PROMENADE AVEC HENKIDOU & CACHOU

Voilà le genre de promenade qui ravit les petits visiteurs du Relais du Vert Bois !

Henkidou, notre falabella de 4 ans est un incroyable cheval miniature, capable de toutes les espiègleries mais aussi d’être un vaillant petit meneur d’attelage…

Le fidèle Cachou, notre gentil chien Beauceron de 5 ans, ouvre toujours la route tandis que Sorbonnou – notre Labrador – trop âgé pour aller gambader, garde la maison !

Au fait…qui est le plus grand ? Henkidou ou Cachou ? Et la plus heureuse sur cette photo ? Sans aucun doute mon épouse Charlotte !

Si vous aimez cet article, partagez le !

BOUTONS D’OR

Le bouton-d’or est le nom commun donné aux renoncules, mot issu du latin « ranunculus » qui signifie « petite grenouille »  car cette fleur pousse plutôt dans les milieux humides et les sols argileux.

La famille du bouton d’or se compose d’environ 60 genres dans le monde entier, comprenant plus de 2 000 espèces !

Vivace et très résistante, elle est mal perçue des agriculteurs en raison de sa toxicité pour les animaux de pâturages. Bien que nos chevaux, ânes, lamas, chèvres et moutons fassent un tri particulièrement consciencieux, nous procédons à un chaulage sélectif des parcelles après en avoir éloigner nos amis à quatre pattes pendant au moins 4 semaines.

Comme nous n’utilisons aucune forme de désherbant au Relais du Vert Bois, nous sommes également obligés de faucher nos prairies au moins trois fois entre le début du printemps et la fin de l’été, et ce afin de limiter toute forme de multiplication du bouton d’or…

Si vous aimez cet article, partagez le !

BRUME D’ÉTÉ

Derrière le Relais du Vert Bois, la brume d’été de soirée est annonciatrice d’une belle journée ensoleillée le lendemain…

Si vous aimez cet article, partagez le !

PROMENADE EN CANOË SUR L’EURE

Descente de l’un des bras de la rivière « Eure » à 20 minutes du Relais du Vert Bois.

Cette photographie vaut tous les magnifiques paysages et la belle Nature que nous avons pu observés au cours de 2h30 de promenade en canoë…

Si vous aimez cet article, partagez le !

UN POIRIER CENTENAIRE

Nous avons plusieurs poiriers centenaires dans la propriété.

Il ne s’agit nullement de poires dites « à couteau »* mais plutôt de poires beaucoup plus petites et surtout bien plus amères destinées à la production de « poiré ». Ce dernier étant en Normandie à la poire ce que le cidre est à la pomme…

Autrement dit, le poiré est une boisson alcoolisée effervescente, similaire au cidre, de couleur jaune pâle à jaune doré, obtenue par fermentation du jus de poire issu de variétés spécifiques de « poires à poiré ». Plus acidulé que le cidre, le Poiré est d’une originalité et d’une finesse qui ne laisse pas les amateurs indifférents. C’est une boisson capiteuse, qualifiée par certains de « Champagne normand ».

Les variétés de poires utilisées pour la confection du poiré en France sont :  Plan de blanc, Branche de Cloche, Gaubert, et Rouge vigné.

Le poirier, réputé pour sa durée de vie très élevée (parfois près de 200 ans), est un arbre originaire d’Europe et d’Asie.

Il est en général de taille moyenne, mais il peut atteindre dans certains cas une quinzaine de mètres comme ici sur la photo prise dans le jardin d notre maison principale.

Le poirier fleurit dès le mois d’avril et donne de superbes petites fleurs blanches parfois rosées qu’affectionnent les abeilles au printemps.

* Comme pour les pommes, il existe plusieurs familles d’utilisation pour les poires : selon le mode de consommation le plus adapté à la variété, on parle de « poire de table » (ou « poire à dessert »), de « poire à cuire » ou de « poire à poiré ». Pour information dans la famille des pommes, on parle de « pomme de table » (ou « pomme à dessert » ou « pomme à couteau »), de « pomme à cuire » ou de « pomme à cidre ».

Si vous aimez cet article, partagez le !

JOLI FAUCON CRÉCERELLE

C’est le plus commun des rapaces français et, durant l’été, l’un des oiseaux de proie les plus faciles à observer…

Reconnaissable en vol grâce à ses ailes pointues et sa longue queue, le faucon Crécerelle peut toutefois faire penser à l’Épervier d’Europe.

Son cri est une succession de sons aigus « Ki-Ki-Ki » émis de façon répétée. On dit que le faucon « réclame » Ce chant particulier lui a valu le fameux nom de Faucon « crécerelle »

Avec la buse, le faucon crécerelle est le rapace diurne le plus commun en Europe et le seul qui niche jusque dans le centre des très grandes villes dans une grande variété de sites, y compris les toits de bâtiments et les cavités des arbres.

Le faucon crécerelle a la particularité de ne pas construire de nid : il occupe celui d’un autre oiseau (souvent celui de la corneille noire) ou pond directement sur le replat d’une falaise, dans une cavité de bâtiment, d’arbre ou dans un nichoir, en ville, en lisière de forêt ou sur des pylônes électriques.

Il se nourrit surtout de petits rongeurs (souris, mulots, campagnols et jeunes rats), mais capture aussi des petits oiseaux (comme les moineaux), des reptiles, des amphibiens et des gros insectes. Sa technique de chasse est bien connue : il effectue un vol sur place, entre 10 et 40 m de haut (appelé «vol en Saint Esprit»), puis fonce sur sa proie en piqué. Il chasse plus rarement à l’affût, souvent perché sur un piquet ou une clôture.

Lorsqu’il mange, le faucon crécerelle recouvre sa proie des ailes pour éviter de se la faire voler. Les débris indigestes sont crachés en « pelotes ».

Il est facile à reconnaître grâce à son habitude de voler sur place pour repérer ses proies. Ce mode de chasse le distingue de la plupart des autres oiseaux prédateurs. On le voit aussi planer, les ailes immobiles, face au vent. Le vol sur place lui permet d’examiner rapidement de vastes étendues de terrain.

Le faucon crécerelle est un solitaire qui vit en couple uniquement pendant la période de reproduction.

On retrouve le faucon crécerelle dans la totalité de l’Europe, en Afrique (notamment en Tunisie, en Algérie, au Maroc) et en Asie. Le Faucon crécerelle bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire.Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter.

Les populations sont en déclin presque partout, sans doute à cause de l’intensification constante de l’agriculture, supprimant les prairies qu’il affectionne pour chasser. 

Si vous aimez cet article, partagez le !

UNE INITIATIVE ORIGINALE D’IKEA

Déjà impliqué financièrement dans plusieurs projets éoliens, multipliant les mesures pour augmenter la part des énergies renouvelables dans son approvisionnement en électricité, le géant suédois du meuble Ikea  a aussi eu la bonne idée d’imaginer une mini-serre.

Baptisée « Socker », de couleur blanche, esthétiquement sans aucune fioriture et ergonomique, cette petite boîte n’est autre qu’une mini-serre pour faire pousser ses plantes préférées à la maison, à l’extérieur comme à l’intérieur, quand bien même l’acheteur ne disposerait pas de jardin.

Une manière simple et efficace de participer à la protection de l’environnement et à la sauvegarde de la biodiversité.

Disponible dans tous les magasins du groupe moyennant quelques 13 euros, « Socker » est équipée d’une trappe fixée sur un cadre triangulaire, ce qui permet une pénétration de l’air frais suffisante pour les plantes d’intérieur, lesquelles disposent grâce à elle d’une belle marge de manoeuvre.

Assez grande pour abriter de petits pots d’aromates, de petites fleurs et même pour préparer les germes à replanter dans son jardin, elle peut en outre être placée sur le rebord d’une fenêtre, sur une terrasse ou en décoration dans votre salon, votre chambre ou votre cuisine.

Quant aux trappes mobiles, elles facilitent l’arrosage. Idéales pour les citadins qui n’ont pas la chance de pouvoir assouvir leur passion pour le jardinage, la mini-serre « Sokker » fournit aux plantes d’intérieur un environnement idéal pour prospérer et est d’une simplicité redoutable. Mais comme toujours, il fallait y penser…

Si vous aimez cet article, partagez le !

RAYONS DE SOLEIL DANS LE SOUS-BOIS

Son appellation semble galvaudée, pourtant il est plutôt difficile de définir avec précision le mot « sous-bois ».

On parle « d’un lieu forestier où la végétation pousse sous les arbres » ou d’une « Partie basse de la forêt, souvent sombre et humide, où se trouve une végétation composée d’arbustes, de fougères ». En peinture, il s’agit d’une « scène représentant un intérieur de bois ou de forêt ».

Le mot « sous-bois » vient du latin subtus qui veut dire « dessous »…

Dans tous les cas, il y a bien deux ou trois choses dont je suis certain s’agissant des sous-bois autour du Relais du Vert Bois : on y trouve de magnifiques endroits aux couleurs subtiles à n’importe quelle heure de la journée, les sangliers, les biches et les cerfs aiment à s’y cacher et la fraîcheur en font des endroits plutôt accueillants durant l’été !

Si vous aimez cet article, partagez le !

BIEN STOCKER SON BOIS DE CHAUFFAGE

Nous avons passé une bonne semaine à « éclaircir » une large partie du fossé qui borde la vaste mare des oies du Canada et des cygnes.

Le tronçonnage n’a pas été sans mal au milieu des charmes, des merisiers et des bouleaux qui avaient littéralement obstrué le lit du fossé… Nous nous sommes finalement retrouvés avec une bonne vingtaine de stères de bois qui est venue s’ajouter à la…trentaine de stères déjà entreposée sous abri dans l’une de nos pâtures.

Au Relais du Vert Bois, une bonne moitié du chauffage hivernal est réalisée par la cheminée équipée d’un système Polyflam particulièrement performant : ce dernier fait circuler l’air chaud dans toute la maison et permet alors d’optimiser le système de chauffage électrique que nous avons choisi au moment de la rénovation du Relais du Vert Bois. La chaleur apportée est douce et uniforme, un point fort qui contribue au confort 5 épis de notre gîte !

Et se chauffer au bois, c’est bien, mais encore faut-il suivre quelques règles de bases pour que ce mode de chauffage soit respectueux de l’environnement.

Petit rappel : l’eau contenue dans le bois s’évapore au moment de la combustion, et plus il y a d’eau dans le bois, plus son évaporation nécessite de l’énergie et moins il y a de chaleur produite pour le chauffage de la maison !

Un spécialiste me rappelait récemment que le pouvoir calorifique d’un chêne fraîchement abattu (avec 50% d’humidité environ) avoisine les 2,3 kWh/kg tandis qu’un bois séché à l’air libre (ne contenant plus qu’environ 15%  d’humidité) apporte quelques 4,3 kWh/kg : le double exactement ! Sans compter qu’en plus d’être inefficace, la combustion de bois humide est polluante : la forte humidité présente fait baisser la température de combustion et les composés contenus dans le bois ne sont pas tous dégradés. Un cocktail « sympathique » de monoxyde de carbone, d’oxyde d’azote, de composés organiques volatils, de dioxines et de furanes – pour n’en citer que quelques uns – se dégage alors de votre poêle ou de votre cheminée.

Conclusion : vous retiendrez qu’en toute logique il est impératif d’utiliser un bois sec (stocké au minimum pendant 2 ans), pour respecter sa santé, l’environnement et… son portefeuille !

Voici quelques grands principes appris avec des spécialistes du bois sur la meilleure façon de correctement stocker du bois afin de le rendre « sec » :
- lors de la première commande de bois, débrouillez-vous pour vous en faire livrer ou en récupérer plus que nécessaire (le double étant l’idéal) : vous ferez ainsi tourner votre stock d’une année sur l’autre.
- Stockez votre bois, dans un lieu ventilé (à l’extérieur étant l’idéal) et profitant d’une bonne exposition au soleil et à la lumière du jour. Le stockage à l’intérieur dans une cave ou un garage non ventilé est à proscrire !
- le bois ne doit pas être directement posé au sol,
- Le pire des modes de stockage, et à la fois le plus répandu, est de recouvrir le bois d’une bâche étanche : sous l’effet de la chaleur, l’humidité du sol traverse le bois, se heurte à la bâche étanche, et redescend sur le bois dès que la température baisse. L’humidité stagne, les champignons se développent, le bois se dégrade…
- L’idéal est de stocker le bois à l’air libre, en extérieur, sous une tôle ondulée ou une planche inclinée. C’est le vent qui fait sécher le bois, en emportant l’humidité superficielle, et qui extrait progressivement l’humidité interne. Le bois supporte parfaitement la pluie directe, à condition d’être protégé un mois environ avant l’utilisation. Il suffit donc de le recouvrir vers la mi-août. Sous la pluie, le bois se lave, perd son tanin, qu’on retrouvera sous le tas de bois, plutôt que sur la vitre de l’insert.
- Plus les buches sont coupées court, plus elles sèchent rapidement. Par ailleurs, certaines espèces, comme le hêtre perdent leur qualité après deux ans de coupe.
- Si le bois est stocké le long d’un mur, respectez un espace d’au moins 10 cm pour faciliter la circulation d’air.
- La manière d’empiler le bois de chauffage n’est pas quelque chose à prendre à la légère, il faut que l’air puisse passer entre tous les rondins et/ou bûches. Ainsi, il est préférable d’intervertir une rangée avec des morceaux de bois positionnés les uns à côté des autres avec une autre rangée perpendiculaire à la précédente.
- Le bois doit être conservé de façon à pouvoir être utilisé facilement. L’idéal est de pouvoir lui réserver un espace relais à l’intérieur de la maison car un bois maintenu à température ambiante est beaucoup plus calorifique.

La qualité de l’essence du bois est également importante, on les regroupe en deux catégories :
1) les feuillus durs (chêne, hêtre, frêne, châtaignier, charme, noyer, robinier faux-acacia, arbres fruitiers, etc.) qui produisent beaucoup de chaleur
2) et feuillus tendres, (peuplier, saule, aulne, bouleau, etc.).

Le hêtre est considéré comme le bois de chauffage idéal car il donne une belle flamme et de bonnes braises presque sans étincelles et possède, en outre, un très haut pouvoir calorifique. L’apport énergétique / calorifique du bois de hêtre est souvent cité comme une référence par rapport à d’autres bois. Son odeur est généralement très appréciée, c’est la raison pour laquelle le fumage des denrées alimentaires est fait principalement sur bois de hêtre.

Le chêne a de multiples usages. Il donne de bonnes braises mais une flamme moins belle. Le pouvoir calorifique est encore un peu plus élevé que celui du hêtre, et la combustion est la meilleure. Le chêne contient beaucoup de tanins nécessitant une bonne aération. Il est donc bien adapté pour les fours, mais pas pour les cheminées ouvertes.

Le charme commun, de même que le chêne, a un très haut pouvoir calorifique. Il donne une belle flamme et brûle longtemps. Comme le frêne et le robinier faux-acacia, il est particulièrement difficile à couper et émousse donc vite les chaines des tronçonneuses. Le frêne donne la plus belle flamme. Il est idéal pour les cheminées, car il produit peu d’étincelles.

Le ramonage doit être réalisé de manière régulière (une à deux fois par an selon l’utilisation). En outre, il permet :
- de réaliser des économies d’énergie (1mm de suie, goudron ou cendre, déposé sur la surface de l’échangeur de chaleur provoque un effet isolant et entraîne une surconsommation de 8% de combustible) ;
- de réduire les risques d’intoxication (chaque année, 8.000 hospitalisations et mort par an dus à des problèmes de chauffage) ;
- une réduction des émanations toxiques participant ainsi à la lutte contre la pollution ;
- et il améliore la protection des biens et des personnes en réduisant les risques de feu de cheminées.

Note : Un stère de bois correspond à 1 m3 de bois avec des bûches de 1 mètre mais attention si vous commandez des buches de 33cm vous n’aurez pas 1m3 de bois tout simplement parce que des bûches de 33cm se rangent mieux que des bûches de 1 mètres ! Une fois rangé le bois de chauffage de 33 cm en stère ne fera plus que 0.6/0.7m3. Le stère de bois de chauffage n’est donc pas une mesure tres fiable. Il est préférable d’utiliser le m3.

Si vous aimez cet article, partagez le !

L’EAU DE PLUIE : UNE RESSOURCE INÉPUISABLE !

C’était l’un des tous premiers articles du blog du Relais du Vert Bois : la récupération d’eau de pluie que nous réalisons tant notre maison principale qu’au gîte.

Au-delà de vous inviter à relire cet article, il est important de rappeler que l’eau de pluie est une ressource naturelle inépuisable. Dans nos contrées, une fois tombée sur les toitures, nous la rejetons de manière impropre vers les égouts, synonyme d’énorme gâchis… L’utilisation de l’eau de pluie est une pratique ancienne et de nombreuses citernes qui étaient autrefois destinées à l’arrosage ou à des usages domestiques sont encore visibles aujourd’hui dans nos maisons de campagne.

L’eau potable coûte de plus en plus cher (www.prixdeleau.fr) et le réseau d’eau potable en France, dans un état vétuste, ne répond pas toujours aux exigences des normes européennes : cela implique un programme de remise aux normes permanent dont le coût est principalement supporté par le consommateur.

L’eau de pluie a des caractéristiques bio-chimiques assez proches d’une eau potable et même bio-compatible sans aucun traitement. Néanmoins, il existe une relative contamination de l’eau de pluie au contact de gaz (oxydes d’azote, de soufre), de particules souvent riches en matériaux lourds et des différents aérosols relâchés par les activités humaines. L’eau de pluie se charge aussi de substances posées sur les toits (excréments d’oiseaux, feuilles, particules de poussière, etc.) ou dans la citerne d’eau dans lequel elle sera stockée.

Dès lors, l’eau de pluie n’est pas potable. Cependant, il est possible de purifier celle-ci. Mais sa consommation ne peut être recommandée que si la technique de filtration est absolument parfaite.

En tout premier lieu, il y a plusieurs possibilités de récupérer et utiliser l’eau de pluie :

De la façon la plus simple qui soit, on peut commencer par récupérer l’eau de pluie pour arroser son jardin et laver sa voiture. Il existe sur le marché plusieurs solutions pour effectuer ce genre de prestations tout en sachant que l’eau utilisée est brute de récupération et qu’elle doit être utilisée sur un réseau différent du réseau public. A moins d’utiliser un système de filtration et de traitement de l’eau qui vous permettra d’utiliser le réseau public existant.

La seconde idée est d’utiliser l’eau de pluie pour remplir et faire l’appoint d’eau de sa piscine. Avec l’abondance et la prolifération des piscines privées, nous appauvrissons les ressources d’eau potable. L’eau de pluie est une bonne alternative, elle peut être filtrée et traitée pour répondre à vos exigences.

On peut également valoriser l’eau de pluie dans l’ensemble l’habitat, comme nous l’avons fait dans notre maison principale. Il suffit d’avoir une maison individuelle, un peu de terrain pour y adjoindre une cuve de récupération, une pompe associée un excellent niveau de filtration pour distribuer l’eau de pluie dans toute la maison.

Le stockage de l’eau de pluie dans une cuve en béton permet d’adoucir l’eau de pluie. Les substances acides de l’eau de pluie réagissent avec les composants de base du béton de la citerne et mettent les sels minéraux en solution. Grâce à cette opération, l’acidité disparaît. L’eau devient neutre et faiblement minéralisée. (La minéralisation moyenne est de l’ordre de 80 milligrammes/litre) et la qualité physico-chimique de l’eau de pluie stockée dans une citerne en béton est alors proche de l’idéal.

Après pompage, il est très important de prévoir une filtration sédimentaire inférieure à 5 microns. Suivant l’utilisation de l’eau, on y ajoute un filtre charbon actif pour stopper les micro polluants. Pour sa qualité bactériologique, on peut prévoir un traitement UV. A partir de l’eau contenue dans une citerne à eau de pluie, on finit alors par obtenir de l’eau parfaitement potable, bien que la réglementation française actuelle n’en permette pas un tel usage.

Certains chiffres parlent d’eux-mêmes : une douche d’une durée moyenne de 5 minutes, utilise 50 à 60 litres d’eau, tandis qu’un bain consomme 100 à 110 litres. 2,5 % de consommation totale en eau soit 3 à 6 litres servent à boire et cuisiner. Les toilettes à elles seules envoient directement dans les égouts un tiers de l’eau potable. L’essentiel des besoins d’un foyer (dans un pays riche, et où il pleut suffisamment) pourrait donc être satisfait par la récupération d’eau de pluie !

Par sa douceur, l’eau de pluie protège vos appareils ménagers : plus d’agressivité par le calcaire, plus d’utilisation de sel pour le lave vaisselle, plus de produit anti-calcaire, les cumulus sont protégés, et au bout du compte l’au de pluie entraîne moins de consommation électrique pour chauffer l’eau à température !

L’utilisation de l’eau de pluie a par ailleurs de nombreux avantages écologiques :
- Diminution des prélèvements des eaux souterraines et de surface dans la mesure où la revalorisation de l’eau de pluie est largement pratiquée,
- Allègement du réseau de distribution (théoriquement 40 à 50 % des besoins en eau des ménages pourraient être couverts par l’eau de pluie),
- Réduction des rejets d’eau pluviale dans le réseau urbain, lorsque l’eau récupérée est infiltrée dans la parcelle (cette réduction de rejet contribue à limiter les risques d’inondation lors de fortes précipitations),
- Baisse d’utilisation de savon et de produits d’entretien pour le lavage des surfaces ou des véhicules. Il en est de même pour l’anti-tartre utilisé pour les WC.
- Alternative aux restrictions de consommation d’eau lors des périodes estivales. L’utilisation de l’eau de pluie préalablement récupérée pour les besoins extérieurs de la maison évite la consommation d’eau potable.

Si vous aimez cet article, partagez le !