LE SOLEIL S’ENDORT SUR LE LAC DES DEUX AMANTS

Fortement grippé, de retour de chez le médecin, je n’ai pas pu m’empêcher d’arrêter la voiture près du lac des deux amants (encore appelé « Etang des deux amants » à moins de 15 minutes du Relais du Vert Bois) et de saisir le moment où le Dieu Soleil était prêt à s’endormir…

Vous pouvez retrouver ici sur notre site internet de nombreuses promenades autour et à proximité du lac des deux amants, l’un des plus grands d’Europe avec une superficie de 400 hectares d’eau pour un diamètre de 2 km environ.

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LA CHASSE PRES DE CHEZ VOUS : QUESTIONS & REPONSES

Question : A quelle distance les tirs à proximité des habitations sont ils interdits?

Il n’existe pas en cette matière d’interdiction générale applicable sur tout le territoire.

En revanche, les préfets, au titre de leur pouvoir de police (assurer l’ordre public) ont la capacité de réglementer la sécurité publique et l’emploi des armes à feu.
Ainsi, les tirs « à portée de fusil » ou à une certaine distance (150 mètres sont le plus souvent retenus, bien que certaines armes ont une portée de plus d’1 Km) en direction des routes, chemins publics, stades, lieux de réunion publiques et habitations sont généralement interdits. Les préfets annexent parfois ces dispositions à l’arrêté annuel d’ouverture de la chasse. Dans le cas contraire, il convient de demander communication de cet arrêté (« portant réglementation de l’usage des armes à feu » ou « réglementant la sécurité lors de l’usage des armes à feu ») auprès de la DDT (direction départementale des territoires) en demandant le service « chasse ».
Les Maires peuvent à leur tours renforcer ces règles de sécurité, élargir le périmètre d’interdiction ou interdire la chasse dans certaines zones de leur commune.

D’autre part, dans les communes soumises au régime des ACCA (association communale de chasse agréée, renseignements auprès de la DDT), en application de l’article L.422-10 du code de l’environnement, la chasse est interdite (sauf pour le propriétaire) dans un rayon de 150 mètres autour des habitations, depuis et en direction de celles-ci. Cette règle se cumule avec celles édictées par l’arrêté préfectoral réglementant l’usage des armes à feu.

 

QUESTION : Pouvez-vous vous opposer à la pratique de la chasse sur votre terrain ?

Oui, et ce, quelle que soit la surface de votre terrain, et quel que soit le département où se trouve ce terrain. Depuis Décembre 2000, en effet, la Loi VERDEILLE qui imposait, selon les départements, de posséder une surface de 20 à 60 Hectares d’un seul tenant, n’est plus applicable. Il n’est donc plus nécessaire d’être grand propriétaire pour s’opposer la chasse, ni d’accepter l’inacceptable sur vos terres si vous possédez une petite surface.

Il existe deux cas de figures:

PREMIER CAS : votre terrain se situe dans un département où était appliquée la Loi Verdeille avant 2000.

Dans ce cas, les chasseurs sont regroupés en A.C.C.A. = Association Communale de Chasse Agréée. Tous les chasseurs de la commune (même s’ils ne sont pas propriétaires) en sont membres, ainsi que des chasseurs ne résidant pas dans la commune (résidant, en général, dans des communes urbaines, sans territoire de chasse).

Si vous voulez vous opposer à la pratique de la chasse dans ce type de commune, cela se traduit, concrètement, par une soustraction de vos terres à la chasse. Vous pouvez soustraire vos terres à la pratique de la chasse en faisant opposition par conscience (ou éthique ou convictions) personnelle(s). Pour ce faire, vous devez adresser une lettre recommandée avec Accusé de Réception à Monsieur le Préfet de votre département, pour lui faire part de votre opposition.

Dans ce courrier, vous devrez préciser le numéro de chaque parcelle concernée par votre opposition ainsi que leur adresse exacte (lieu-dit, commune). Il faudra aussi joindre à ce courrier une photocopie de votre parcellaire (photocopie à demander contre une très modique somme à la mairie de votre commune). Je vous conseille d’adresser une photocopie de votre courrier au Président de l’A.C.C.A. et de lui demander d’informer tous les chasseurs de votre opposition à la chasse sur vos terres. Cela évitera des « malentendus » avec mauvaise foi de chasseurs qui prétendront ne pas avoir eu connaissance de l’interdiction de la chasse chez vous. Tout chasseur qui outrepassera l’interdiction de chasser chez vous, le fera en connaissance de cause, et ne pourra prétendre « ignorer »…

Que la chasse se pratique individuellement ou en battue, le statut de « chasse interdite » est le même.

Le droit de non chasse se gagnant chèrement, votre courrier à Monsieur le Préfet ne rendra pas votre interdiction de chasser chez vous, immédiatement effective. En effet, être propriétaire dans une commune où la chasse est organisée en A.C.C.A. impose d’envoyer votre courrier le plus tôt possible, car :

1) votre opposition à la pratique de la chasse chez vous, ne prendra effet que 6 mois après la date de l’Accusé de Réception de votre courrier en Préfecture.
2) d’autre part, l’Art. L422-8 du Code de l’Environnement stipule que l’opposition à la chasse prend effet à la date d’expiration du renouvellement de l’A.C.C.A., sous réserve que vous ayez adressé votre courrier 6 mois avant cette date d’expiration.

Je vous conseille donc d’adresser votre courrier à Monsieur le Préfet de votre département le plus tôt possible,car, les A.C.C.A étant renouvelées tous les 5 ans,votre opposition risque de ne prendre effet qu’à l’expiration de la période suivante. Si tel est le cas, vous pourrez interdire l’accès chez vous avec des panneaux « Défense d’entrer » ou « Propriété privée », mais vous ne pourrez pas porter plainte contre un chasseur qui ne tiendra pas compte de ces panneaux.

Si vous avez envoyé votre courrier dans les temps, vous devrez indiquer votre opposition à la chasse en posant des panneaux « Chasse interdite » aux limites de votre propriété ainsi qu’au début de tout chemin y pénétrant. Ces panneaux ayant un effet « désagréable » chez certains chasseurs, attendez- vous à devoir en remplacer régulièrement, car certains seront arrachés, d’autres criblés de plombs. Bien que certains chasseurs l‘affirment, la pose d’une clôture délimitant vos terres n’est pas obligatoire.

DEUXIEME CAS : Votre terrain se trouve dans un département où la Loi Verdeille n’était pas appliquée avant 2000

Dans ce cas, les chasseurs sont regroupés en Société communale de chasse. Comme dans le cas précédent, si vous ne voulez pas de chasse chez vous, vous avez le droit de soustraire vos terres du territoire de chasse. Mais à la différence du premier cas, vous n’avez aucune obligation d’adresser un courrier à Monsieur le Préfet de votre département, ni à qui que ce soit, d’ailleurs. Vous n’êtes pas obligé de vous justifier pour interdire la chasse chez vous.

Toutefois, je vous conseille d’adresser un courrier au Président de la Société de chasse de votre commune, en lui mentionnant les parcelles concernées et en lui demandant d’informer tous les chasseurs membres, de cette interdiction de chasser chez vous. Dans les petites communes rurales, une copie de ce courrier adressé la Mairie, permet d’étendre et d’appuyer cette interdiction.

Aucune clôture n’est obligatoire, ni même les panneaux « Chasse interdite », mais leur présence est quand même une information sur le terrain pour beaucoup de chasseurs.Car la constitution et l’utilisation de territoires de chasse par ces sociétés communales de chasse est pour le moins floue et ambiguë : pour les chasseurs membres d’une société de chasse, la chasse est communale, dans le sens « étendue à l’ensemble de la commune » !

Or, dans la plupart des régions françaises, les espaces ruraux et forestiers sont en majorité privés (dans le Sud-Est de la France, plus de 70 % des forêts sont privées !). S’il y a aussi des forêts domaniales (gérées par l’O.N.F.), les forêts communales ne se réduisent plus qu’à un faible pourcentage de l’espace communal.

Les chasseurs intègrent donc de fait, ces espaces privés dans les forêts communales ! Cela leur est d’autant plus facile que, sur les espaces privés très morcelés, les chasseurs héritent d’un droit d’usage pour la chasse : ils sont devenus ayants-droit par autorisation verbale de propriétaires eux-mêmes chasseurs, car, dans le cadre des Sociétés communales de chasse, tout propriétaire chasseur cède logiquement ses terres à la société de chasse. Pour les autres terrains, ceux appartenant à des propriétaires non chasseurs, les chasseurs ne se posent pas vraiment la question de savoir s’ils ont le droit ou pas d’y chasser.

Ce flou cynégétique est source de nombreux conflits entre chasseurs sûrs de leur droit de chasse et propriétaires privés qui subissent la présence de chasseurs chez eux, car ils constatent une véritable appropriation des terres par les chasseurs.Les problèmes apparaissent aussi lorsqu’un propriétaire vend tout ou partie de ses terres, et que le nouveau propriétaire ne veut plus que la chasse y soit pratiquée. Dans les faits, s’il ne dit rien, la chasse continue d’y être pratiquée C’est la raison pour laquelle je formule ci-dessus, le conseil d’adresser un courrier au Président de la société de chasse de votre commune.

Les problèmes apparaissent aussi car ces Sociétés communales de chasse organisent la chasse « à la carte », c’est-à-dire à la journée, pour des chasseurs non résidents dans la commune. Dans ce cas, ces chasseurs sont sensés avoir acheté une carte pour pouvoir chasser durant une journée sur la commune. Outre le fait que la détention d’une carte est invérifiable sur le terrain, ces chasseurs, faute d’informations précises, méconnaissent les lieux interdits à la chasse. C’est aussi pour cette raison que je conseille la pose de panneaux « Chasse interdite ».

Dans les communes où la chasse est organisée en Sociétés de chasse, il est évident qu’une autorisation écrite de chasse, signée par chaque propriétaire, aurait le mérite, non seulement d’actualiser les changements de propriétaires, mais aussi et surtout d’établir une situation claire, nette et précise pour tous les chasseurs, et surtout pour les propriétaires. Cela éviterait bien des confrontations entre chasseurs et propriétaires non chasseurs. Ces autorisations existent pour d’autres loisirs tels que la randonnée pédestre ; elles se concrétisent par des conventions signées entre le Conseil Général et chaque propriétaire qui s’engage à laisser le droit de passage pour une durée déterminée.

N’hésitez pas à consulter le site de l’ASPAS (ASsociation pour la Protection des Animaux Sauvages) dont le service juridique est assez pointu en la matière…Et rappelez-vous que le dialogue et la courtoisie sont un préalable à « l’entente cordiale ». Les bonnes relations que j’ai pu développées avec le responsable des chasseurs de ma région ont contribué à l’établissement de règles de bon voisinage.

 

Question: Certaines communes offrent des « primes à la queue » de renard, martre, fouine, belette et putois, de quoi s’agit-il ? Est-ce légal?

Certaines mairies ou associations de piégeurs perpétuent cette pratique d’un autre âge qui consiste, pour inciter les piégeurs à détruire le plus de « nuisibles » possibles, à « récompenser » les piégeur pour chaque animal tué en demandant pour preuve la queue de celui-ci (ou les pattes pour les oiseaux). La queue est ainsi rachetée selon une grille tarifaire pré établie.

Outre la barbarie de la pratique, ce système incite les piégeurs à détruire un maximum d’animaux pour toucher de l’argent, et non à prélever les individus qui causeraient des nuisances, ce qui est pourtant le but (officiel !) du classement « nuisibles » des espèces animales.Or, l’article R.427-8 du Code de l’environnement interdit aux piégeurs d’être rémunérés pour leur tâche lorsqu’ils piègent par délégation sur les terrains d’autres propriétaires ou ceux de la commune. Ce système de prime pouvant s’apparenter à une rémunération, une telle pratique pourrait être condamnée.

D’autre part, si cette pratique envers le renard et les autres « nuisibles » n’est pas forcément illégale (si le piégeur piège sur sa propriété), elle l’est de façon certaine lorsqu’elle concerne les mustélidés (martres, fouines, belettes et putois). En effet, l’arrêté du 29 avril 2008 relatif à la protection et à la commercialisation de certaines espèces de mammifères sur le territoire national interdit « la mutilation, la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation commerciale ou non » de ces animaux.

L’ASPAS a ainsi déposé une plainte contre l’association des piégeurs du Maine-et-Loire qui, dans un macabre catalogue, proposait : 1€ pour une queue de belette, 2€ par queue de fouine, de martre ou de putois, 3€ par queue de renard, et 1€ par queue de renardeau! Nous vous invitons donc à vous renseigner sur les pratiques des piégeurs de votre commune et de faire part à l’ASPAS de toute « prime à la queue » portant sur des mustélidés.


Question : Le balisage est-il obligatoire lors d’une action de chasse ?

Aucun formalisme n’est requis pour cette signalétique. Vous croiserez donc des panneaux de toutes les tailles, formes et couleurs, seule l’inscription importe.
Les seuls panneaux qui sont obligatoires visent à signaler une interdiction de chasser soit :
- par la volonté du propriétaire du terrain. Ces panneaux sont vendus dans le commerce ou proposés par différentes associations (refuges ASPAS, LPO, ROC, etc.) : « Chasse interdite » , « Refuge ASPAS, chasse interdite », etc.

- Parce que le terrain est placé en réserve de chasse et de faune sauvage (locale, départementale ou nationale) : « Réserve de chasse », « Réserve de chasse et de faune sauvage », « Réserve nationale de chasse et de faune sauvage ».

Ce sont en fait des « réserves de gibier » dans lesquelles les chasseurs peuvent gérer le gibier (plan de chasse, destruction des nuisibles). Tout acte de chasse n’y est pas exclu ! 

Les chasseurs utilisent une signalisation visant à délimiter leur territoire de chasse (d’un propriétaire ou d’une association) pour l’interdire aux chasseurs voisins : « chasse gardée / réservée » (le propriétaire se réserve le droit d’y chasser), « Chasse privée », « ACCA de xxx », « Amicale de chasse de xxx ».
Enfin d’autres panneaux signalent le danger lié à la chasse ou au piégeage : « Attention chasse/battue en cours », « Attention tir à balles »,  « Attention piégeage ».
Ces panneaux ont plus souvent pour objectif de dissuader les promeneurs de pénétrer dans une zone que de les informer d’un danger…

 

Question : La chasse est-elle autorisée par temps de gel et/ou de neige ?

Dans des conditions climatiques extrêmes, (inondation, gel prolongé, neige importante et durable, voire sécheresse), le préfet a la possibilité, pour tout ou partie du département de son ressort, de suspendre l’exercice de la chasse pour tout gibier ou certaines espèces. Cette suspension ne peut dépasser une période de dix jours, mais peut être renouvelée autant de fois que nécessaire.

 

Question : La chasse sur les chemins ruraux est-elle autorisée ?

Si le chemin est privé, le propriétaire est le décideur. En règle générale la chasse est exclue des chemins ruraux mais il convient de se le faire confirmer en mairie.

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LA TRACE DE L’OISEAU

Les oiseaux sont les seuls êtres à avoir des plumes. Tout à la fois légères, souples et robustes, les plumes sont d’une conception ingénieuse. 

L’ensemble des plumes, généralement plusieurs milliers, forme le plumage, dont les fonctions sont de protéger le corps de l’oiseau du milieu ambiant, notamment contre l’eau, le froid, les radiations solaires, de permettre le vol et de se camoufler. Mais il a aussi une fonction sociale et reproductive.

La plume est faite de kératine, substance que l’on retrouve dans les cheveux et dans les ongles humains.

Bien sûr, l’observation d’une plume (comme ici retrouvée au Relais du Vert Bois) ou du plumage peut permettre de déterminer l’espèce, le sexe, l’âge ou la santé d’un oiseau.

L’oiseau passe une bonne partie de son temps à entretenir et à réparer ses plumes. Il se sert de son bec pour rattacher les petits crochets ainsi que pour nettoyer ses plumes afin de les rendre imperméables. La plume provient d’une papille dermique comme le follicule d’un cheveu chez l’homme. L’ancienne plume doit d’abord tomber pour qu’une petite hampe, semblable à une paille, se mette à pousser. A l’intérieur de ce minuscule tuyau, les barbes et les barbules sont enroulés en spirale. la partie supérieure de la hampe se fends peu à peu, permettant à la plume de se déplier et de prendre forme progressivement.

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LE BLANC BOULEAU

Arbre national de la grande Russie (et fêté en tant que tel durant la Semaine Verte chaque année en juin), arbre sacré des Amérindiens qui utilisaient son écorce pour fabriquer des canots et des parchemins, le bouleau est un très bel arbre forestier au port élégant et présent dans les régions froides et tempérées de l’hémisphère Nord.

Son feuillage caduc est constitué de feuilles alternes et dentées tandis que son écorce lisse de couleur blanche, argentée ou brunâtre se détache souvent en lamelles.

Les fleurs du Bouleau sont des chatons. Les chatons mâles sont situés en bout de rameau de manière à disperser au mieux leur pollen. On les trouve sur l’arbre dès l’automne. Lorsqu’ils arrivent à maturité, juste après le débourrement, en mars, ils sont pendants et peuvent mesurer jusqu’à 10 cm de long. Les fleurs femelles sont aussi des chatons, mais plus petits (3 cm) et à l’inverse ils sont littéralement dressés.

La plante mâle se distingue aussi de la femelle par la couleur des fleurs : jaune pâle chez le mâle et vertes chez la femelle.

En herboristerie, le bouleau a de nombreuses vertus. On utilise les bourgeons ou l’écorce sèche en décoction et les feuilles en infusion comme dépuratif ou dans le traitement des affections cutanées. La sève de bouleau appelée eau de bouleau est également utilisée dans de nombreux pays. En phytothérapie on utilise la feuille de bouleau en poudre pour faciliter les fonctions d’élimination rénale et digestive.

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LA FONDATION YVES ROCHER CONTRE LA DEFORESTATION

La FAO (Food and Agriculture Organization) a constaté une accélération du rythme de la déforestation de par le monde depuis l’an 2000. Partant de là, toutes les initiatives visant à reboiser sont les bienvenues – même si les forêts tropicales en particulier, victimes surtout de la bonne santé des industries de l’huile de palme et de la pâte à papier ainsi que de la hausse de la demande mondiale en agrocarburants, sont de loin les plus ponctionnées.

Consciente des dangers qui guettent les forêts, la Fondation Yves Rocher aspire à devenir un acteur majeur du reboisement. Visitant la semaine dernière dans le Parc naturel régional du Vexin, la bergerie de Villarceaux (une  ferme pionnière en matière d’agriculture durable et intégrant l’arbre champêtre au coeur de ses cultures), son président d’honneur Jacques Rocher, est revenu sur le prochain grand défi de la Fondation : planter un million d’arbres (des arbres fruitiers mais aussi des érables, des hêtres et des noyers) sur le territoire national à l’horizon 2013. Six cents lieux différents seront concernés. Autant de « vitrines » destinées à montrer que l’arbre joint l’utile, l’agréable et l’économique, et qu’il est vital dans toutes les situations.

« Il s’agit de revitaliser nos paysages, dénaturés par des années de démembrement », explique M. Rocher sur le site Internet de la Fondation, rappelant également que, « en l’espace d’un demi-siècle, plus de cinq cent cinquante mille kilomètres de haies ont été arrachés pour faciliter la production agricole. L’arbre est essentiel au quotidien de chacun. On s’est aperçu que sa disparition des bocages appauvrissait les sols, privait la faune de nourriture, nuisait au renouvellement des ressources et uniformisait les paysages ».

Estimant donc que la forêt doit reprendre ses droits, la Fondation Yves Rocher s’est récemment associé au Figaro Magazine pour lancer l’opération « Un Fig Mag acheté, un arbre planté ». Couronnée de succès, celle-ci a permis à quelque deux cent trente mille deux cent quarante-huit arbres de prendre racine en Île-de-France mais également en Aquitaine, dans le Nord-Pas-de-Calais, en Normandie, en Poitou-Charentes et dans les Pyrénées.

Forte du soutien de l’Association française arbres et haies champêtres (AFAHC), qui réunis et représente des associations et des opérateurs de terrain venus de tout l’Hexagone, la Fondation a toutes les chances de remplir sa mission, à laquelle le réseau de boutiques Yves Rocher est lui aussi associé. Acheteur ou non, chacun pourra en effet « s’inscrire et participer à une opération de plantation pour en constater l’utilité sur le terrain », rapporte le quotidien.

Il ne faudrait cependant pas s’y tromper : la Fondation Yves Rocher s’est engagée l’an passé à planter… plus de cinquante millions d’arbres partout dans le monde d’ici 2015. Si la France ne sera donc pas en reste, d’autres contrées autrement plus exposées au déboisement sont aussi dans son viseur. Particulièrement âpre, le combat est encore loin d’être gagné, notamment en Amazonie et en Indonésie. Il le sera peut-être si d’autres s’y mettent et que les pouvoirs publics choisissent le bon camp.

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LIEVRE OU LAPIN ?

Ce matin…un lapin dans la clairière. Mais au fait…lièvre ou lapin ? Lièvre d’Europe ou lapin de Garenne ?

Lièvre et lapin ont finalement peu de choses en commun :

- Les lièvres, sont en général plus grands que les lapins. Ils ont des oreilles plus longues et une fourrure faite de poils plus longs et noirs au sommet. Les lièvres ont un comportement solitaire. Ils nichent en plein air dans un gîte, un trou peu profond.

La saison des amours du lièvre commence dès la fin décembre. La femelle appelée « hase » met bas jusqu’à l’automne, 2 à 4 portées de 2 à 4 levrauts chacune qui naissent avec les yeux grands ouverts, couverts de poils et sont capables de courir quelques minutes après leur naissance, prêts à fuir en cas de danger.

Le lièvre est un animal nocturne. C’est la nuit qu’il s’accouple et qu’il recherche sa nourriture, composée de toutes les semences et plantes de bois, des champs, des prés, des vignes. Il ne s’attaque aux écorces des jeunes arbres qu’en cas de disette, lorsque l’hiver est rigoureux.

- Les lapins sont divisés en plusieurs genres. Ils ont une silhouette moins élancée, des oreilles moins grandes et des pattes nettement plus courtes.

Les lapins vivent en groupe d’une dizaine d’individus dont les terriers communiquent, plusieurs familles se regroupent en colonies constituant une garenne. Les lapereaux naissent aveugles et nus, et doivent donc rester cachés dans un nid sous terre pendant plus d’une semaine avant de sortir à l’air libre.

Issu du lapin européen, le lapin domestique est élevé dans le monde entier.

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TOILE D’ARAIGNEE DANS LA ROSEE DU MATIN

Cet hiver est contre toute nature…

Nous sommes le 5 Janvier et il fait tout de même 10°C ici en Normandie. A proximité du verger du Relais du Vert Bois, une toile d’araignée scintille dans la rosée du matin.

L’araignée fabrique le fil de soie de sa toile directement dans son abdomen. C’est d’abord un liquide qui sort goutte à goutte par de petits « tubes », appelés les filières. Au contact de l’air, il devient solide. L’araignée allonge le fil en le tirant avec ses pattes arrière. Cette soie est plus solide qu’un fil d’acier de même diamètre et peut s’étirer jusqu’à environ 40% sans se rompre !

Ce fil de soie est à la fois un support chimique (de phéromones déposées par le mâle, la femelle, ou les petits) et un signal vibratoire qui alerte ainsi l’araignée sur le fait qu’une proie est tombée dans son piège ou qu’un mâle s’approche. L’araignée peut aussi détecter la position d’une proie immobile en impulsant une vibration à la toile et en analysant l’écho de cette vibration en retour. Chaque espèce produit des signaux particuliers par vibration de l’abdomen ou par vibration produite par les pattes, à la manière d’un doigt qui fait sonner la corde d’une guitare.

L’araignée produit plusieurs types de soies. Pour tisser sa toile, elle fabrique une soie collante, puis elle enduit ses pattes d’une substance spéciale pour éviter de s’engluer. Elle sécrète d’autres sortes de soies pour emballer ses proies, pour envelopper son cocon ou pour tisser les fils auxquels elle se suspend.


La toile d’araignée par Espacedessciences

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LA SAVANE AU HAVRE

Le muséum d’histoire naturelle du Havre propose, jusqu’au 1er avril 2012, une exposition intitulée « Savane, un océan d’herbes ». Orchestrée par les photographes Christine et Michel Denis-Huot, elle se veut un voyage au coeur de l’Afrique de l’Est et ambitionne de sensibiliser aux enjeux de conservation d’un milieu aujourd’hui menacé.

Mélange d’images et de son sur plus de 500 m2, l’exposition réunit également une superbe collection d’animaux naturalisés et permet la découverte de données scientifiques récentes tout en sensibilisant les visiteurs aux enjeux de conservation d’un milieu aujourd’hui menacé.. Des ateliers sont disponibles pour les enfants. Une visite alliant l’utile à l’agréable lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois.

 

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UNE PETITE BOULE D’AMOUR NOMMEE « MINETTE »

Née il y a bientôt 4 ans dans la ferme de l’une de nos bonnes amies, « Minette » est la compagne de notre Maine-Coon « Django », trois fois plus gros qu’elle !

Qualifiée de petit modèle, Minette est une petite tigresse au coeur tendre qui n’a pas son pareil pour prendre la poudre d’escampette dès que la porte de la maison est ouverte… Discrète, sensible, particulièrement câline et adorant par-dessus-tout les caresses et les siestes devant la cheminée ou devant les baies vitrées « léchées » par les rayons du soleil, Minette est une petite boule d’amour qui a trouvée sa place à la maison, dès le premier jour. 

Avec Minette, l’amour ne connaît pas de demi-mesure !

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« DJANGO » : MONSIEUR TRES-GENTIL CHAT

Notre « Django » est un Maine coon, une race féline apparue à la fin du XIXème siècle aux États-Unis.

Pourquoi « Maine coon » ? La réponse est assez simple : « Maine » du nom de l’état américain d’où il est historiquement originaire, et « coon » , diminutif de racoon (raton-laveur en anglais), du fait de sa queue plus longue que la normale et agrémentée d’anneaux… comme le raton-laveur ! La légende voudrait d’ailleurs qu’il soit issu d’un mariage entre un chat et un raton-laveur, ce qui est génétiquement impossible, bien évidemment !

Sa véritable origine serait plutôt un croisement entre des chats sauvages nord-américains et des chats importés d’Europe à une époque ou une autre (les hypothèses allant des premiers vikings, aux chats angoras de Marie-Antoinette !).

Quoi qu’il en soit, c’est à la base un solide chat de ferme qui fut sélectionné à ses origines pour son gabarit hors-norme (c’est le plus grand chat connu à ce jour), sa sociabilité et son look peu commun de « petit lynx », la nature ayant fait le reste !

En dépit de sa taille massive et de son poids hors-norme (Django pèse 11 kg et n’est absolument pas gros), son caractère est celui d’un « gentil géant ».

Souvent décrit comme un « chat-chien » de part son caractère proche du chien, le maine coon est effectivement un chat hors du commun et Django ne fait pas exception à la règle : très sociable, joueur,  câlin, « pot de colle » et champion des  parties de caresses et de mamours langoureux ! Bref…vous l’aurez compris, c’est un amour de chat !

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