GENTILLE TOURTERELLE

Originaire de Turquie, comme son nom l’indique, la Tourterelle turque a commencé à coloniser les pays voisins vers 1900, étendant progressivement son aire de répartition pour atteindre la France au début des années 1950 et la Normandie vers 1960.

Je suis toujours heureux d’entendre son roucoulement au petit matin lorsque nous ouvrons les volets de notre chambre…Ayant placé des mangeoires dimensionnée à sa taille et des graines correspondant à ses goûts, j’ai tout le loisir de l’observer en toutes saisons.

La tourterelle turque a toujours trouvé sa nourriture dans le voisinage de l’homme. En Normandie, elle partage les graines destinées aux poules et effectue de véritables raids dans les champs de blé et les cours de fermes. En hiver, les tourterelles turques errent en petites troupes dans les parcs et les espaces verts et fréquentent les aires de nourrissage destinées aux petits passereaux. Elles s’y montrent très pacifiques, se nourrissant serrées les unes contre les autres. Très tôt au printemps, elles exécutent leur spectaculaire vol nuptial : après un vol ascendant très abrupt, la tourterelle redescend en planant, avec les ailes recourbées vers le bas et en poussant des roucoulements sonores caractéristiques. Elle se perche volontiers sur les poteaux télégraphiques, les antennes TV et les toits, d’où elle pousse son cri répétitif.

La tourterelle turque a un cycle de reproduction assez exceptionnel. Bien qu’elle se reproduise principalement entre février et octobre, elle est capable de pondre tous les mois de l’année. Elle débutera parfois une nouvelle couvée alors qu’elle est encore occupée à nourrir ses petits ; on peut compter 6 couvées en une seule saison. Alors que plupart des autres oiseaux des parcs et des jardins alimentent leurs petits avec des insectes saisonniers, la tourterelle nourrit ses petits avec le « lait de pigeon », production du jabot riche en protéines et en graisse, ce qui lui permet de nourrir des oisillons presque en toutes saisons.

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MIEUX COMPRENDRE LES MIGRATIONS

Les migrations sont les déplacements saisonniers de certaines espèces qui voyagent en groupes et espèrent trouver une nourriture plus abondante sous un climat plus tempéré ou un endroit privilégié afin de mieux de se reproduire… C’est le cas de près de 40% des oiseaux d’Europe, mais aussi de la baleine à bosse et du manchot d’Adélie, ainsi que de quelques espèces de mammifères, de poissons, de crustacés et d’insectes.

Les animaux sont très sensibles au rythme des saisons, et savent exactement lorsqu’ils doivent partir ou revenir. Avec l’arrivée du printemps, les jours rallongent et la production d’hormones s’accélère. L’approche de l’hiver favorise le phénomène inverse. L’hirondelle fréquent volontiers l’hémisphère Nord à la belle saison, mais elle retourne avant l’hiver vers de cieux plus cléments, parcourant quotidiennement jusqu’à 320 km. L’oie à tête barrée peut parcourir jusqu’à 1600 km par jour !

Les itinéraires de migration répondent aux exigences et aux aptitudes des différentes espèces ; certains suivent des rivages, des berges ou fleuves, se regroupent pour passer les cols, les isthmes ou détroits, alors que d’autres filent droit, sous les mers, ou en survolant déserts et océans. Les routes ainsi suivies se croisent et se recroisent tissant un réseau très complexe autour de la planète.

Les migrateurs partent généralement après avoir fait le plein d’énergie, car leur trajet ne leur laissera généralement pas l’occasion de trouver assez de nourriture, notamment lors du survol des déserts et des montagnes ou des mers pour les oiseaux migrateurs. Cette énergie est stockée sous forme de graisse, qui sera consommée en cours de route, les animaux arrivant souvent à destination affamés et épuisés. Lorsque la réserve de graisse est insuffisante, l’animal peut mourir d’épuisement avant d’atteindre son but.

Si le phénomène de la migration des saumons et anguilles est connu depuis des milliers d’années, celui des oiseaux n’a été vraiment prouvé à la fin du XVIIIe siècle grâce au baguage des oiseaux. La migration de nombreux insectes, de chauve souris et des mammifères marins n’est étudiée que depuis quelques décennies. le suivi par satellite a permis de préciser certaines routes migratrices et de prouver que le voyage aller diffère du voyage retour et qu’au sein d’une espèce, des groupes peuvent suivre des voies très différentes pour rejoindre un même site. Chez une espèce de papillons d’Afrique du Nord les adultes migrent vers le grand nord. Ils y meurent après avoir pondu, et l’année suivante, c’est la nouvelle génération qui migre vers le sud.

Quant à la baleine à bosse, elle parcourt à l’approche de l’hiver des milliers de kilomètres à travers les océans depuis sa zone d’alimentation (autour des pôles) vers des zones de reproduction (dans les eaux équatoriales). Ces dernières sont dépourvues de nourriture, mais propices à la reproduction et au développement du baleineau. : il se nourrit alors du lait de sa mère, tandis que les baleines adultes vivent sur leurs réserves de graisse. Les mouvements migratoires sont inversées entre les baleines de l’hémisphère Nord (qui se nourrissent majoritairement de poissons) et celles de l’hémisphère Sud (qui consomment une grande quantité de crevettes et autres crustacés).

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BIODIVERSITE : 24 000 ESPECES EN DANGER D’EXTINCTION

Plus de 24 000 espèces animales et végétales sont actuellement en danger tandis que 801 se sont éteintes en 2011. C’est du moins ce qu’il ressort de la nouvelle liste rouge des espèces menacées que vient de publier l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Avec près de 62 000 espèces étudiées, cet instrument est aujourd’hui l’un des plus complets pour se faire une idée de l’état de la biodiversité. Chaque espèce ou sous-espèce prise en compte y est classée selon neuf catégories : éteinte (801 en 2011), éteinte à l’état sauvage (64), en danger critique d’extinction (3 879), en danger (5 689), vulnérable (10 002), quasi menacée (4 389), faible risque, dépendant de la conservation (257), données insuffisantes (9 709), objet de préoccupation mineure (27 124).

La mise à jour 2011 de ce baromètre de la vie révèle notamment que près de 25 % des mammifères sont désormais menacés d’extinction, au premier rang desquels de nombreuses espèces de rhinocéros. L’animal est victime non seulement de la destruction de son habitat naturel, mais aussi d’un braconnage intensif résultant d’une demande croissante de cornes. Celles-ci sont utilisées pour réaliser des sculptures, mais aussi, en poudre, par la médecine chinoise ou pour leurs supposées vertus aphrodisiaques.

La situation des thons est également très critique puisque cinq des huit espèces répertoriées figurent aujourd’hui dans les catégories menacées ou quasi menacées. De même, près de 40 % des reptiles terrestres de Madagascar sont en souffrance. Vingt-deux espèces de l’île, dont des caméléons, des geckos, des scinques ou encore des serpents, sont classés en danger critique d’extinction.

Sur d’autres îles, dans l’archipel des Seychelles, c’est l’état de la flore qui s’avère très préoccupant : 77 % des plantes à fleurs endémiques y sont menacées de disparition. Toujours concernant les espèces végétales, une évaluation de l’ensemble des conifères a été réalisée. Elle révèle que le sapin d’eau chinois (Glyptostrobus pensilis), autrefois très courant en Asie, est désormais lui aussi en danger critique d’extinction, victime de l’agriculture intensive. Quant au Taxus contorta, autre conifère, il décline notamment sous l’effet de la surexploitation à des fins médicinales, puisqu’il entre dans la composition de médicaments utilisés en chimiothérapie.

Au-delà d’un constat alarmiste, la liste rouge de l’UICN examine à chaque fois attentivement les causes du déclin de chaque espèce. Des informations précieuses qui peuvent permettre aux décideurs de chaque pays d’envisager des mesures de protection appropriées. Car, dans certains cas, les dispositifs mis en place finissent par porter leurs fruits. Ainsi, la liste rouge 2011 comporte aussi quelques bonnes nouvelles pour la biodiversité. Le rhinocéros blanc du Sud, qui était passé sous la barre des cent individus à la fin du XIXe siècle, compte aujourd’hui plus de 20 000 représentants. De même, le cheval de Prjevalski, classé comme éteint à l’état sauvage en 1996, a bénéficié d’un programme de reproduction en captivité, puis d’un programme de réintroduction réussi : 300 de ces animaux vivent aujourd’hui de nouveau à l’état sauvage.

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L’INSAISISSABLE MARTRE

Mammifère agile et discret, magnifique par sa fourrure couleur chocolat décorée d’une bavette jaune-chamois, et agile comme un écureuil dans ses mouvements, la martre (souvent confondue avec la fouine qui a elle une bavette de couleur blanche) est est un petit animal extrêmement doué pour grimper aux arbres en enserrant le tronc ou les branches.

Après avoir connue la quasi extinction dans de nombreuses régions d’Europe, car considérée dans certains pays comme nuisible, la martre est de retour comme ici lors d’une belle rencontre au coucher du soleil, en forêt de Bord à moins de 800 mètres du Relais du Vert Bois.

La martre est un animal nocturne qui quitte sa tanière pour passer le plus clair de son temps à chasser dans les arbres et à marquer son territoire. Pour cela, elle s’arrête de temps à autre au cours de ses déplacements, et frôle de son arrière-train l’endroit qu’elle a choisi. Comme son domaine peut atteindre près de 25 km2 et qu’à la saison des amours, il peut y avoir plus de 150 sites de marquage, son « tour de contrôle » lui prend…des heures !

Son régime alimentaire est carnivore, insectivore et frugivore. En toutes saisons, la Martre mange des mulots, des loirs, des musaraignes, des muscardins et des campagnols (le lapin peut remplacer les campagnols s’il abonde). Elle se délecte aussi des passereaux (merle, grive, pinson, troglodyte, mésange, etc.), des pigeons et des batraciens. En été, la Martre mange beaucoup de Coléoptères (scarabées et carabes) et des fruits (jusqu’à 50 à 70 % du poids de la nourriture). Elle pille parfois les nids d’abeilles et de guêpes, à la recherche d’un miel qu’elle affectionne tout particulièrement ! En hiver, les cadavres forment 30 à 40 % de son alimentation.

Il est important de noter que la prédation exercée sur l’écureuil ne peut le faire disparaître : au contraire, elle assure la bonne santé de l’espèce puisque la martre élimine principalement des animaux affaiblis pour diverses raisons (maladies, accidents). Elle joue donc un précieux rôle sanitaire en prévenant les épizooties.

La martre s’abrite généralement dans des cavités d’arbres situées en hauteur, ainsi que dans les abris d’oiseaux de proie, les nids de Pic noir, les vieux nids d’écureuils ou les grands nichoirs (chouette). Lorsqu’elle ne trouve pas ces abris arboricoles, elle se dissimule alors dans des crevasses de rochers, des tas de brindilles. Elle s’installe parfois dans un terrier de Blaireau (occupé ou non).

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RONRONTHERAPIE !

Alors que je suis d’en train d’écrire ce post, nos gentils minous « Django » et « Minette » sont étendus, l’un sur mon bureau et l’autre sur un fauteuil. Point commun entre les deux ? Un doux ronronnement apaisant…

Le ronronnement du chat est une vocalisation le plus souvent associée au contact, tant avec un congénère amical qu’avec un être humain ou même un objet, par exemple lorsqu’un chat malaxe un coussin avec ses pattes. Le ronronnement se manifeste lorsque l’animal éprouve du plaisir, mais aussi de la souffrance : les vétérinaires observent fréquemment les chats ronronner continuellement lorsqu’ils sont stressés, blessés et même mourants.

Le chat ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance : le chaton dépend de sa mère et de son lait, de l’homme lorsqu’il réclame des soins ou des caresses. Le ronronnement a un rôle important dans les relations sociales des félins puisqu’il communique l’état du chat à son entourage humain ou félin : ainsi le chaton qui ronronne informe sa mère qu’il va bien ou les chats adultes expriment leur contentement sous la caresse. Cette vocalisation pourrait également désamorcer les conflits puisqu’un chat ronronne parfois lorsqu’il rencontre un chat dominant

Une théorie assure au ronronnement un rôle curatif  pour l’animal : les vétérinaires considèrent que les chats guérissent rapidement des fractures, ont moins de complications postopératoires et ont une prévalence aux maladies osseuses, musculaires et ligamentaires plus faible que les chiens. Une hypothèse avance que le ronronnement, dont la fréquence se situe entre 25 et 30 Hz, peut avoir un pouvoir réparateur et même antalgique par rapport aux os, aux tendons et aux muscles. De nombreux félins émettent des vibrations dont la fréquence permet de calmer les douleurs aiguës, les problèmes tendineux, musculaires ou articulaires. Le ronronnement serait alors un moyen de garder la santé pour le chat en assurant une maintenance corporelle.

En regardant et en écoutant Django et Minette dormirent dans un paisible « ronron », je suis convaincu que le ronronnement a une action très bénéfique sur nous humains, notamment grâce à un effet relaxant. Le site EfferveSciences argumente que le ronronnement est analogue à la madeleine de Proust et permet de se remémorer des souvenirs agréables, et par voie de conséquence d’évacuer le stress. Certains hôpitaux testent depuis fort longtemps l’effet apaisant des chats, notamment sur les personnes âgées et, au Japon, les bars à chat permettent à quiconque de garder l’animal auprès de soi pour se reposer…

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LES ANIMAUX FACE AU FROID

Dans les régions tempérées, comme c’est le cas en France, l’hiver est une période difficile pour tous les animaux. 

Les oiseaux migrateurs, comme les hirondelles, assurent leur survie en allant passer cette saison dans une région du globe plus favorable. Pourtant de très nombreux animaux restent sur place et doivent alors mettre en jeu des mécanismes leur permettant de résister aux conditions défavorables.

Certains entrent dans un état de vie ralentie : c’est l’hibernation pour la marmotte, le hérisson, le hamster, le loir ou la chauve-souris et l’hivernage pour les amphibiens et les reptiles.

L’ours, le blaireau et le putois n’hibernent pas tout à fait, la différence venant du fait que leur température chute peu (de 5 à 7 degrés) et que malgré leur position en boule et leur somnolence, ils sont capables pendant cette période de réagir et de se déplacer, même hors de leur tanière lorsque le temps le permet. La femelle ours peut même mettre bas pendant cette période, et alimenter ses petits dans la foulée.

Ceux qui restent actifs doivent faire face au froid et au manque de nourriture. Chez les mammifères comme le renard, l’âne ou bien encore  le cheval, le pelage s’épaissit. Le comportement alimentaire peut également se modifier : les mésanges, insectivores en été, se mettent à consommer des graines et des fruits, l’aigle devient quant à lui plus charognard.

L’écureuil et le casse-noix « prévoient le coup » en faisant des réserves de graisse en automne avant d’aller piocher dedans en hiver. Pour ceux qui ne font pas pas de réserve, il faut se débrouiller coute que coute : les branches et écorces satisfont les herbivores comme les cerfs, les chevreuils, les rongeurs régalent les renards et les rapaces, les moineaux, pivert et autres oiseaux se nourrissent de graines sèches et d’insectes.

Le renard polaire supporte les grands froids grâce à son épaisse fourrure qui le protège jusqu’à -70°C, température à laquelle il commence seulement à ressentir les effets du froid ! Quant au tétras-lyre, il creuse généralement un igloo pour se protéger du froid.

Et l’homme dans tout cela ? Avec une température corporelle de 37.2°C, il tombe en état d’hypothermie à partir de 35°C et devient inconscient à 33°C…

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LE NOEL DES ANIMAUX

La chanteuse Nicoletta, l’actrice Corinne Touzet et une dizaine d’autres artistes proposeront à l’adoption les 19 et 20 novembre 600 chiens et chats à l’occasion du Noël des animaux, organisé porte de Versailles à Paris par la Fondation Assistance aux Animaux. La 51e édition de ce « Noël animalier » veut donner grâce aux artistes présents une seconde chance aux laissés pour compte.

« Il faut respecter les animaux qui sont un lien important entre nous et la nature mais aussi un lien social », a déclaré Nicoletta qui possède deux chats et un chien. « Il y aura toutes sortes de chiens, dont de nombreuses races de petites tailles et de tous les âges et beaucoup de chatons proposés à l’adoption et tous sont en bonne santé », a précisé de son côté Stéphane Lamart, porte-parole de la Fondation. « Un vétérinaire répondra aux questions des futurs maîtres », a-t-il ajouté.

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LA PENICHE DU COEUR

Aujourd’hui, un SDF est encore trop souvent obligé de laisser son chien pour bénéficier d’une nuit dans un vrai lit, d’un repas ou bien encore d’une douche…

Trop peu d’hébergements d’urgence acceptent les animaux : le sans-abri préfère rester dehors plutôt que d’être contraint d’abandonner son compagnon d’infortune, dernier lien social avec le monde environnant.

Depuis 1999, grâce à l’initiative de la Fondation 30 Millions d’Amis et de l’Ordre de Malte, la péniche « Le Fleuron« , amarrée sur les quais de Seine parisiens, est un lieu d’hébergement, d’accueil, de secours et de convivialité pour une nuit ou plus.
Avec trois unités de dortoirs, composées chacune de plusieurs cabines – couchettes et d’une zone sanitaire avec douches, WC et lavabos, le bateau peut héberger jusqu’à 50 personnes et 25 animaux.
Une fois par semaine ont lieu des consultations gratuites, avec un médecin, un avocat et une assistante sociale. Le suivi vétérinaire des chiens (soins, tatouage, vaccination et stérilisation) est aussi assuré gratuitement.
« Le Fleuron » n’est pas seulement un projet d’accueil novateur, c’est aussi un chemin de réinsertion réaliste et sensé. Chaque année, la Fondation 30 Millions d’Amis prend à sa charge : l’alimentation pour les chiens des passagers, le règlement de petits achats comme les laisses, les gamelles, les colliers anti-puces / anti-tiques et quelques friandises…
Si vous désirez participer à la continuité de cette péniche du coeur, n’hésitez pas à prendre contact avec la Fondation 30 millions d’Amis…Votre générosité sera forcément la bienvenue !

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RETOUR DU SAUMON DANS LA SEINE

Le saumon nage de nouveau dans la Seine après un siècle d’absence en raison de la pollution.

Le vidéocomptage réalisé dans la passe à poissons du barrage de Poses, à moins de 10 minutes du Relais du Vert Bois, prouve que le saumon peut recoloniser naturellement un fleuve.

Dans le même temps, on a également recensé 32 espèces de poissons dans la Seine contre seulement 3 en 1970. Parmi les poissons les plus courants, on retrouve la tanche, l’anguille, la perche, le brochet et le gardon. On a même pêché ces dernières années des truites sauvages, signes de l’amélioration sensible de la qualité de l’eau. Ces poissons, particulièrement exigeants sur la qualité de l’eau, sont considérés comme des « bio-indicateurs » par les scientifiques.

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LE CHIEN QUI RETROUVE SON CHEMIN

Si les scientifiques savent que les abeilles et les fourmis se repèrent grâce à la lumière polarisée du soleil, que les chauve-souris, les oiseaux migrateurs et les cétacés s’orientent grâce au champ magnétique terrestre, ils n’ont pas beaucoup de certitudes sur ce qui guide les chiens…

La mémoire et la reconnaissance visuelle, olfactive et sonore jouent un rôle lorsqu’il s’agit de lieux déjà connus ou proches du domicile de l’animal. En revanche, quand les chiens partent en exploration en zone inconnue, certains spécialistes pensent qu’ils utilisent une forme de GPS biologique calculant les distances parcourues entre deux changements de direction.

Pour revenir à leur point de départ, ils n’auraient qu’à inverser ces directions mémorisées…

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