NECTARINE OU BRUGNON

On a longtemps cru que la Nectarine et le Brugnon étaient les fruits d’un croisement entre le pêcher et le prunier ou l’abricotier et qu’ils seraient une création relativement nouvelle, façonnées de la main de l’Homme.

Faux ! Des découvertes récentes ont prouvé qu’ils existaient en Chine il y a plus de 2000 ans. Ces deux fruits sont donc le résultat d’une mutation naturelle du pêcher : nectarines et pêches peuvent même pousser sur le même arbre !

Tous deux se distinguent de la pêche par leur peau lisse et brillante. La seule différence notoire entre la nectarine et le brugnon est la chair. Celle du brugnon adhère au noyau tandis que la chair de la nectarine se détache facilement.

Il existe 22 variétés de nectarines et brugnons à mâturation entre juin et septembre. En terme de conservation, mieux vaut éviter de les garder au réfrigrérateur : conservez-les dans un compotier placé dans un endroit frais.

Certaines variétés peuvent être cultivées au Nord de la Loire comme c’est le cas ici en Normandie.

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INCONTOURNABLE THYM

Le thym (encore appelé « serpolet ») évoque la chaleur et les douces odeurs de la Provence.

Plante aromatique par excellence, elle donne un accent méridional à nos plats. Mais ce petit sous-arbrisseau vivace et persistant formant de petits coussins aux senteurs si caractéristiques a bien d’autres qualités médicinales parfois méconnues.

Déjà utilisé à l’époque de l’Egypte ancienne sous forme d’onguents, puis par les Étrusques et les romains pour purifier leur intérieur ou en faire des cosmétiques, le thym n’a plus à faire ses preuves.

Son huile essentielle est un puissant antiseptique, qui en tisane, soigne les infections de la gorge et des bronches. Il est préconisé en cas de refroidissement pour renforcer le système immunitaire et pour aider l’organisme à éliminer virus et bactéries. Son action expectorante permet de faire évoluer les bronchites plus rapidement vers la guérison. 

Parallèlement le thym est efficace contre le rhume des foins, il se prend alors sous forme de teinture préparée à base de guimauve (la plante : pas la guimauve bicolore de chez Haribo !), d’Echinacée et de sureau noir ; ½ cuillère à café de cette teinture mélangée dans un verre d’eau chaude trois fois par jour est alors suffisante pour réduire les symptômes de façon significative. Depuis toujours le thym est prescrit aux enfants comme puissant vermifuge car il aide à éliminer les parasites. Certains utilisent d’ailleurs son huile essentielle pour aider à la lutte contre les poux.

A la maison, l’huile essentielle de thym est un substitut naturel aux produits ménagers chimiques : Pour nettoyer un plan de travail, le sol, ou les meubles de cuisine, versez une goutte directement sur un chiffon ou bien une dizaine de gouttes dans l’eau de votre seau. Purification assurée !

Planté à certains endroits stratégiques comme nous l’avons fait au verger du Relais du Vert Bois, il éloigne les parasites comme les limaces et les pucerons et attire les insectes bénéfiques. Vous l’aurez compris : le thym est votre allié dans bien des situations, alors n’hésitez plus à en planter !

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L’ARBORETUM DU CHATEAU D’HARCOURT

Situé à une trentaine de minutes du Relais du Vert Bois et d’une surperficie de 11 hectares, l’arboretum du château d’Harcourt est l’un des plus anciens arboretum de France.

Dans un cadre magnifique, il offre une collection botanique unique de par l’âge, les dimensions, la rareté ou l’originalité de ses sujets : pas moins de 2900 arbres  vous attendent pour un merveilleux voyage les yeux au ciel, le nez au vent  et la tête dans les nuages…

L’arboretum entoure une vaste forteresse médiévale, dont subsistent une partie du mur d’enceinte et des fossés, ainsi que la façade ouest du château-fort, érigé à partir de la fin du XIIe siècle. La façade Est témoigne des remaniements intervenus à la fin du XVIIe siècle

  • Le « plus grand arbre » présent est un sapin Douglas haut d’environ 44 m pouvant atteindre quelques 80 mètres
  • Le « plus tentaculaire » est un thuya Plicata ou Thuya Géant de Californie : aussi gros que grand dont la particularité réside dans ses branches basses qui s’enracinent d’elles-mêmes pour mieux repousser.
  • L’arbre le « plus chevelu » se nomme l’Arbre à Perruque dont le feuillage caduc pourpre se pare à l’automne de touffes plumeuses virant au rose clair puis au blanc, formant ainsi une sorte de chevelure soyeuse.
  • Le « plus appétissant » est le Cercidiphyllum Japonicum, appelé communément « arbre à gâteau » ou « arbre caramel ». Il émane un doux parfum de caramel pour les uns, de gâteau sortant du four ou de confiture de lait pour les autres !
  • L’arbre le « plus tortueux » est le Hêtre Tortillard dont le tronc et les branches n’en finissent pas de se tordre pour former un antre dans lequel notre imaginaire s’engouffre volontiers.
  • Le « plus doux » est quant à lui est le Sequoia Sempervirens, un arbre majestueux arborant une écorce brune, très fibreuse aux reflets rouges procurant un toucher des plus doux.

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CES FLEURS QUI SE MANGENT

Qui n’a jamais enfant suçoté le sucre d’une fleur de trèfle ? Une espèce parmi les 250 comestibles et savoureuses, prêtes à colorier nos assiettes. Confitures de rose, bonbons à la violette, beignets de fleur d’acacia et de sureau…tout est permis ! La cuisine des fleurs est présente depuis la nuit des temps et partout dans le monde : comme la glycine et le camélia très cuisinés en Chine et au Japon.

Et si de nombreuses fleurs sont simplement décoratives dans des salades, d’autres ont des goûts plus prononcés évoquant le miel (aubépine), la noisette (coquelicot), l’artichaut (armoise) ou encore l’anis (reine-des-prés).
A contrario attention aux plantes non comestibles et dangereuses pour votre santé : une salade de muguet ou une soupe de digitales peuvent être mortelles ! Autre précaution : il est important de vérifier la provenance des fleurs. Pour être comestible, elles doivent exemptes de pesticides ou produits chimiques.

Les vertus médicinales de ces plantes ne sont plus à prouver : la capucine et la bourrache sont des antibiotiques naturels, les soucis (calendula) sont un excellent tonique pour le foie, et riches en lutéine, ils contrent la dégénérescence maculaire. La lavande calme l’anxiété et la nervosité, la rose est lénifiante : elle aide au repos… Si dans un premier temps, vous pouvez tout simplement décorer vos plats avec ces fleurs, pensez aussi à préparer votre beurre fleuri, vos huiles et vinaigres ou encore vos pâtes à tarte en y incorporant des pétales. Pour l’été, violettes et lavande se laisseront volontiers emprisonner dans un glaçon.

Si vous voulez aller plus loin, il existe une multitude de livres sur le sujet comme la Cuisine des Fleurs ou le Goût des Fleurs. Je vous conseille également le Bistrot des Fleurs à Tourrettes-sur-Loup dans les Alpes Maritimes. Converti à la gastronomie florale, le Chef Yves Terrillon a également créé la marque Pétales et Saveurs pour commercialiser ses créations fleuries-salées.

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UN TAS DE BOIS DANS LE JARDIN

Le tas de bois constitue un vrai refuge pour de nombreuses espèces du jardin, qui viennent y faire leur nid, s’abriter des intempéries ou se préparer à passer le prochain hiver. Associé à des brindilles et des feuilles mortes, il assure un abri bien confortable !

Les coccinelles s’installent par exemple entre les bûches de bois morts, pour l’hiver, attendant le retour des beaux jours pour se dégourdir les ailes et dévorer les pucerons du jardin.

Les grenouilles, les crapauds ou les tritons viendront aussi se mettre à l’abri pour l’hiver si le tas de bois n’est pas trop éloigné d’une mare ou d’un ruisseau.

Le hérisson est aussi un visiteur bien connu des tas de bois, qui vient y faire son nid et élever ses petits. Un sacré coup de pouce pour les jeunes hérissons, pour qui l’hiver est très souvent fatal ! Enfin, le tas de bois mort accueille aussi des jeunes pousses, lichens et mousses.

Le tas de bois mort constitue une source de nourriture importante pour tous les insectes mangeurs de bois (appelés xylophages), notamment, les coléoptères, comme le lucane cerf-volant, une espèce protégée au niveau européen. Très souvent, ce sont les larves qui sont xylophages. Les insectes pondent leurs œufs dans le bois. Dès l’éclosion, les larves trouveront ainsi toute la nourriture nécessaire pour leur développement.

En accueillant ces espèces qui participent à la décomposition des matières végétales dans votre jardin, vous favorisez la formation d’humus et le bon renouvellement des sols. Mais n’ayez crainte, ces insectes ne s’attaquent pas au bois vivant ! Aucun risque donc pour vos vergers ou arbres de plein vent !

Le tas de bois mort laissé dans votre jardin sera aussi rapidement colonisé par les mousses, champignons, insectes et autres petits invertébrés. C’est pourquoi vous pourrez y observer aussi oiseaux, batraciens ou petits mammifères qui se délectent des vers, limaces, escargots, champignons, fourmis, carabes, chenilles ou autres araignées. Citons par exemple le pic vert ou le crapaud commun qui visitent fréquemment les tas de bois mort à la recherche de nourriture.

Si comme au Relais du Vert Bois, vous désirez faire de votre jardin un lieu d’accueil pour « le vivant » partez à la découverte du livre « Mon Jardin Paradis » de Gilles Leblais qui vous donnera les clefs pour faire de votre pelouse fleurie, votre tas de bois, votre mare… un refuge de nature. De bons conseils à suivre et à mettre en oeuvre dans son jardin pour préserver la biodiversité.

 

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LA CUEILLETTE DES MURES SAUVAGES

Les ronces sont souvent considérées comme de mauvaises herbes envahissantes que l’on ne souhaite pas trouver dans son jardin. Néanmoins, il faut bien admettre que leurs fruits, sous forme de mûres sauvages, sont délicieux.

Pour trouver la mûre sauvage, il faut donc la chercher là où elle sait se faire oublier : à la lisère des bois, dans les champs laissés en jachère ou encore sur le bord des chemins. Les sites autour du Relais du Vert Bois sont innombrables et vous les trouverez plutôt très facilement…

Les fleurs de la ronce sont petites, blanches ou légèrement rosées et se développent de préférence à la mi-ombre, à l’abri des fortes chaleurs. Elles donnent ensuite des baies sucrées et juteuses qui sont d’abord rouges puis noires à maturation.

Avant la cueillette, pensez, avant de partir, à vous munir d’un panier en osier, d’un sac ou d’un seau. Vous pourrez ainsi y déposer quantités de mûres noires et appétissantes, à moins, bien sûr, que vous ne prévoyiez de toutes les manger sur place !

Il sera judicieux de s’habiller avec des vêtements confortables qui ne craignent ni les tâches ni les accrocs. Il est bon de savoir également que ramasser les fruits les plus bas est vivement déconseillé car ils sont à la portée des animaux du bois qui y ont peut-être marqué leur territoire et qui peuvent être vecteurs de maladies.

Les animaux eux aussi sont amateurs de mûres ou de feuilles de ronce. C’est le cas notamment de la chenille du bombyx de la ronce, une grosse chenille noire qui donne un beau papillon de nuit, et de la chenille du minime à bande jaune qui donne, elle, un gros papillon jaune. En dehors des insectes, et avec beaucoup de chance et de discrétion, on peut aussi apercevoir un petit rongeur roux qui vit dans les ronciers : le muscardin.

Malheureusement pour les amateurs de baies, la ronce ne produit de fruits qu’un an sur deux. Un excellent site de cueillette peut donc se révéler très décevant d’une année à une autre. C’est là tout ce qui fait l’intérêt de ce genre de balades : découvrir les trésors et les secrets dont regorge la nature !

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PETITES GOURMANDISES

Grappes rouges, roses ou blanches, c’est l’époque des groseilles dans les jardins. En Normandie, on l’appelle « grade » ou « cade », « raisnet » en Suisse et « gadelle » ou « guédelle » au Canada…La groseille compte une centaine d’espèces (à fleurs, à grappes, à maquereau, etc.) et elle a acquis ses lettres de noblesse à Bar-le-Duc, sous forme de confiture dont chaque grain est épépiné à la plume d’oie.

Au Relais du Vert Bois, nous avons une dizaine de variétés de groseillers dont les récoltes s’échelonnent de juin à août. Riche en pectine, la groseille s’accomode particulièrement bien en gelée et en sirop, additionnée de sucre pour compenser son acidité. Décorative sur une tarte, elle se marie aussi bien aux mets sucrés que salés.

Côté santé, la groseille est gorgée d’eau (donc désaltérante), très peu sucrée (pauvre en calories), et chargée de minéraux et d’oligoéléments (potassium, calcium, phosphore, fer, zinc et fluor). Très riche en vitamine C et en pigments flavonoïdes bons pour la circulation, la groseille est un antioxydant des plus efficaces ! En d’autres mots…vive la groseille !

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LE SACRIFICE DES PLATANES

Frappés par la maladie, 42 000 platanes qui bordent les quelques 239 km du canal du Midi vont être sacrifiés. Ombres tutélaires d’un patrimoine séculaire (inscrit au Patrimoine de l’Unesco), les arbres sont rongés depuis 2006 par un mal incurable et un véritable fléau répondant au nom de Ceratocystis platani (son appellation commune étant « chancre coloré »).

Tout a été essayé – sans succès – pour l’éradiquer et le nombre d’arbres morts se comptent déjà par dizaines de milliers. Ce champignon dévastateur, importé des USA, a franchi l’Atlantique dans le bois des caisses transportant du matériel pour les militaires américains lors de la seconde guerre mondiale.

Le problème est particulièrement aigu le long du canal du Midi car la maladie est propagée par l’eau. En parallèle, ce ne sont ni les insectes, ni le vent qui la transporte mais le plus souvent les entreprises qui entretiennent les bord de routes et qui creusent ou nettoient les fossés aux abords des platanes. Il suffit qu’un outil touche le tronc ou les racines d’un arbre contaminé pour qu’il devienne vecteur de la maladie auprès des arbres sains se trouvant aux alentours.

Après de nombreuses années de recherche, lINRA a néanmoins réussi à créer en 2003 une variété de platane résistante au chancre coloré. Baptisé « Platanor » (platane en or), cet arbre est le seul qui survit au champignon. Reste qu’il va falloir créer plusieurs autres variétés de platanes pour envisager de reconstituer le patrimoine perdu…

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UNE POMME INCROYABLE

Au Clos Cerisey près d’Evreux, un exploitant agricole cultive une pomme aussi originale qu’incroyable qu’il a découverte au Québec.

Seuls trois producteurs en France proposent cette pomme à la chair rouge intense et au goût acidulé.

Vous pouvez acheter sur place des jus de pomme exquis, des pâtes de fruit, des gelées et des macarons faits maison.

Le Clos de Cerisey – 12 rue de Reuilly – 27930 Gauciel
Tél. : 06. 6478.2218

 

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POTENTILLE ARBUSTIVE

Avec son petit air de rosier sauvage, la potentille arbustive semble avoir été créée pour initier les nouveaux jardiniers aux joies du jardinage facile.

Elle est un bon choix de plante pour le jardin car elle est très résistante à la sécheresse et au froid (jusqu’à – 25 °C) tout en ayant la particularité d’avoir une longue floraison estivale de juin jusqu’aux gelées.

Sa floraison très généreuse aux couleurs vives ou pastel plaît à de nombreuses espèces d’insectes comme les papillons, les bourdons et les syrphes.

La potentille se montre très accommodante à tous les types de sols, mais elle préfère les terres bien drainées. L’arbuste se doit d’être taillé chaque début de printemps pour conserver la forme buissonnante et stimuler la floraison.

Les jardins du Relais du Vert Bois comptent plusieurs variétés de Potentille arbustive : du jaune ou rose en passant par des rouges très profonds…

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