Les camélidés andins constituent une famille composée de quatre espèces : le lama, l’alpaga, la vigogne et le guanaco. Les deux premiers sont domestiqués tandis que les deux autres vivent à l’état sauvage. On les retrouve principalement au Pérou, en Bolivie, en Argentine et au Chili, mais aussi en Équateur et plus rarement en Colombie.
La famille des lamas est un élément essentiel de la culture andine. Depuis les peintures rupestres préhistoriques jusqu’aux céramiques de l’époque inca, on retrouve des représentations de cet animal sacré. Domestiqué depuis plus de 5000 ans, il sert principalement de moyen de transport. Il peut porté jusqu’à 60 kg mais il ne peut pas être monté. Traditionnellement des caravanes de lamas assuraient le transport sur de longues distances pour les échanges économiques. Aujourd’hui, les caravanes sont davantage une attraction touristique.
Jamais très loin des ânes et des chevaux, nos cinq jolies femelles lamas adorent passer leurs journées dans la partie du parc face au Relais du Vert Bois. Curieuses comme des pies, elles surveillent avec une grande attention l’activité environnante et l’on finit parfois par mieux comprendre pourquoi le lama est considéré (et pas seulement en Amérique du Sud) comme un excellent gardien de troupeaux d’ovins : sans l’avoir appris le lama sait souvent parfaitement réagir contre les agressions des chiens errants et renards.
Contrairement à la légende popularisée par Tintin, le lama crache très rarement sur l’homme, mais il peut manifester de cette façon bruyante et malodorante son mécontentement envers ses congénères !
Si vous désirez en savoir un peu plus sur les lamas et comprendre un peu mieux notre passion pour ces adorables animaux, lisez l’excellent ouvrage « Lamas et Alpagas, les Connaître, les Elever » de Christiane et Bernard Giudicelli, deux éminents spécialistes en la matière.
Les colombiers en Normandie sont très nombreux et possèdent une grande importance dans l’histoire. Dès le XIIIe siècle, les terres seigneuriales devenant de moins en moins rentables, il fallait trouver une production agricole susceptible d’assurer un revenu important. A cette époque les œufs et la chair de pigeons étaient fort appréciés. Les convenances voulaient également qu’un seigneur honore ses obligations en offrant un couple de pigeons à ses créanciers.
La plupart des colombiers en Normandie furent édifiés entre le Moyen Age et la Révolution, période à laquelle le droit de colombier fut aboli. Laissés à l’abandon par leur propriétaires, les pigeons s’abattaient sur les récoltes provoquant le courroux des paysans.
Les colombiers se présentent comme des grosses tours, massives par leurs formes, élégantes et raffinées par leur décorations, à l’écart d’une ferme, sur le côté d’un château. Composée de pierres, de silex, de briques et de colombages, son architecture est en général circulaire, mais on en trouve des hexagonaux, des octogonaux et un dodécagonal (rare).. Il est surmonté d’un toit en forme de poivrière, couvert de tuiles, d’ardoises et plus rarement de chaume, avec des lucarnes ou lanternons, d’où les pigeons s’envolaient. Au sommet du toit l’épi de faîtage en plomb sert de reposoir au seul pigeon dressé. Il est important de raffiner le décor du colombier et de graver ses armes au-dessus de l’étroite porte.
De passage au Relais du Vert Bois, prenez le temps de vous rendre au Manoir d’Ango à Varengeville-sur-Mer, où se trouve l’un des plus originaux et somptueux colombiers de Normandie.
Dernière précision : les colombiers abritent des pigeons et non des colombes !
Chaque année en France, la pratique de la chasse provoque des dizaines d’accidents, dont un nombre bien trop élevé se révèle mortel, rappelle l’Aspas (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), qui souligne que c’est « la seule activité de loisir qui blesse ou tue chaque année des dizaines de personnes qui ne participent pas à l’activité en question ».
La majorité des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour où nombre de personnes se retrouvent dans la nature pour pratiquer des activités aussi diverses que la randonnée, le VTT, le kayak, les balades à cheval ou la simple promenade familiale.
Pour rappel, la France est le seul pays européen où l’on chasse 7 jours sur 7 et celui qui compte également le plus d’accidents de chasse.
Dans ses ateliers quasi inchangés depuis 1840, la poterie du Mesnil de Bavent fabrique des épis de faîtage (encore appelé « poinçon »), véritables sculptures que l’on retrouve sur de nombreuses toitures normandes comme au Relais du Vert Bois. L’existence de l’épi de faîtage est très ancienne puis qu’elle est attestée en Normandie depuis le XIè siècle.
Constitués d’un empilement de plusieurs éléments en céramique émaillée sur une tige en métal, les épis de faîtage sont ornés de feuilles renflées et dentelées, se terminant souvent s’élèvent au sommet de nombreuses toitures normandes. La grande variété et l’éclat des émaux qui les recouvrent participent à leur charme.
On trouve les épis de faîtage dans de très nombreuses régions de France, constitués d’autres matières que la céramique : terre cuite, bois ou bien encore fer forgé..
Leur hauteur doit correspondre au dixième de la hauteur de la maison qu’ils ornent. Ni trop grands ni trop petits, de forme élancée, ils étaient censés à l’origine contribuer à affirmer la réussite sociale du propriétaire des lieux.
Le poterie du Mesnil de Bavent produit aussi des tuiles faîtières, de la vaisselle, des jarres et des colonnes de jardin.
A 10 minutes du Relais du Vert Bois se situe l’abbaye de Bonport fondée en 1189 par Richard Coeur de Lion, Roi d’Angleterre et Duc de Normandie.
A l’occasion de l’anniversaire des 1100 ans de la Normandie, c’est l’occasion de vivre les grands moments de son histoire à travers de nombreux spectacles organisés au sein de l’abbaye le 25 septembre 2011 de 10h à 18h.
Venez écouter les confessions de Richard Cœur de Lion, participez aux croisades et au tournoi de « Robin des Bois », découvrez la pratique de la fauconnerie équestre ainsi que la musique et la poésie médiévale.
Transformez-vous en moine de l’abbaye… Apprenez à concevoir un ouvrage médiéval, rencontrez une artiste de dorure à la feuille d’or, un restaurateur de livres, un calligraphe et l’un des derniers parcheminiers de France !
Ce sera également le moment de découvrir tous les secrets pour construire une abbaye : sculpteurs, ébéniste, verriers, atelier monétaire seront à votre libre disposition.
Cette visite gratuite est à ne pas rater lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois !
Ce n’est pas une, mais deux balades en canoë sur l’Eure que propose Randonn’Eure.
Le matin, la promenade en canoë vous emmène sur environ 10 km de Ménilles jusqu’à Autheuil-Authouillet, la base principale d’activité.
Si vous envisagez de réaliser votre balade l’après-midi (ce qui a été notre cas la semaine passée), celle-ci se fait depuis Autheuil-Authouillet jusqu’à Heudreville-sur-Eure, 10 km en aval (environ 2h30 de navigation). Vous avez moyen de déjeuner sur place dans un petit restaurant de bonne qualité à l’ambiance de guinguette. Radonn’Eure assure le transfert jusqu’au lieu de départ le matin et votre rapatriement à l’arrivée l’après-midi.
Une fois sur l’eau, le moulin de Cocherel, les champs de blé de Chambray et de belles demeures isolées aux immenses jardins défilent sous vos yeux. Entre Ecardenville et La Croix-Saint-Leufroy apparaît un petit bras de rivière très sauvage où vivent hérons, martins-pêcheurs, cygnes, foulques, ragondins et rats musqués. Sur la fin de la balade, vous passerez au plus près du majestueux manoir d’Heudreville. La navigation est tranquille, car l’Eure est une rivière très calme, avec quelques courants parfois prononcés. Amusant : vous empruntez deux passes réservées aux canoës au travers de deux toboggans d’eau d’un dénivelé de 1,50 m sur une distance de 3 mètres. Frissons et éclats de rire garantis.
Nous vous recommandons vivement cette superbe balade sur l’eau qui n’est pas sans rappeler le spectaculaire marais poitevin. A moins de 25 minutes du Relais du Vert Bois, sa planification durant votre séjour n’en saura que plus aisée !
Occupés par les vignes durant les siècles passés, les coteaux de la vallée d’Eure sont aujourd’hui inscrits à l’inventaire Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunitistiques (ZNIEFF).
En effet, leur exceptionnelle diversité biologique en a fait l’un des paysages les plus remarquables de Haute Normandie et les côtes de Vauvray nous offrent la possibilité d’en admirer la beauté en spectateur privilégié, à deux pas du Relais du Vert Bois.
Au prix de quelques efforts à travers des sentiers balisés, un étonnant panorama vient alors se dévoiler grâce aux élégantes courbes de la Seine bordées par d’innombrables orchidées et la forêt qui permet à de nombreux animaux de s’y côtoyer…
A l’horizon, vous apercevrez les vestiges du passé, à l’instar du château Gaillard, une gigantesque forteresse médiévale bâtie au XIIe siècle et qui surplombe la vallée. Elle constitue un des trésors du Vexin normand et a été classée au titre des monuments historiques en 1862.
Enfin, le pont à arche unique ne manquera pas d’attirer votre attention. Inauguré en 1923, puis détruit pendant la seconde guerre mondiale, il fut finalement reconstruit et remis en service en 1947.
Une promenade dépaysante, pleine de romantisme, quelle que soit la saison !
Mais pourquoi donc la boîte du camembert normand est-elle en bois ?
La boîte en bois qui, vers 1890, remplace le lit de paille et permet le transport sur de longues distances de ce fromage si fragile a été pensée par l’ingénieur Ridel, fils d’ébéniste et originaire de Vimoutiers en Normandie. C’est lui qui invente la machine à fabriquer des boîtes de fromage en bois de peuplier. La boîte permet aussi la création et la pose de l’étiquette du camembert. Encore aujourd’hui les boites de camembert sont faites de peuplier ou d’épicéa…
Il est à noter qu’il existait dans les années 1900, une autre forme de boîtes pour le transport : la boîte de conserve ! En effet pour l’exportation en bateau vers l’Angleterre notamment, les camemberts étaient enfermés dans des boîtes serties en métal.
Pour la petite histoire et selon la légende, historiquement peu crédible, le camembert de Normandie a été mis au point en 1791 par une fermière de la ville de Camembert, Marie Harel, avec les conseils avisés d’un prêtre réfractaire originaire de Brie, réfugié chez elle peu après la Révolution française. On retrouve pourtant des traces de ce fameux fromage français aux alentours de 1570, c’est dire l’histoire ancienne du « Camembert ».
Voilà une visite au musée des plus intéressantes que vous pouvez envisager durant votre séjour au Relais du Vert Bois. Ouvert au public depuis 1834, le muséum d’Histoire naturelle de Rouen est le deuxième plus important muséum de France après le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, de par la richesse et la diversité de ses collections qui comprennent près de 800 000 objets dans tous les domaines scientifiques.
Outre les collections permanentes animalières, telles que la galerie des mammifères, des poissons, des poissons, des amphibiens, des oiseaux et des invertévrés, le muséum propose d’importantes collections paléonthologiques, quelques beaux minéraux et plusieurs météorites. Enfin, l’une des spécificités de ce lieu tient également à la reconstitution des milieux naturels normands : le marais Vernier, les derniers loups de Normandie, la « roche aux mouettes », etc.
Le Muséum d’Histoire Naturelle de Rouen vous ouvre ses portes tous les jours de 14 à 17h30 (sauf le lundi et les jours fériés). L’entrée est de 3 euros plein tarif, gratuit pour les moins de 18 ans.