LE BOCAGE NORMAND

Paysage emblématique de la Normandie, le « Bocage » est un mot dérivé du normand « bosc » qui veut dire bois. Le paysage est constitué d’un maillage de haies, de chemins, de prairies, de talus, de fossés et de bosquets qui épousent fidèlement les accidents et orientation du relief. Ce paysage intime où se succèdent de douces collines verdoyantes émaillées de riches pâturages, séduit par son charme bucolique.

Les haies orientées parallèlement ou perpendiculairement en sont l’armature végétale et matérialisent le parcellaire aux formes irrégulières. Le bocage demande un entretien régulier car les talus doivent être réparés, les haies taillées et restaurées mais il offre l’avantage de drainer les sols, bloquer les ruissellements et protéger des vents.

Déambuler dans cet environnement, franchir chaque haie, traverser chaque pré, flâner et s’asseoir contre un fossé assure de nombreuses rencontres tant la faune y est riche et variée. Le bocage sert de refuge à des nombreux oiseaux (principalement merles, pinsons, mésanges et bouvreuils), permet une production de bois de chauffage (aubépine, chêne, orme, frêne, aulne) et abrite souvent des arbres fruitiers (merisiersalisiers et sorbiers).
A la belle saison, nombre d’insectes s’activent et se déchaînent, volent de fleur en fleur, de proie à prédateur. La raison n’est pas de ce monde, seul l’instinct de vie a de la valeur.

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UN COUPLE DE CYGNES AU RELAIS DU VERT BOIS

Surprise ce matin… un couple de cygnes est arrivé sans crier gare au Relais du Vert Bois. A force de les voir « orner » les pièces d’eau, on a oublié que le cygne « tuberculé » vole aussi bien que ces cousins sauvages que sont le cygne siffleur et le cygne de Bewick, présents en France en petit nombre au coeur de l’hiver.

Son plumage immaculé, sa taille imposante et son allure majestueuse ont attiré l’attention sur le cygne, animal archétypal des parcs romantiques. Oiseau de lumière en Sibérie, compagnon d’Apollon en Grèce et emblème du courage en Extrême-Orient, il a été aussi, pour les alchimistes, symbole du mercure. L’aspect culturel du cygne est également très riche en Europe. Peut-être l’histoire d’un cygne la plus connue est-elle celle de la fable Le Vilain Petit Canard. L’histoire est centrée sur un vilain canard qui est maltraité jusqu’à ce qu’il rencontre des cygnes. Ceux-ci l’accueillent et le canard se transforme en un magnifique cygne blanc. Les cygnes sont souvent un symbole de l’amour ou de la fidélité car ils entretiennent des relations monogames de longue durée. De nombreuses œuvres mettent en scène des cygnes, comme Lohengrin ou Parsifal.

Les cygnes se nourrissent dans l’eau et sur terre. Ils sont presque exclusivement herbivores, même si un petit nombre d’animaux aquatiques peut être mangé. Leur régime alimentaire est composé de racines, de tubercules, de tiges et de feuilles de plantes aquatiques submergées.

Les espèces de cygnes de l’hémisphère nord ont le plumage d’un blanc pur, mais ceux de l’hémisphère sud mélangent noir et blanc. L’espèce australienne du cygne noir (Cygnus atratus) est totalement noire, excepté le blanc de ses plumes en vol. Les bébés de cygnes noirs sont de couleur gris clair. Les cygnes à cou noir, vivant en Amérique du Sud, sont blancs mais ont un cou noir. La couleur du bec varie : les quatre espèces subarctiques ont des becs noirs avec des teintes de jaune, alors que toutes les autres espèces ont des becs à motifs rouge et noir.

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COLLECTION AUTOMNE-HIVER

Journées réduites à leur plus simple expression, ciels grisâtres et laiteux, température en chute libre, moral en berne…Si le deuil de l’été vous rend chagrin, sortez de chez vous avec une tenue adaptée et laissez-vous séduire par la magie des spectacles de la « collection automne-hiver »…

Flamboyants, les arbres déclinent leur palette d’étincelles fauves et se préparent à vivre sur leurs réserves. Grande consommatrice d’énergie, la photosynthèse diminue, la chlorophylle déserte les feuillages et les pigments orange, jaunes et vermillon rendent un dernier hommage à la nature depuis le début de l’automne.

Emportées par le vent, les dernières feuilles d’automne entament leur ronde pour recouvrir le sol et sa végétation qui se prépare à entamer un hivernage de plusieurs mois. Doucement, l’hiver s’approche à pas feutrés, le monde végétal s’assoupit doucement. Avec un peu de chance, la neige tombera à gros flocons pour Noël…la forêt, les sous-bois et les allées autour du Relais du Vert Bois se pareront de blanc pour le bonheur des promeneurs : la nature offre parfois des spectacles simples et incroyables pour celui qui veut bien prendre le temps de les observer.

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UN CHAMPIGNON DE LEGENDE

L’amanite tue-mouches (Amanita Muscaria), d’aspect très caractéristique, fait partie des champignons les plus connus, grâce à son chapeau rouge vif tacheté de blanc.

Son surnom, « tue-mouches », n’est pas usurpé et les anciens ne l’ont pas oublié : quelques-uns utilisent encore une préparation très efficace dont l’origine se perd dans la nuit des temps ! Le chapeau de quelques spécimens est haché menu et mis à macérer durant une nuit dans une bolée de lait sucré. Dès le lendemain, les mouches se ruent sur un mets irrésistible devenu poison mortel …

Commune sous les sapins et les bouleaux, cette amanite, pourtant vénéneuse à souhait, a toujours fait bonne figure dans les dessins animés et les contes de fées, comme les lutins, gnomes et trolls.

Dans la réalité, on voit souvent plusieurs amanites tue-mouches au même endroit, ce qui permet d’observer ce champignon caractéristique à différents stades de son développement. Il contient de faibles quantités de substances toxiques comme l’acide iboténique et le muscimol, provoquant nausées, vomissements, transpirations et symptômes d’ivresse, suivis d’hallucinations. En grande quantité, l’amanite tue-mouches peut être mortelle, à la suite des déshydratations provoquées par les vomissements et les diarrhées.  Historiquement, certains peuples de Sibérie, certains Chamans et plus loin encore, les Vikings consommaient ce champignon pour ses vertus hallucinogènes et sa capacité à accélérer le passage vers un mode de conscience altérée…

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STOP A LA BARBARIE !

Promeneurs, randonneurs, cueilleurs de champignons, cyclistes, joggeurs, cavaliers et tous les amoureux de la nature en général, nous avons tous fait le même constat : de septembre à février, les forêts nous sont confisquées au profit d’une infime minorité représentant moins de 3% de la population française et qu’on appelle « chasseurs »… Durant cette période, et sur tout le territoire, ces mêmes chasseurs interdisent les chemins, posent des pancartes menaçantes, n’hésitent pas à agresser verbalement et physiquement les autres usagers de la nature, sans aucun esprit de partage ni de respect.

Promulgué sans faire de bruit, le décret n°2010-603 du code l’environnement français daté du 4 juin 2010, institue une contravention pour obstruction à un acte de chasse. En clair, les individus tentant d’empêcher ou de perturber des actes de chasse se verront gratifiés d’une amende de 1500 €. Une position tout à fait archaïque, qui s’inscrit dans un courant passéiste favorisant, entre autres choses, la pratique barbare de la vénerie.

La vénerie est le terme savant désignant « la chasse à courre », qui a été abolie par la Révolution et rétablie, en même temps que l’esclavage, par Napoléon. Elle suit un cérémonial du matin jusqu’au soir très codifié, qui assure son cachet « traditionaliste ». A l’aube, un petit groupe part observer les traces d’animaux puis transmet les informations récoltées au maître d’équipage qui décide de l’animal qui sera chassé, c’est le « rapport ». Puis, les chiens partent à la recherche de l’animal accompagnés des veneurs, réunis en équipage : c’est « l’attaque », qui est lancée par des sonneurs de trompes de chasse. La réussite de la capture de l’animal est conditionnée par l’entente entre les chiens et l’équipage. Pénultième étape, « l’hallali » désigne la mise à mort de l’animal d’un coup de dague ou d’épieu dans le coeur. Enfin, « la curée » consiste à récompenser les chiens en leur remettant certaines parties du cadavre de la pauvre bête.

Résumons-nous :  la chasse à courre consiste à poursuivre et à cerner un animal par tous les moyens jusqu’à l’épuisement. Frappé, battu parfois même avec des barres de fer pour lui faire plier genou, il est ensuite poignardé, si les chiens ne l’ont pas déjà déchiqueté. Comment ces hommes et ces femmes, en présence d’enfants qui plus est, peuvent-ils se livrer à des actes d’une telle barbarie ? Car la réalité de la chasse, ce sont des chevreuils, mères et jeunes, dévorés vivants par les chiens, des cerfs réfugiés dans des étangs que l’on noie, ni plus ni moins, des animaux que l’on épuise à en mourir…  Il s’agit d’une pratique extrêmement cruelle qui n’est justifiée que par le plaisir stupide de ceux qui s’y livrent.  

Prenez le temps de regarder dans leur intégralité (soyez patient quant au temps de téléchargement) les vidéos disponibles ici et vous comprendrez pourquoi le Relais du Vert Bois ne souhaite pas la bienvenue aux chasseurs en général…

Les rituels de cette pratique barbare sont parfaitement illustrés au château de Montpoupon, en Indre-et-Loire, qui abrite un musée du veneur et où sont exposés fièrement au mur dans une salle, les bois d’une centaine de cerfs chassés par l’équipage du château : on ne peut que ressortir effondré de pareil lieu sinistre.

Je ne voudrais pas faire usage d’argument d’autorité mais l’Allemagne a interdit la chasse à courre depuis bientôt soixante-dix ans, les belges les ont imités il y a quinze ans et les anglais il y a cinq ans. Qu’attendons-nous pour suivre le sillage de nos voisins européens ? 

Un sondage, commandé par One Voice, révèle en effet que 79% des Français sont opposés à la pratique de la chasse à courre en France. Ils sont même 75% à être favorables à son interdiction. Pour les Français, pas de doute, c’est une pratique cruelle (pour 85% d’entre eux), obsolète (76%), dangereuse (72%) et perturbatrice de l’équilibre des écosystèmes (62%)…

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LA TUILE DE NORMANDIE

Installé en forêt de Bord depuis 1853, le Relais du Vert Bois ne fait pas exception à la règle de toutes les « vieilles bâtisses » de Normandie, où les toitures sont faites soit d’ardoises soit de tuiles d’argile. La toiture du Relais du Vert Bois est entièrement constituée de magnifiques tuiles, comme on trouve le long de la Seine et en plaine de Caen, dans les régions où l’argile est très présente dans le sous-sol.

Les premières traces de tuileries remontent au XIe siècle grâce notamment aux moines cisterciens. Les tuiles, moulées à la main et cuites au feu de bois jusqu’à la fin du XIXe siècle, prenaient des teintes roses dans le pays d’Auge, rouges ou brunes dans le Perche, la plaine de Caen ou proche du Neubourg, selon la qualité de l’Argile.

Les tuiles anciennes les plus courantes sont rectangulaires et font environ 30 centimètres sur 15 pour 1,5 cm d’épaisseur. Elles se fisent sur un lattis par un petit ergot et doivent recouvrir une fois et demie leurs voisines. A proximité des grands centres potiers (comme à la poterie du Mesnil de Bavent), les tuiles se paraient à la manière des épis de faîtage !

A la fin du XIXè siècle, l’avènement des tuileries industrielles et du chemin des fer (permettant de transporter plus facilement les matériaux de construction), a changé la physionomie des toits, et pas seulement en Normandie ! Les tuiles mécaniques à emboîtement ont fait leur apparition et les toits ont souvent perdu par la même occasion leur charme et leur modelé…

 

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LE CHAUME, L’ÂME DE LA NORMANDIE

Le chaume est le terme générique désignant les toitures réalisées en matière végétale (paille de seigle, de blé, roseaux, bruyère, jonc, genets..). Il est utilisé depuis des temps ancestraux comme en témoigne des écrits datant de l’Égypte ancienne. Le toit de chaume représente l’élément typique de la maison normande rurale à qui il a donné son nom : la chaumière. 

En France, les gaulois l’utilisaient pour couvrir leurs maisons et dépendances. La tradition du chaume s’est poursuivie ensuite au moyen-âge et ce n’est finalement que très récemment que les tuiles et les ardoises l’ont supplanté sur les maisons bourgeoises.

L’habitat pauvre a pourtant continué à utiliser le chaume pour couvrir les toitures ce qui explique pourquoi la chaumière est encore considérée comme une maison humble dans l’imagerie populaire. On le trouve dans toute l’Europe, et particulièrement en Angleterre, en Allemagne, et dans les pays scandinaves. En France, plusieurs régions ont gardé des habitations avec des toits de chaume (Bretagne, Normandie, Brière, Vendée, Massif central, Camargue…).

Au fil des temps, la paille de seigle qui était la plus utilisée en raison de sa souplesse et de sa facilité à l’emploi a été remplacée par le roseau de Camargue (la Sagne) ou par des roseaux venant de Pologne. Ce transfert de matériau n’est pas lié aux qualités de l’un ou de l’autre mais plutôt à sa rareté.

En Normandie, les baux de ferme prévoyaient le renouvellement des couvertures de chaume tous les dix huit ans. Mais bien faites, elles duraient entre trente et quarante ans si elles étaient faites en paille de blé, un peu plus si le chaume était en seigle et au moins un demi-siècle avec du roseau des marais !

Le secret de la résistance des tiges de graminées aux intempéries vient de la présence de silice. Ainsi, laissée à l’air libre et la pluie, la paille noircit, mais ne pourrit pas. De plus, elle assure un écoulement des eaux de pluie très rapide pour peu qu’elle soit bien « peignée » et que les brins de chaume soient parfaitement parallèles. Le chaume est un véritable régulateur hygrométrique qui évite la condensation en évacuant vers l’extérieur l’humidité de la maison. L’air ambiant n’est ni trop sec ni trop humide.

Si vous voyez parfois des iris au sommet des toits de chaume, ce n’est pas seulement pour « faire joli » (même si la poésie n’est pas exclue), mais c’est aussi parce que les rhizomes des fleurs fixent la terre et transmettent au chaume le taux d’humidité idéal pour qu’il assure l’imperméabilité du toit…

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LES MAISONS FORESTIERES, GARDIENNES DE NOS FORETS

A l’origine une maison forestière est un logement de fonction généralement situé en bordure de forêt et destiné à accueillir un ou plusieurs gardes forestiers.

Historiquement, c’est au XIIIe siècle qu’apparaît l’appellation « Eaux et Forêts », dans une ordonnance de 1219, à la demande du roi Philippe II Auguste. Cette ordonnance porte sur une réglementation de l’exploitation et des ventes du bois. Le premier aménagement forestier connu date de 1230.

En 1346, Philippe VI de Valois crée le premier code forestier par l’ordonnance de Brunoy. Ce texte donne naissance à la première administration spéciale des forêts avec la naissance du corps des Maîtres des Eaux et Forêts. Il installe alors  en Forêt de Retz, dans le département de l’Aisne, le premier « maître du royaume ».

Plus tard, au fil des ans, du fait de ces activités multiples et parfois incontrôlées, la forêt est dégradée. Les revenus seigneuriaux, qui en sont tirés, diminuent. Pour freiner l’altération de ce patrimoine, des mesures de réglementation, de codification des usages et de surveillance du patrimoine forestier sont prises au XVe siècle. Elles conduisent en 1420 à la création d’un Grand Maître des eaux et forêts ainsi qu’à des postes de contrôleurs et de gardes forestiers.

En août 1669, l’Ordonnance des Eaux et Forêts de Colbert réglemente pour la première fois la gestion des espaces forestiers français.  On voit l’apparition des premières maisons forestières qui connaîtront un véritable essor sous Napoléon avant que les gardes forestiers ne soient organisés en compagnies ou sections de Chasseurs forestiers par le décret du 22 septembre 1882, et faisant partie intégrante de l’armée !

C’est en 1853 qu’à été bâtie « la Forestière » et son premier locataire a été François Laforêt (cela ne s’invente pas) nommé « premier garde forestier de forêt de Bord ». La longère normande construite en silex, chaux et moellons a été modifiée successivement en 1880, en 1912 puis en 1957. Cédée par l’ONF (Office National des Forêts) en 1982 à Madame Janine Raucourt, la Forestière est devenue « Le Relais du Vert Bois » en 2009 après que nous l’ayons rachetée dans le prolongement de notre propriété… Après deux ans d’intenses travaux tous les week-ends et les vacances à la sueur de notre front, le Relais du Vert Bois est devenu le 2 juillet 2011 le seul gîte 5 épis aux couleurs de Gîtes de France pour notre plus grand plaisir…et le vôtre !

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MATERIAU DE NORMANDIE : LE SILEX

Matière première très abondante et né de la concrétion de la craie qui recouvre les plateaux normands, le silex a été, jusqu’au début du XXe siècle, très utilisé en Normandie  pour la construction aussi bien de modestes bâtiments ruraux que de maisons à colombages, d’églises et de châteaux. Le Relais du Vert Bois, dont la réalisation initiale date de 1853, ne fait pas exception à la règle !

Le silex assure à chaque construction des fondations et un barrage contre l’humidité particulièrement efficaces. Souvent associé à d’autres matériaux, le silex permet aussi  d’affiner le caractère décoratif de chaque édifice du fait de sa brillance et du contraste de couleur blond, gris-bleu ou noir.

Au hasard de vos balades dans la campagne normande, vous remarquerez forcément toutes les maçonneries « composite » qui caractérisent la région.

 

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SEMER LE BLE…

Dans une belle lumière d’automne (voir photo), je regardais samedi soir dernier mon ami Olivier et son père François – agriculteurs de père en fils – semer du blé…

En les observant, je pensais également au profond respect que j’ai toujours eu pour les exploitations agricoles à taille humaine, pour ces hommes et femmes occupés à nourrir le monde…dans l’indifférence souvent générale des populations citadines et des multinationales agraires.

 

Quelques chiffres explicites et qui parlent d’eux-mêmes :
la surface agricole régresse un peu plus chaque année, alors que la population mondiale augmente de 75 millions d’habitants par an. En France par exemple et chaque année, chaque Français augmente de 7 m2  ses « besoins » d’espaces artificialisées.  La maison individuelle pèse pour moitié dans cette augmentation, le reste étant « gelé » par les jardins, les espaces verts, les parkings, les insfrastructures de loisirs, de transports, le logement collectif. C’est une destruction silencieuse qui mange les meilleures de nos terres nourricières…

Histoire de remettre les pendules à l’heure : un champs de blé de 100 m de côté fournit environ 5 tonnes de blé par an, soit 18 millions de kilocalories assimilables par l’homme : de quoi nourrir 14 personnes pendant une année. Si ce blé est donné à manger à des boeufs, leur viande ne représente que 2,5 millions de kilocalories, soit de quoi nourrir 2 personnes pendant 1 an !

Environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent annuellement sur Terre. C’est l’équivalent de la surface de l’Angleterre, soit 1 terrain de football toutes les quinze secondes. C’est l’équivalent en surface de 86% de la forêt française qui disparaît ainsi chaque année. La destruction de la forêt est responsable de 18 à 20% des émissions de gaz à effet de serre. C’est un des éléments importants qui causent le réchauffement climatique.

Ici au Relais du Vert Bois, nous supportons une agriculture écologique et respectueuse de l’environnement, visant à nourrir la terre, qui en retour, nous nourrit avec des aliments plus frais et de meilleure qualité, tout en étant équitable pour l’agriculteur.

Pour rappel, la production mondiale de tous les types de blés a été de 660 millions de tonnes lors de la campagne 2009-2010, c’est-à-dire près de 100 kg par habitant, pour l’ensemble de la population mondiale. En volume de production, c’est la quatrième culture mondiale derrière la canne à sucre, le maïs et le riz.

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