C’est la chèvre commune de l’Ouest de la France. La chèvre des fossés provient des régions limitrophes du rivage de la Manche, en Basse et Haute-Normandie.
Comme son nom l’indique, elle était utilisée à l’entretien des talus et fossés, souvent attachée à un piquet ou gardée par les enfants. Elle valorisait donc un espace inculte tout en le maintenant propre.
C’était ainsi typiquement la « vache du pauvre », qui valorisant des espaces délaissés, permettait à leur détenteur, qui n’avait parfois pas de terres à eux, de survivre en produisant lait, fromage, viande et peau. Elle était traditionnellement élevée pour son lait, parfois transformé en fromage.
La chèvre des fossés est aujourd’hui souvent élevée par des amateurs passionnés regroupés au sein de l’association de sauvegarde de la chèvre des fossés. Le but étant pour ses protecteurs de conserver la race.
La biquette, docile et familière, trouve sa place dans l’entretien d’écosystèmes protégés et de divers espaces naturels à l’abandon, puisqu’elle consomme les broussailles et divers arbustes.
Par ailleurs, certains éleveurs commencent à développer une production agricole plus conventionnelle, par la production de lait transformé en fromages fermiers vendus directement à la ferme.
… pendant que loup n’y est pas…Vous vous rappelez forcément de cette petite comptine enfantine - un peu angoissante quand même !
Nous sommes dimanche matin… dans les bois à proximité du Relais du Vert Bois. Nous y avons croisé un chevreuil, une tribu d’écureuils, quelques pics épeiche mais point de loup !
Le printemps se rapproche, mais les gelées sont encore bien présentes, le tout accentué par un vent du Nord…persistant !
Nous attendons tous avec impatience la date miracle du 21 mars, premier jour du printemps.
Le printemps, c’est la saison du renouveau de la nature, du retour des oiseaux migrateurs et du réveil des animaux (et de nombreux humains !) hibernants. C’est aussi la saison des amours chez les oiseaux et pour de nombreux mammifères, une période particulièrement euphorique.
Le soleil revient petit à petit, l’herbe sent bon la rosée, les arbres laissent apparaître leurs habits de fleurs. les fleurs printanières pointent leur nez hors la terre, les violettes sont déjà présentes, les jonquilles nous inondent déjà de leur couleur soleil : le printemps approche !
Il est bien connu que le soleil est synonyme de vie et il agit comme un antidépresseur puissant : son retour contribue donc à nous mettre le moral au beau fixe…
Ce réveil naturel n’est en rien le fruit du hasard.
A l’approche de l’hiver, tous les végétaux herbacés des régions tempérées et froides se préparent à passer le cap des basses températures et à survivre. Pour éviter le pire, ils mettent au point tout un processus d’hibernation : la dormance.
Dès que la température extérieure affiche une baisse et frôle les 12°C, les espèces végétales ralentissent leurs processus métaboliques tels que la photosynthèse ou la croissance. La température n’est pas le seul facteur extérieur responsable de cette dormance. La lumière a également sa part. Des pigments de la plante, les phytochromes, captent la lumière et calculent l’augmentation de la période nocturne. Par ces deux renseignements climatiques, les espèces végétales entrent dans leur phase de repos; les feuilles tombent (pour minimiser les dépenses énergétiques), la sève ne monte plus dans les vaisseaux et les ébauches foliaires créées au printemps se parent d’une coque protectrice formée d’écailles : le bourgeon.
Malgré cette protection extrême, les bourgeons ne sont pas à l’abri du gel. En effet, la sève peut contenir des gaz dissous qui sous l’effet du gel deviennent des bulles d’air. Au dégel, elles explosent, entravant la bonne circulation de la sève : c’est l’embolie hivernale.
Pour y remédier, les bourgeons et plus particulièrement les cellules végétales favorisent l’appel d’eau et de sucres tels que le saccharose. Cela a pour effet de générer une pression qui élimine les bulles présentes dans la sève. En même temps, les bourgeons en profitent pour faire des réserves en nutriments pour se préparer à l’éclosion : le débourrement.
Pendant cette période de repos, un renforcement au froid s’effectue. Au niveau des bourgeons, plus précisément des écailles, des inhibiteurs de la croissance sont sécrétés et stockés. Leur rôle ? Protéger le bourgeon et donc les futures feuilles ou fleurs de la dessiccation et des variations de température.
Quels signaux sont émis aux bourgeons des arbres ou autres végétaux pour éclore ? Les mêmes que ceux qui ont provoqué la dormance : la température et la durée de la nuit. Suivant les espèces, une exposition de plusieurs jours à des températures positives leur permet d’enclencher tout un processus de relance de circulation de la sève. L’augmentation de la lumière du jour et la période de redoux, propres au printemps, permettent le débourrement.
Comment va alors s’effectuer l’éclosion des bourgeons ? Pour les végétaux arborescents comme la vigne ou encore le pommier, ils relancent leur poussée racinaire. Ce phénomène consiste en un apport de nutriments puisés dans le sol comme les sels minéraux. Cette aspiration au niveau des racines provoque une pression qui se propage dans les vaisseaux. La sève peut aller à nouveau circuler jusqu’en haut de l’arbre et alimenter les bourgeons : c’est la montée de la sève. Mais, cette poussée racinaire ne s’effectue pas chez toutes les espèces végétales ; d’autres stratégies encore inconnues sont mises en place pour permettre l’éclosion des bourgeons.
Les inhibiteurs endogènes emmagasinés au niveau des écailles de bourgeons sont petit à petit éliminés et la croissance des bourgeons peut alors commencer.
Ces signaux climatiques ne sont pas sans danger pour les bourgeons et donc l’avenir de l’espèce végétale. Il n’est pas rare d’observer des périodes de redoux en février. Le débourrement se réalise mais des phases de gel peuvent se produire juste après et causer de gros dommages à la plante ou arbre. Ce phénomène se produit de plus en plus souvent avec le changement climatique.
Dimanche 12 Février 2012 : il fait froid, très froid (-12°C), mais la forêt de Bord aux abords du Relais du Vert Bois offre de bon matin un magnifique spectacle hivernal.
La neige recouvre le sous-bois d’un blanc immaculé. Ici, la nature vit au ralenti…
A moins de 15 minutes du Relais du Vert Bois, une promenade au bord de l’Eure nous rappelle qu’il ne faut pas aller bien loin pour contempler une magnifique nature hivernale… Cette photo a été prise hier alors que la température frôlait encore les -10°C !
Avant votre séjour, prenez le temps de parcourir notre site internet et découvrez le nombre incroyable de balades que vous pouvez réaliser autour du Relais du Vert Bois !
Une température frôlant les -14 degrés Celsius et 12 cm de neige donne ce matin un aspect plutôt savoyard que normand au Relais du Vert Bois.
Il y a 50 ans, il n’aurait pas été envisageable de jeter le reste d’un plat ou de laisser pourrir des denrées fraîches dans son frigo, or aujourd’hui une étude du WWF démontre qu’un quart de la nourriture achetée par les ménages termine à la poubelle et non dans nos assiettes !
Dates de péremption dépassées, fruits et légumes oubliés dans le réfrigérateur etc., chaque citoyen jette entre 15 et 20 kg de nourriture par an, dont presque la moitié ne quitte jamais son emballage. Ces « petits gâchis » quotidiens s’ajoutent aux autres gaspillages lors des phases de transport, de stockage, de préparation et de consommation des denrées. Au final, 90 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en Europe, dont 14, 3 millions de tonnes sont le fait de la Grande Bretagne, 9 de la France et 4 de la Belgique. Selon une étude de la Commission européenne, si rien n’est fait, le gaspillage alimentaire augmentera de 40 % d’ici 2020.
Le gaspillage annuel de près de 50 % d’aliments sains dans l’Union européenne par les ménages, les supermarchés, les restaurants et la chaîne alimentaire est d’autant plus dommageable que 79 millions de citoyens vivent actuellement au dessous du seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire humanitaire.
Afin d’enrayer ce gaspillage inacceptable, le Parlement européen a voté, le 19 janvier 2012, une résolution visant à réduire de moitié les gaspillages alimentaires d’ici 2025. Les députés demandent la mise en place d’une stratégie coordonnée, aux échelles nationales et européenne, améliorant l’efficacité de la chaîne et des circuits alimentaires, secteur par secteur. Ils suggèrent notamment d’instaurer une double date de péremption, indiquant, d’une part, la date limite de vente (date de commercialisation) et, d’autre part, la date limite de consommation (date de consommation). Parallèlement, ils proposent la réalisation de campagnes de sensibilisation à destination du public et la création de cours d’éducation alimentaire dans les écoles.
D’autres pistes sont évoquées, telles que la mise à disposition de plusieurs dimensions d’emballages, permettant aux consommateurs d’acheter la quantité souhaitée. Par ailleurs, les produits proches de la date de péremption ou endommagés devraient pouvoir être vendus au rabais, afin de les rendre plus accessibles aux personnes démunies. Enfin, les institutions publiques doivent privilégier des services de restauration et d’hôtellerie responsables, utilisant des produits locaux et redistribuant les invendus aux personnes en difficulté ou aux banques alimentaires. Il revient désormais à la Commission de se prononcer sur les propositions soutenues par le vote parlementaire.
Contrairement aux idées reçues, il est donc possible de nourrir tous les habitants de la planète sans produire plus. De même, il est possible de rassasier l’humanité sans nuire ni à notre environnement ni à notre santé. Et s’il était facile de réconcilier plaisir et responsabilité ?Limiter le gaspillage de nourriture est non seulement bon pour notre porte-monnaie mais en plus, il est bon pour la planète. Une meilleure gestion de la nourriture réduit de manière significative l’impact écologique d’une personne.
Remettons de la nature dans nos plats, saupoudrons les d’une pincée d’éthique. Nous cuisinerons alors un monde meilleur, avec plus de saveur et moins d’injustice. Vous êtes celui ou celle qui avez le choix…