DES ABEILLES TRANSFORMEES EN « ZOMBIES »

Des chercheurs américains ont détecté un parasite de mouche qui conduit les abeilles domestiques à quitter leur ruche, les désoriente et provoque leur mort…

Un meilleur « décryptage » de ce parasite appelé « Apocephalus borealis » pourrait aider à avancer dans les recherches pour déterminer la ou les causes de la disparition massive des abeilles. L’infestation d’une ruche commence quand une mouche dépose ses oeufs dans l’abdomen d’une abeille. Les larves, après éclosion, se développent et modifient le comportement de l’abeille. Ces dernières abandonnent leurs ruches pour se rassembler près de sources de lumière avant de tourner en rond, sans aucun sens de l’orientation.

Apparu en 2006 aux USA, ce phénomène mystérieux a décimé les populations d’abeilles domestiques au rôle essentiel dans la préservation des récoltes, qui en dépendent pour leur pollinisation.. 80% des plantes à fleurs sont pollinisées par l’animal et les abeilles sont considérées comme les meilleurs pollinisateurs. 30% de ce qui est dans nos assiettes est lié à la pollinisation. Sur la table du petit déjeuner, sans les abeilles, pas de confiture, de jus d’orange et de café. Ou, du moins, pas au même prix ni à une telle qualité. Bref, des dizaines de milliards d’euros sont en jeu…

Des analyses génétiques dans les ruches infestées, montrent qu’abeilles et mouches étaient souvent aussi porteuses d’un virus déformant les ailes et d’un champignon microscopique Nosema ceranae, d’origine asiatique, susceptible de provoquer des infections fongiques. Des entomologistes ont pointé du doigt ce virus et ce champignon comme les causes potentielles de la disparition des abeilles et de leur abandon des ruches. Click here to find out more!

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LES FLEURS SAUVAGES MENACEES EN FRANCE

La disparition des fleurs sauvages en France métropolitaine met en péril la préservation de la biodiversité. L’activité humaine étant en cause, le ministère de l’Ecologie prépare un plan de sensibilisation et d’information pour la protection de cette flore inestimable.

Majoritairement présentes en bord de cultures, les fleurs sauvages ont longtemps prospéré en plein champs aux côtés du blé, du seigle et de bien d’autres céréales. C’était avant le triomphe de l’agriculture intensive, venue littéralement les chasser de leurs terres. Traitées comme des mauvaises herbes, elles sont arrachées pour faire place aux semences spécialisées. « Pour atteindre le plus grand rendement possible, les agriculteurs ont augmenté la densité de semis et ont empêché ces espèces de se développer », résume Frédéric Coulon, membre de l’organisation Solagro, spécialisée dans le développement durable et qui ne cesse d’alerter sur cet authentique massacre.

En Île-de-France, un tiers des fleurs sauvages aurait déjà disparu tandis qu’un autre tiers serait menacé d’extinction. « Sur 102 variétés identifiées en France, 52 sont menacées et sept ont déjà disparu », ajoute Amélie Coantic, du ministère de l’Ecologie. Si rien n’est fait, l’oeil de faisan, la nielle des blés, le bleuet ou encore le miroir de Vénus pourraient bientôt ne plus faire partie des paysages français.

Une perspective qui inquiète grandement les scientifiques, pleinement conscients que ces fleurs témoignent de la qualité de la biodiversité sur les terres agricoles, en nourrissant les insectes pollinisateurs – essentiels pour les céréales – et en participant à la lutte contre les ravageurs. En attirant les coccinelles et les syrphes qui mangent les nuisibles, elles réduisent en effet (tout du moins en théorie) le recours aux pesticides et autres produits chimiques.

De précieuses alliées pour une agriculture durable donc… et la certitude qu’une disparition totale de ces plantes impacterait sur la qualité des sols et aurait de fait de graves conséquences sur les cultures.

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JOLI COQUELICOT

Le coquelicot est une plante populaire, annuelle et d’apparence fragile facilement reconnaissable par sa couleur rouge vif éclatante. Pourtant, cette fleur est bien moins répandue qu’autrefois dans les prairies. Souvent, on ne la trouve plus qu’en périphérie des champs cultivés car elle ne résiste pas aux différents produits utilisés dans l’agriculture intensive.

Curieusement le coquelicot n’attire que très peu les abeilles dans les prairies car ces insectes pollinisateurs ne distinguent pas le rouge de ces pétales ! En revanche, le coquelicot est vital à la vie d’une abeille solitaire, l’osmie des coquelicots (Osmia papaveris) qui ne fabrique ses nids qu’avec des morceaux de ses pétales…

Comme tous les pavots, le coquelicot a des effets narcotiques dus aux alcaloïdes qu’il contient. En phytothérapie, on utilise ses pétales séchés, dont on fait le plus souvent des tisanes. Ses effets apaisants se font sentir sur l’adulte, mais surtout sur les jeunes enfants (on mélangeait autrefois du coquelicot à la bouillie des enfants pour faciliter leur sommeil). Par ses propriétés émollientes, sédatives et béchiques, le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge. Il est alors utilisé sous forme de pastilles à sucer. Il existe un sirop de coquelicot.

Même si elles sont moins grosses que celles de certains autres pavots, les graines du coquelicot sont utilisées comme elles en pâtisserie ou pour confectionner des pains aromatisés.

Si l’on ne peut pas se passer de les cueillir pour en faire un bouquet, on empêche les fleurs de se faner dans la journée en prolongeant leur épanouissement par la cautérisation de la tige à l’endroit où elle a été coupée.

Le coquelicot continue à être un sujet favori des peintres de fleurs, après avoir notamment inspiré les peintres impressionnistes, comme Claude Monet à qui l’on doit plusieurs tableaux de champs de coquelicots exposés au Musée Claude Monet de Giverny, à proximité du Relais du Vert Bois.

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