement plus de 15 cm.
Le triton passe une grande partie de l’année sur la terre ferme mais ne délaisse pas pour autant les points d’eau au niveau desquels il se reproduit , dépose ses oeufs et réhydrate sa peau.
Dès le début du printemps, les tritons partent à la recherche de leur dulcinée et déploient leur plus beaux atouts : certaines espèces comme le triton crêté se pavanent en dressant leur crête, d’autres exposent leurs plus belles couleurs, ventre d’un flamboyant orange vif pour le triton alpestre… Séduite par tant de charme, la femelle déposera dans l’eau près de 200 œufs en prenant soin de les dissimuler au niveau des plantes aquatiques, même si une grande partie de ces œufs finira dans l’estomac de prédateurs, comme les poissons et les oiseaux.
Près de 15 jours après, les larves pointeront leur nez, et ne se métamorphoseront que deux mois plus tard pour partir à la conquête de la vie terrestre. Durant cette période de reproduction, les tritons seront principalement actifs la nuit.
Le triton se reproduisant dans l’eau, le premier geste pour l’accueillir dans son jardin est bien sûr d’installer un point d’eau peu profond (de 15 à 20 cm). Mare (comme au Relais du Vert Bois) , étang, ou simple ornière raviront ainsi les tritons, à condition bien sûr que ces points d’eau n’accueillent ni poissons rouges, ni carpes, véritables prédateurs de ces chers alliés du jardin. Enfin, pensez à conserver un minimum de végétation dans votre point d’eau pour que madame triton puisse venir y déposer ses œufs.
Afin que le triton se repose la journée à l’abri des prédateurs, il est conseillé d’installer dans votre jardin un petit tas de pierres, des paillis, et des souches, véritables auberges d’accueil pour cet amphibien.
-Comme tous les animaux, le triton est directement victime de l’utilisation de pesticides et d’engrais et est fortement touché par la pollution des eaux douces et la destruction de son habitat. Bannissez donc pesticides et insecticides de votre jardin et découvrez une nouvelle façon de lutter contre les indésirables.
Délicates fleurs synonymes du printemps, les anémones et les ficaires colorent les bords de chemin à proximité du Relais du Vert Bois…
Les saumons sont connus pour remonter les rivières, mais pourquoi le font-ils ? Et comment y parviennent-ils ? Explications.
Les saumons (poissons de la famille des salmonidés regroupant 66 espèces connues) sont anadromes, ce qui veut dire qu’ils naissent en eau douce, dans des rivières, et migrent ensuite vers la mer. Ils y vivent jusqu’à l’âge adulte. Puis, lorsqu’ils arrivent à maturité sexuelle, les saumons retournent vers le lieu de naissance pour se reproduire.
L’eau des rivières, indispensable aux alevins de saumon : s’ils se reproduisent dans les rivières, c’est que le développement des œufs puis des jeunes saumons (alevins) l’impose. D’abord, les œufs ont besoin d’être fortement oxygénés, ce qui est rendu possible par le fort courant de l’eau des rivières. Ils doivent également être protégés et c’est pour cela qu’ils sont déposés par la femelle au milieu de graviers. Puis après l’éclosion, les alevins se nourrissent de larves d’insectes, abondantes en eaux douces.
En outre, la capacité à vivre en milieu salé n’est acquise qu’à l’âge adulte, à une saison bien définie (au printemps). C’est la smoltification. Elle s’accompagne de changements physiologiques, physiques et comportementaux qui sont guidés par des circuits hormonaux et stimulés par des conditions de températures précises. Ces changements sont indispensables à la vie en mer.
Enfin, les saumons à maturité rejoignent leur lieu de naissance, retrouvé grâce à des indices odorants qu’ils ont pris peu avant la smoltification. C’est là qu’ils se reproduiront. Leur capacité à remonter les rivières n’est pas unique chez les poissons, d’autres espèces le font, comme l’esturgeon jaune et l’esturgeon d’Europe (plus grand poisson en France à remonter les rivières)…
De passage au Relais du Vert Bois, allez donc faire un tour à l’Observatoire aux Poissons du barrage de Poses qui se trouve à moins de 10 minutes du gîte. On y découvre une version insolite du fleuve et les curieux peuvent observer les poissons derrière les baies vitrées – sous le niveau de l’eau – donnant sur la passe.